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  1. Bonjour à toutes et tous. Il n'est pas toujours facile dans un painting ou une création digitale de toujours bien intellectualiser les informations d'une image. Surtout lorsqu'il commence à y avoir du détail. Il existe pourtant un moyen tout simple de séparer les informations essentielles, venant de la manipulation photo, pour ne se concentrer que sur une seule difficulté à la fois. Et ce sont les Maps. Hein quoi, qu'est ce qu' il dit ? Luminosity, Saturation et Color Maps. Et vous savez utiliser au moins la première, peut être sans le savoir. Je vais donc vous expliquer ici, comment créer ces maps, à quoi ça sert, et à la fin, je vous fourni une action photoshop pour créer tout ça sans vous prendre la tête. Nan c'est pas Noël. Update Vidéo du 09/01/2020: Luminosity Map : Spartan nous en parle dès le chapitre 0 de la partie 1 je crois. Car c'est exactement ce qu'on fait lorsque l'on passe son image en niveau de gris. Le plus simple est de créer un calque de réglage noir et blanc, que l'on activera au besoin. En noir et blanc, la seule information visible de l'image devient la luminosité. Noir étant une luminosité nulle, et blanc une luminosité à 100%. C'est le travail en valeur. Pour retravailler la luminosité, il suffira simplement de placer un calque en mode luminosité au dessus de sa pile, mais en dessous des maps, et de peindre dessus en niveau de gris. Par exemple. Ou alors de placer un calque de réglage de type niveau, en mode luminosité également, pour ne pas toucher autre chose. Saturation Map : Ici ça se corse un peu, car ce que nous voulons au final, c'est afficher uniquement les valeurs de saturation, en noir et blanc, sur le même principe que la Luminosity Map. Ainsi le noir représentera une saturation à 0% et le blanc à 100%. Pour se faire, vous allez créer un calque de réglage de correction sélective de la couleur. Passez le mode en absolu. Puis, sélectionnez chaque couleurs dans la liste et passez les noirs à -100% (moins 100 %). Enfin sélectionnez les tons (noir, gris,blanc), et passez les noirs à +100% Et voilà, étrange non ? Mais très pratique. Si vous n'avez pas de gris, c'est que les contrastes sont forts, que du noir ou sombre, pas assez saturé, que du clair, trop saturé. Bref vous voyez le principe. Pour faire vos réglages, vous pouvez soit peindre en noir et blanc sur un calque en mode saturation. Soit utiliser le calque de réglage Teinte et Saturation, aussi en mode saturation pour ne toucher que la composante qui nous intéresse.
  2. 🙉 Comme toujours, vous souhaitez démarrer un document sur votre logiciel de création préféré. Et comme toujours la vue du formulaire peu engageant vous demandant le nombre de pixels, le mode colorimétrique ou encore le nombre de dpi vous donne envie de partir en courant. 🙊 Ou bien, vous avez terminé votre dernière création et très content.e vous avez eu l'idée de l'imprimer avant de vous apercevoir que la taille finale ne correspond pas à ce que vous espériez ou que les couleurs sont totalement décevante alors que ça rendait si bien sur écran. 🙈 Ou encore, sur votre écran votre paint est éclatant de belles couleurs mais sur celui de vos proches ou sur votre navigateur il apparaît plus terne, ou pire les couleurs ne sont pas les mêmes. Et vous voudriez l'afficher en 1920x1080 mais il ne fait que 800x600. Et vous découvrez avec effarement qu'il est impossible changer sa résolution sans basculer dans le pixel art. Si vous vous reconnaissez dans une de ces situations, ce tuto est fait pour vous. Sinon, n'hésitez pas à m'aider à compléter ou à corriger ce tuto de manière à ce que tout le monde en profite. Pour les aguerris de l'impression, j'ai souhaité rester le plus abordable possible dans l'intention d'éviter que les lecteurs s'enfuient en courant devant trop de technicité. Je m'en tiendrais à l'essentiel pour que la création de document ne soit plus qu'une étape évidente dénuée d'anxiété. S'il y a des coquilles dans le texte, ou fautes d’orthographe, signalez-les moi ! ------------------- Toutes les situations décrites plus haut sont liées à une méconnaissance globale du fonctionnement des logiciels, de l'affichage écran et de la chaîne d'impression. Pour ma part, lorsque je crée un document qui a priori n'a pas de destination spécifique, je m'assure toujours qu'il soit calibré à la fois pour l'impression et pour l'affichage. Cela implique parfois une part d'incertitude sur le résultat final, mais on a la garantie que l'usage et la qualité de l'image ne s'en trouveront pas impactés. J'ai choisi de diviser ce tuto en deux parties. Dans la première je me focalise sur l'essentiel de ce qu'il y a à faire, dans la seconde, je vous explique le pourquoi du comment. Voici le sommaire : 1. Créer un document 2. Comprendre Les modes colorimétriques L'impression Le mythe des 72dpi Écran et affichage Étalonner son écran Quelques petits trucs en plus Conclusion Créer un document Cas typique : J'ouvre mon document et voilà, que fais-je ? "Oh bah je vais remplir au hasard et on verra." Bon, voyons ça de plus près. Le titre pour rappel, c'est le nom du fichier que vous allez enregistrer. Aucune incidence, on passe. Premier problème, pixels, picas, cm, mm,... ? Si vous avez une idée bien définie pour l'impression, choisissez les cm ou les mm (format A4, A3, carte de visite). Cependant, préférez les formats standards aux personnalisés si vous n'êtes pas sûrs de votre coup. Dans tous les cas, consultez toujours le nombre de pixels. Plus il y a de pixels, mieux c'est. Attention toutefois à ce que votre ordinateur le supporte. Ce n'est pas la peine de partir sur du 10 000px x 10 000px. Le 1920x1080 correspond au format HD actuel qui remplace (si on fait l'impasse sur les formats intermédiaires) le 1024x768. Je préfère toujours démarrer sur des formats plus grands comme le 4k (ci-dessus un "faux" 4k de 3840x2160) et les réduire ensuite car, si on peut réduire autant qu'on le souhaite une image à l'écran, on ne peut pas l'agrandir sans détériorer la qualité de l'image (on dit que l'image est gonflée par le logiciel qui tente d'inventer des pixels qui n'existent pas). Au moment de la création, vérifiez que votre format a une taille en cm qui vous paraît acceptable (mais faites-le après avoir changé les dpi, sinon vous allez vous arracher les cheveux 🙃) Le format portrait/paysage (ou à la française/à l'italienne) est laissé à votre libre-arbitre n'hésitez pas à définir votre format avec précision. Les dpi... Mettez 300 on discutera plus tard. RGB (RVB en français) conviendra très bien (même si des contestataires diraient que non non il faut mettre en CMJN). Et le reste, on n'y touche pas, ce sera bien suffisant pour aujourd'hui. 2. Comprendre Les modes colorimétriques Tout ce que vous faites sur écran est fait de lumière. Tout ce que vous peignez, les couleurs que vous choisissez, les pixels de votre écran sont faits de lumière. Par conséquent, il est faux de croire que la peinture telle que vous la connaissez en traditionnel se transpose à l'écran comme si de rien n'était. Nous avons donc plusieurs modes de couleurs possibles. La lumière a pour base trois couleurs primaires Rouge Vert et Bleu. Lorsqu'on les additionne on obtient du blanc. C'est la synthèse additive, le RVB. Au contraire, les pigments utilisés pour les mélanges de couleurs sont le Cyan, le Magenta et le Jaune. Lorsqu'on les additionne, on obtient du noir. C'est la synthèse soustractive. À l'impression, on ajoute le Noir ce qui donne le CMJN. Il existe une littérature incroyable sur le sujet, je vous laisse donc le soin de chercher si cela vous intéresse d'aller plus loin. Bon, facile. Mais voilà, les logiciels en réalité, ne font que simuler le CMJN. Pourquoi ? Parce que le nombre de couleurs qu'un écran peut afficher est exponentiel. Or, les imprimantes ne peuvent pas imprimer autant de couleurs que votre écran le propose. On parlera alors d'espace colorimétrique. Mais nous pour l'heure, nous allons nous contenter de faire une petite expérience tiré du livre de Mark Gatter "Fabrication et prépresse". Sur l'image de gauche, la couleur a été sélectionnée directement dans la fenêtre de couleur avec le sélecteur. On notera qu'il s'agit d'un bleu pur dans les cases RGB puisque seule le bleu a une valeur et elle a son maximum, 255. Si vous retapez exactement les mêmes chiffres cette fois-ci dans les cases CMJN (ici 88 et 77), le curseur se déplace. Lol La raison est que sur l'image à gauche, la couleur sélectionnée est en RVB. Tout le potentiel de couleur peut être exploité. Tandis que sur l'image de droite, c'est l'espace colorimétrique CMJN qui est sollicité. Vous pouvez le constater si vous survolez le carré sous le panneau de mise en garde dans l'image de gauche. Le logiciel vous indique que cette couleur ne peut être reproduite à l'impression. Pour quelle raison ça peut être gênant ? Ici, la couleur est juste un peu ternie. A priori, l'impression se passera bien. Malheureusement, il arrive que les couleurs soient altérées. Le bleu devient turquoise. Les valeurs se rapprochent et les couleurs se confondent offrant au regard une bouillie de pigments. Pensez donc à vérifier régulièrement ce que vous êtes en train de faire. Pas la peine non plus de se prendre la tête, contentez-vous de rester vigilant. C'est une des raisons pour lesquelles travailler sur plusieurs calques bien organisés peut être salvateur. Il suffira de modifier une couleur (ou valeur) qui n'est pas bien gérée à l'impression. Pensez également que votre imprimante de bureau est bien moins capable de produire des couleurs qu'une imprimante chez un professionnel. Vous vous en servirez pour contrôler une épreuve (taille de la typo, marges, proportions), certainement pas pour imprimer une affiche. L'impression Bon bah, tant qu'on y est, on va tout de suite parler impression. En bon.ne petit.e malin.e, vous vous dites "oui mais il y a les couleurs Pantone, elles affichent la couleur que je veux, ça veut dire que je peux l'imprimer, donc tu me contrains pour rien". En général ça se termine par "donc tu as tort et donc je fais ce que je veux". Oui c'est vrai. Les couleurs Pantone sont des mélanges préparés qui permettent d'obtenir la couleur désirée. À condition d'y mettre le prix ! Et accessoirement que votre référence soit le nuancier Pantone (qui a son coût également mais on peut en trouver d'occasion). Si Photoshop affiche les couleurs Pantone, votre écran n'affiche pas toujours les couleurs fidèlement, faites attention. On y reviendra. Les dpi... Les fameux points par pouce (dot per inch). Alors à comprendre ce n'est pas si simple et je me suis cassé les dents plus d'une fois en faisant des recherches, non pas parce que le principe est compliqué mais parce que la littérature autour du sujet est contradictoire. Par exemple, certains traduisent digit per inch. Si ça ne s'appelle pas brouiller les pistes ça... Donc les dpi sont le nombre de points d'encre par pouce (mesure anglophone) que l'imprimante va déposer sur le support (papier ou autre). À différencier des dpi de votre iPad ou écran qui correspondent en réalité au nombre de pixels par pouce (ppp). Les dpi et les ppp ne sont pas transposables. Vous comprenez donc que si à l'impression vous demandez à l'imprimante d'imprimer 72 dpi, l'espacement entre les points va poser problème. Ce qui réduit donc la taille en cm de votre format pour obtenir une définition correcte. Sur la chaîne de l'impression on conseille donc 300 dpi pour des formats standards. 600 pour des très grands formats. 1200 pour des très très grands formats. Sauf si vous avez une ambition démesurée, 300 dpi est une bonne moyenne qui vous évitera bien des migraines. La dernière recherche poussée que j'avais faite m'avait amené à penser que les dpi de Photoshop n'ont rien à voir avec les dpi écran. Ils concernent l'impression uniquement. Or depuis, il y a eu de nouvelles versions, je ne me suis pas renseignée sur l'évolution du logiciel de ce côté-là. De son côté, Clip Studio Pro a une approche particulière des dpi. Je n'ai pas eu encore le temps de creuser par là non plus. Si quelqu'un est mieux informé, qu'il parle ou se taise à jamais... Quoiqu'il en soit, procédons à une petite expérience. Le mythe des 72 dpi Ouvre Photoshop. Créez un document en 1920x1080 à 300 dpi. Enregistrez-le en jpg et en psd. Créez un nouveau fichier en 1920x1080 à 72dpi. Enregistrez-le en jpg et en psd. Les documents en 300 et en 72 doivent être identiques. Si vous réduisez le nombre de dpi directement sur le premier fichier, le nombre de pixels va diminuer, l'expérience est faussée. Comparez le poids entre les fichiers en 300 et en 72, les deux jpg et les deux psd. 😖 "Mais d'où vient le mythe des 72 dpi si les images font le même poids ?" Quelle que soit ma formation, on m'a toujours appris "le web c'est du 72dpi pour les images, ça pèse moins lourd". Donc nous constatons que ce n'est pas la bonne raison. Pour ce qui est de l'époque des tubes cathodiques, il faudrait tester avec la première version de Photoshop pour comprendre si ça a vraiment un rapport avec le poids. Surtout, si quelqu'un a le matos pour le faire, donnez-nous la réponse en commentaire ! La seule raison que je vois aux 72dpi, c'est pour éviter le piratage des images. Que votre image ne soit pas imprimable dans un format acceptable. Vous conservez la résolution qui vous intéresse mais interdisez sa reproduction en quelque sorte. Du coup, oubliez tout ce qui est 96, 150, ou autre format en dpi. Ça n'a aucune influence sur le poids. À noter qu'on conseille toujours de publier sur le web des images à moins de 400ko. Je pense que ce n'est plus aussi vrai qu'avant. En général je reste à moins de 1Mo mais c'est plus par sécurité. Les paints dans un portfolio évidemment, peuvent dépasser cette taille. Écran et affichage "Cher écran, pourquoi n'affiches-tu pas les bonnes couleurs ?" En fait il y a le problème de l'écran et le problème de l'affichage. Par exemple, les navigateurs web n’interprètent pas tous les couleurs de façon identique. Photoshop vous propose d'utiliser le nuancier web dont je ne me suis jamais servie (ou plutôt auquel j'ai renoncé à chaque fois que je l'ai utilisé) et qui est franchement dépassé. Il peut juste être utile pour comparer quand on travaille sur un site, et encore... 🙄 Combiné au fait que chaque écran a sa propre colorimétrie, il devient difficile, ne serait-ce que sur le web, d'afficher exactement les mêmes couleurs. Ce qui signifie donc que lorsque l'on parle d'affichage, il faut renoncer à une certaine exactitude. Néanmoins, un bon écran est le garant d'un bon affichage et d'une bonne impression. Car l'autre obstacle à l'impression dont nous n'avons pas parlé, c'est bien sûr la qualité de votre écran. Si vous vous basez sur les couleurs qu'il produit, forcément si l'écran est faux, l'impression peut s'avérer... surprenante. Et si vous êtes comme moi, apprendre le digital painting sur un mauvais écran sera aussi démotivant que d'apprendre à jouer de la musique sur un instrument au son médiocre. Pour prendre plaisir à créer, il faut ressentir que l'instrument peut porter nos ambitions voire les dépasser. Si à l'achat vous ne pouvez pas vous permettre d'acheter un bon écran (consultez les avis des acheteurs surtout, ce sont eux qui répondront le mieux à vos interrogations), il nous restera donc le système D. La première chose que je vous conseille, c'est d'avoir un écran de référence type iPad par exemple (même si ce n'est pas le vôtre, l'idée c'est de checker votre travail). Votre smartphone peut également faire l'affaire s'il est de bonne marque. Ça servira surtout pour l'impression. Une autre possibilité sera d'étalonner son écran. Étalonner son écran Le principe est simple : si l'écran n'est pas bon, l'étalonnage ne fera pas de miracles. Deux premières solutions consistent à créer un profil colorimétrique à l'aide d'un assistant qui fera le job pour vous. La troisième sera une solution désespérée. 1. Des sondes sont disponibles à l'achat comme le Wacom Color Manager par exemple. Elles valent chers et leur degré de précision est important. Ce sera la meilleure solution sauf si on considère qu'à ce prix-là mieux vaut racheter un écran... 2. Windows (Apple étant très réputé pour sa qualité d'image, je resterai à Microsoft) dispose d'un outil permettant d'étalonner son écran. Le problème étant que ça demande d'avoir un peu l’œil, il faudra certainement s'y reprendre à plusieurs fois avant de trouver le bon dosage. 3. Comparer une épreuve imprimée (pas avec votre imprimante svp !) ou une image dans un écran de référence avec la même image présente dans votre pc. Procédez aux réglages de votre écran pour vous en rapprocher. Le plus dur sera sûrement de trouver la commande pour le faire vu qu'on conseille d'utiliser les boutons sur l'écran, s'il n'y en a pas ça se corse... Quelques petits trucs en plus Pour finir, quelques astuces à savoir qu'on ne nous dit pas forcément. Lorsque vous souhaitez imprimer une création, si celle-ci à un fond en couleurs, ce qui arrive souvent par ici, il sera utile de lui attribuer ce qu'on appelle un fond perdu de quelques millimètres. Je ne l'ai jamais utilisé sur Photoshop, je ne me souviens même pas si on peut le faire, je passe toujours par inDesign. Un logiciel dédié à l'impression possède des commandes toutes prêtes. Le fond perdu correspond à l'extension de votre couleur de fond en-dehors de votre format définitif. En clair, sur un format A3, vous ajoutez les mm au format. Et non pas retrancher, ce n'est pas le format qui est réduit au contraire. Si vous faites un fond perdu, il faudra y ajouter des traits de coupe. C'est-à-dire des repères pour l'imprimeur, qu'il puisse couper. L'intérêt du fond perdu c'est que la découpe n'est pas précise. Vous risquez alors de vous retrouver avec un bord blanc désagréable sur votre beau dp. En furetant sur Internet, parfois on tombe sur des pépites. Des gens se donnent la peine de vous préparer des fichiers tout fait pour configurer vos formats pdf pour l'impression, le web, l'affichage au moment de leur création. Je vous mets en lien un site qui m'a beaucoup rendu service : https://www.abracadabrapdf.net/category/ressources-et-tutos/prepresse-ressources/ Conclusion Voilà, ça faisait un moment que ce tuto me trottait dans la tête. Il a été l'objet d'un intense travail de recherches (et de plusieurs années d'expérience quand même hein!). J'aurais aimé aller plus loin mais je pense que ça aurait fait beaucoup trop. Si vous avez des questions, des remarques, des suggestions on se revoit dans les commentaires !
  3. Hello à toutes et tous. En passant sur les différents sujet du forum, et particulièrement de la partie 1 du programme, je m'aperçois qu’il reste beaucoup de questions et d’interrogations sur le fonctionnement des modes de fusion. Je vais donc tenter de vous faire une vue d’ensemble assez complète de la base à savoir pour vraiment comprendre comment ça marche et ce qu’on peut faire avec. Je ne serai pas exhaustif, mais ça ira jusqu’à des informations un peu avancée tout de même, et si vous voulez des informations supplémentaires, n'hésitez pas à me demander, cela pourrait amener des tutos plus dédiés et poussés. Les modes de fusion font partie de trois outils indissociables de Photoshop, avec les masques de fusion, et les options de fusion, où l’on retrouve la fabuleuse fonction blend if, dont on ne parlera pas aujourd'hui. A noter que les modes de fusion sont rattachés aux calques, mais qu’il peuvent également être appliqué à un outil comme le brush. Nous ne parlerons pas ici de cette spécificité en détail. Ce qu’il faut bien comprendre lorsque l’on travaille avec les modes de fusion, c’est que l’on modifie le comportement des pixels, et il me paraît important avant tout de rappeler ce qu’est ce pixel (sommairement pour notre cas j’entends). On oublie trop souvent que c’est notre base de travail en digital. Un pixel est donc un point de votre écran qui vous renvoie plusieurs informations: La Luminosité : 0 est le noir, 255 le blanc, et toutes les nuances de gris entre. La Saturation : soit l’intensité de la teinte, 0 étant l’absence de cette dernière. La Teinte : qui est la couleur On peut ajouter l’opacité à cela, qui détermine l’intensité des trois précédentes valeurs en pourcentage. 0% le pixel est transparent, 100%, il est opaque. Lorsque l’on utilisera un mode de fusion, généralement, le calque sur lequel il est appliqué modifiera les valeurs TSL (Teinte, Saturation, Luminosité) du ou des calques placés au dessous. Les modes de fusion se découpent en 6 grandes catégories, et sont au nombre de 27, 30 si l’on compte ceux ne concernant que les outils et les groupes de calques. Les fonctionnements bien que similaires peuvent donner des résultats très différents, et je vais tenter de vous les expliciter ici de manière simple en me concentrant que sur ceux présent pour les calques. Les différentes familles de modes de fusion peuvent être classés comme suit. Normal : Normal, Fondu. Assombrir : Obscurcir, Produit, Densité couleur +, Densité linéaire +, Couleur plus foncée. Éclaircir : Éclaircir, Superposition, Densité couleur -, Densité linéaire -, Couleur plus claire. Contraste : Incrustation, Lumière tamisée, Lumière crue, Lumière vive, Lumière linéaire, Lumière ponctuelle, et Mélange maximal. Inversion : Différence, Exclusion, Soustraction, Division. Outil : Teinte, Saturation, Couleur, Luminosité. Nous allons donc faire un tour assez général de leurs spécificités. Notez que pour les exemples en image, j'ai placé une grille de 10 cases du noir au blanc, avec des paliers de 10% de luminosité. Normal : Normal : aucune fusion. Seul l’opacité modifie le comportement des pixel. C’est le mode par défaut appliqué aux calques. Diffusion : aucune fusion. Seul l’opacité modifie le comportement des pixels. En jouant avec cette dernière, vous verrez que le contenu de votre calque se “dissout”, dans celui du dessous. Pratique pour bruiter par exemple. Assombrir : Ces modes vont assombrir les pixels présent sur le calque du dessous en fonction de leur luminosité. Les pixels sombres resteront totalement noirs, tandis que les pixels blanc n’auront aucun effet. Le blanc est invisible dans ces modes, car tout est plus sombre que le blanc. Obscurcir : Assombri les pixels en fonction des 3 canaux RVB du calque du dessous. Ne fusionne pas les pixels. Il compare lequel est le plus foncé et le garde. Produit: Assombri les pixels en multipliant la valeur de la luminosité des calques. Très utilisé car il préserve mieux les couleurs que le précédent. Densité couleur +: Identique au mode produit sur le principe, il en augmente le contraste. Densité linéaire +: Assombri les pixels se basant sur les valeurs du calque utilisé. Plus fort que le mode produit dans l’effet, mais moins saturé que Densité couleur +. Couleur plus foncée: Assombri les pixels en fonction du canal RVB du calque du dessous. Ne fusionne pas les pixels. Il compare lequel est le plus foncé et le garde. Eclaircir : Ces modes vont éclaircir les pixels présent sur le calque du dessous en fonction de leur luminosité. Les pixels clairs resteront totalement blanc, tandis que les pixels noirs n’auront aucun effet. Le noir est invisible dans ces modes, car tout est plus clair que le noir. C’est exactement l’opposé des modes de fusions précédent. Eclaircir : Eclairci les pixels en fonction des 3 canaux RVB du calque du dessous. Ne fusionne pas les pixels. Il compare lequel est le plus clair et le garde. Superposition: Eclairci les pixels en multipliant la valeur de la luminosité des calques. Très utilisé car il préserve mieux les couleurs que le précédent. Densité couleur -: Identique au mode superposition sur le principe, il en augmente le contraste. Densité linéaire -: Éclairci les pixels se basant sur les valeurs du calque utilisé. Plus fort que le mode Superposition dans l’effet, mais moins saturé que Densité couleur -. Couleur plus claire: Éclairci les pixels en fonction du canal RVB du calque du dessous. Ne fusionne pas les pixels. Il compare lequel est le plus clair et le garde. Contraste : Ces modes utilisent conjointement les traitement des modes Assombrir et Éclaircir. Si les couleurs sont plus sombres qu’un gris à 50% il assombri, si elles sont plus clair qu’un gris à 50% il éclairci. En général un gris à 50% est sans effet sur ces modes et devient transparent. Sauf pour le mode Mélange Maximal. Incrustation: Mélange des modes Produit et Superposition, sur la base de la luminosité du calque du dessous. Lumière tamisée: Similaire à Incrustation mais en plus subtil. Lumière crue: Mélange des modes Produit et Superposition, sur la base de la luminosité du calque sélectionné. Lumière vive: Mélange des modes Densité couleur + et densité couleur -, sur la base de la luminosité du calque sélectionné. Lumière linéaire: Mélange des modes Densité linéaire + et densité linéaire -, sur la base de la luminosité du calque sélectionné. Lumière ponctuelle: Mélange des modes Couleur plus foncée et Couleur plus claire. Mélange maximal: Ajoute la valeur de chaque canal RVB du calque du dessous, à la valeur du calque canal RVB du calque sélectionné. La couleur résultante ne peut être que noir, blanc, rouge, vert, bleu, magenta, cyan et jaune. Inversion : Ces modes fusionnent les calques en se basant sur leur différence. La forme la plus extrême étant l’équivalent de la commande inverser, ctrl+i Différence: Applique l’inversion en se basant sur la luminosité du calque sélectionné. Le blanc étant une inversion maximale, et le noir n’ayant aucun effet. Exclusion: Similaire au mode Différence, mais pour lequel un gris à 50% sera complètement opaque. Soustraction: Soustrait la valeur des pixels du calque du dessous. En résulte un assombrissement maximal, le blanc aura pour effet de “noircir” l’image. Division: Effet opposé à Soustraction. Le blanc est sans effet, tandis qu’un noir “blanchira” l’image. Outil : Ces modes utilisent la teinte, la saturation et la luminosité pour fusionner les calques. Teinte: Préserve la luminosité et la saturation du calque du dessous en affectant que la teinte, en se basant sur celle du calque sélectionné. Saturation: Préserve la luminosité et la teinte du calque du dessous en affectant que la saturation, en se basant sur celle du calque sélectionné. Couleur: Préserve la luminosité du calque du dessous, en remplaçant la teinte et la saturation par celle du calque sélectionné. Idéal pour la colorisation sur base noir et blanc. Luminosité: Préserve la teinte et la saturation du calque du dessous, en remplaçant la luminosité par celle du calque sélectionné. Idéal pour retoucher la luminosité d’une couleur. Après cette première éclaircie globale, nous allons aller un peu plus loin pour ceux qui ont encore de l’énergie. Parmi tous ces modes de fusion, huit ne réagissent pas de la même manière à l’opacité et au fond. Ces modes sont: Densité couleur + Densité linéaire + Densité couleur - Densité linéaire - Mélange maximal Lumière crue Lumière vive Différence De plus, en vous rendant dans les options de fusion et en décochant l’option “Calque formé par la transparence”, vous pourrez appliquer des effets plutôt cool en changeant encore un peu le comportement des modes en question. Je vais illustrer ça pour les modes Densité couleur - et Mélange maximal, vous pourrez faire vos expériences de votre côté. Pour le mode densité couleur -, j’ai simplement placé un cercle blanc avec un flou gaussien de 50 par dessus la photo. Noté comment à 50% de fond l’effet est surprenant pour simuler des lumières, encore mieux qu’en utilisant l’opacité. Lorsque l’on désactive l’option “Calque formé par la transparence”, on remarque que les bords deviennent plus nets et plus saturés, idéal pour des spots. En Mélange maximal, en général on sait pas trop quoi en faire, même en baissant l’opacité, c’est souvent trop fort et trop chimique. Mais encore une fois, en jouant avec le fond, on arrive à avoir des résultats surprenants. Ici un simple calque de bleu violacé par dessus une photo plutôt verdâtre. Encore une fois si vous avez des questions, où que vous voulez une overview complète d’une famille de modes, ou que je fasse une digressions sur les modes propre aux outils et aux groupe, n’hésitez pas à demander. @grimdor, @shoz-art et à @stephen-step-cornu, si jamais cela vous intéresse pour aiguiller des âmes perdues, comme vous faites pas mal de redite la dessus aussi, feel free to copier le lien 😉
  4. Salut à tous 🙂 Je partage rarement mes propres formations sur le site car ce n'est pas le lieux pour cela, mais aujourd'hui je fais une exception car je pense que ça peux vous être utile 🙂 comment faire un effet de parallaxe sur photoshop, c'est à dire une petit vidéo qui fait un effet de mouvement entre deux plan d'un painting ou d'une photo ? et bien la vidéo répondra à cette question : @ vous lire
  5. Salut à toutes et à tous ! Si vous êtes fan et utilisateur régulier d'instagram, vous savez qu'il n'est pas possible de poster vos photos depuis un ordinateur Aujourd'hui je vous propose un petit tutoriel pour découvrir comment à l'aide d'un simple plugin vous aurez la possibilité de le faire : Bon visionnage à toutes et tous 🙂 @ vous lire Oliviou
  6. Bonjour à tous, Je voudrais partager une petite astuce qui viendrait compléter l'excellent cours de Spartan sur le croquis scanné. Admettons que vous souhaitiez garder votre trait de croquis réalisé au crayon sur papier, mais que vous souhaitiez le passer en marron plutôt qu'en gris (ou même dans n'importe quelle autre couleur !). Et tout ça, sans avoir à redessiner entièrement votre croquis. Prenez votre croquis scanné et passer le en mode "Niveaux de gris" >> Menu Images > Mode > Niveaux de gris. Dupliquez votre fond pour que le croquis soit sur un calque et non sur le calque fond (sinon, ça ne marchera pas). Dans la fenêtre des calques, cliquez sur l'onglet "Couches" (ou afficher la fenêtre des couches si elle n'est pas affichée). Dans cet onglet "Couches", je vais cliquer sur la couche du noir en maintenant la touche Ctrl (ou Cmde pour ceux qui sont sur MAC). (Il n'y a qu'une seule couche puisque l'image est en noir et blanc, et c'est celle du noir, forcément). Avec Ctrl + Clic sur la couche du noir, je sélectionne uniquement les traits noirs et gris de mon dessin. Comme ceci : Ensuite, je reviens sur le calque de mon croquis (en cliquant sur l'onglet claque) et je sélectionne l'outil "rectangle vectoriel" (il se trouve dans l'outil "Trait"). Je trace un rectangle sur mon calque qui englobe tout mon croquis. Cela me crée automatiquement un calque de forme (nommé rectangle 1) par dessus le calque de mon croquis. Vous obtenez ceci : Ensuite, vous inversez la sélection (Ctrl + Màj + I sur PC ou Cmde + màj + I sur Mac). Vous voyez que la sélection n'est plus à l'extérieur de votre format et ne prend bien que le dessin. Il suffit ensuite de cliquer sur masque de fusion (le rond en bas dans la fenêtre des calques). Et le tour est joué ! Vous repassez ensuite votre image en mode RVB (ou CMJN selon vos préférences) et bien sur, vous validez "NON" à la question "Aplatir l'image avant de changer de mode ?", afin de garder ce calque forme avec son masque de fusion. Vous n'avez ensuite plus qu'à double-cliquer sur le claque de forme pour changer sa couleur à volonté ! Vous pouvez supprimer votre calque de croquis d'origine et ne garder que ce calque de forme. Ce qui est chouette c'est qu'il garde tous les effets crayonnés de votre croquis même si vous changer la couleur. Et bien sûr, vous pouvez coloriser votre dessin en mettant des calques dessous. Autre avantage : vous n'êtes plus obligé de passer votre calque de croquis en mode "produit" puisqu'il n'a plus de fond. Ça peut-être intéressant dans certains cas si on voulait garder la couleur du tracé intacte. Voilà... Une petite astuce qui j'espère vous sera utile. Désolée pour la qualité du tuto, je ne suis pas très douée en tuto avec catch écran. N'hésitez pas à me poser des questions, si ça n'est pas clair. Pas facile d'expliquer par écrit.
  7. Hello tout le monde. C'est week-end, je poursuis ma petite incursion dans les méandres du filtre nuage avec l'étape n°2 : Comment faire une planète gazeuse avec, dans un premier temps, puis comment faire des anneaux, si vous voulez une planète de type Saturne par exemple. Comme c'est un process qui peut quand même être un peu velu, je vais donc partager ça en deux parties. Cette semaine la planète, et les anneaux au prochain coup. En préambule, je précise que ce ne sont évidemment pas des techniques de painting, vous progresserez pas en dessin aujourd'hui^^, mais par contre ça peut vous permettre de créer des objets, que vous pouvez réutiliser dans des compos, des concepts, même pourquoi pas des illus poussées, mais ce sont des objets, comme des photos, ou des custom shapes. Allons y Allonso (edit novembre 2019, remplacement version texte par vidéo). Bon c'est pas sorcier vous voyez, mais c'est quand même un peu dense, et surtout ce sont des outils que l'on utilise peu alors on se demande toujours un peu ce qui va se passer. Au prochain coup on fera les anneaux sur un principe similaire, afin d'avoir un objet anneaux éditable aussi, rattaché à notre planète. 😉 Bonnes expérimentations.
  8. Pour ceux qui se débrouillent assez bien en anglais, je ne peux que vous conseiller la chaîne youtube de Marco Bucci: le gars est très bon pédagogue et est capable d'enseigner des trucs assez poussés de façon très ludique, claire et efficace. Je recommande d'ailleurs chaudement sa dernière vidéo sur les ombres, les sources de lumières secondaires et leurs effets sur la couleur locale : c'est franchement très utile !
  9. Bonjour à toutes et tous. On va revenir sur un tuto création d'objets qui peut resservir, avec la pluie ce coup ci. Non pas avec du bruit comme le font sans doute certains, mais avec le filtre fibre. Oui j'aime sortir des trucs de la poussière;-) Comme c'est un morceau pas forcément compliqué mais assez long, je vais couper en trois parties, et ce sera d'ailleurs un des derniers tutos du genre en texte, pour les prochains on passera en vidéo ce sera plus digeste, mais on verra à la rentrée. Donc on va couper comme tel : 1) Création d'un motif de pluie. Qui pourra direct servir quand on veut. 2) Créer un beau layer de pluie fonctionnel. 3) Une petite application concrète. Pour commencer on va simplement prendre son document et créer un calque que l'on remplira de noir. Et soyez sûr d'avoir comme couleurs sélectionnées noir et blanc uniquement. Ensuite rendez vous dans Filtres/Rendu/Fibres, et choisissez des réglages d'environ 50 pour la variance et 55/60 pour l'intensité. Puis allez dans Filtre/Flou/Flou directionnel à la louche 90 degrés et 150/175 en distance. Bon là si vous avez jamais joué avec, on va utiliser un truc bizarre, trèèèès utile, mais faut savoir où. Donc le but ici c'est de créer un motif. Mais ce motif doit être sans coupures (seemless), et c'est pas le cas de notre image là, puisqu'elle est créée à partir de bords. Donc on va changer l'offset vertical pour décaler le bord. Peu importe la valeur faite pour que ce soit visible et pratique. Donc Filtre/Divers/Translation. Ensuite on va « gommer » le décalage. Utilisez le rectangle le sélection avec un contour progressif de 20px, et appliquez un Flou Directionnel à nouveau. Il faudra peut être jouer sur le paramètre un peu pour que ce soit bien doux. Un petit coup de Image/Réglage/Courbes pour ne garder que ce qui nous intéresse, et un petit coup de tampon de duplication si nécessaire lorsqu'une coupure est encore un peu apparente. On va laisser ce calque de côté pour un créer un autre calque vide, puis allez dans l'onglet couches et faites ctrl+clic sur n'importe laquelle. Ignorez le message si vous en avez un, remplissez la sélection de blanc maj+backspace si c'est votre couleur d'arrière plan. Et n'oubliez pas d'annuler votre sélection comme elle est invisible. Reprenez le dernier calque créé, et dupliquez le dans un nouveau document. Allez ensuite dans Edition/Utiliser comme motif, et nommez le Pluie1, enregistrez. Vous pouvez maintenant supprimer ce document photoshop. Et voilà, on a créé le motif de pluie. Maintenant on va commencer à jouer avec.
  10. Saladdin

    Vidéos IAMAG

    IAMAG a mis en ligne des Master Classes sous forme d'abonnement sans engagement, à 7.50$ par mois... Le Netflix du digital painting ? Pas mal de grands noms du digital painting y présentent leurs techniques...
  11. Bonjour à toutes et tous. Si comme moi vous êtes une grosse feignasse, et que quand vous pouvez éviter de galérer à peindre quand il y a plus simple, vous y allez direct 😉 Vous avez sûrement dû déjà avoir à faire aux incrustations de lumières. Donc un flare kézako. C'est avant tout un effet de lentille, causé par diffraction de la lumière. Donc dès qu'il y a une lentille (œil, objectif de caméra, eau...) il y a du flare, ou lumière anamorphique (hein Grimdor^^). Et également quand il y a diffraction (atmosphère, nuage, bordures selon matière...). Je rentre pas dans les détails mathématiques, d'angle, de milieu, d'intensité, on s'en moque, nous se qu'on veut, c'est des lumières épiques;-) Pour ceux qui ont déjà essayé, en général, vous faites une recherche dans ce genre, Vous collez l'image sur votre painting en mode superposition, et roule ma poule. Que nenni, si vous voulez du contrôle et un flare plus crédible, ça marche aussi pour les effets Bokehs, il vaut mieux que ce dernier soit sur fond gris, et non noir. Pourquoi un fond gris neutre à 50% ? Parce que pour ceux qui ont suivi les explications sur les modes de fusion , vous savez que le gris neutre disparaît lorsqu'on active un mode de fusion de la famille contraste. Hors ces modes sont un mélange des fusions assombrir et éclaircir. Cela vous permettra donc de gérer votre flare dans son contraste complet, et non juste dans un sens. Vous me suivez toujours ? Je vais donc vous montrer en deux parties ce qu'on peut faire, et comment le faire. Dans un premier temps, on va rester simple en utilisant uniquement le filtre rendu halo de Photoshop, en voyant un ou deux petit tips au passage. Et dans un deuxième temps, on verra comment peindre le flare directement avec une technique toute simple qu'on peut creuser à l'infini. A la fin de tout ça normalement, vous serez toutes et tous des lumières. Ha ha... Ahem. Première étape, on va faire simple et partir d'une photo. Vous avez la solution de base, on duplique son image pour pas mettre la zone. On va chercher le filtre halo, on choisi son préféré, on vise on applique et bim : Sauf que c'est destructif, donc pas génial, au niveau contrôle et précision on a vu mieux, et surtout pour éditer derrière, bon courage. Au lieu de ça on va plutôt créer un calque de gris à 50% au dessus de son image/projet. Puis on va aller chercher le filtre rendu halo, mais vous allez me dire, comment on vise sur le calque gris ? Bonne question. On va donc ouvrir la fenêtre informations pour connaître les coordonnées exactes x et y du point de départ du flare, et se les noter ou avoir une bonne mémoire. Ensuite seulement on ouvre son filtre rendu halo, et on fait un alt+clic sur la miniature et oh magie, un menu caché qui vous permet d'entrer les coordonnées x et y de votre flare. Joie, vous remplissez, validez. Et vous obtenez ça. Jouez ensuite avec les modes de fusion contraste, lumière crue ou vive ainsi que ponctuelle peuvent avoir des effets intéressant en jouant avec le fond. L'opacité aussi. L'avantage c'est que vous pouvez jouer facilement avec la teinte ou la saturation. Par contre évitez la luminosité car vous avez un fond gris et forcément cela commencera à agir s'il n'est plus à 50% précise.
  12. https://www.youtube.com/watch?v=cJOr-U12cQs Tuto très bien foutu et essentiel pour bien intégrer une incrustation et la fondre parfaitement dans l'environnement qui la reçoit aux niveau des couleurs et des valeurs .
  13. Bonsoir a tous, Voici un une coute vidéo réalisée par l'artiste Bobby Chiu. Il y donne plus plusieurs conseils et astuces notamment, comment afficher beaucoup de références en même temps sans gêner le workflow. C'est en anglais (indeed) mais c'est vraiment pas gênant pour la compréhension de la vidéo. C'est comme un livre pour enfant on peut se contenter des images 😛 Bonne soirée
  14. Hello tout le monde, et @yun77 Ayant appliqué il y a peu une technique que j'utilise pour réaliser les rayons de lumière (god rays), à des reflets de lumière sur une eau calme. Je me suis dit que ça pourrai peut être servir à d'autre car je m'en sers pas mal et je trouve ça plutôt efficace niveau contrôle. Plus que de faire ça au brush en tous cas. En fait c'est peut être super connu comme méthode, mais comme j'en sais rien, et ben je partage 😉 Pour les besoins de la démo, j'ai pris une photo du pack gratuit de Noah Bradley, qui est déjà assez top niveau contenu, et que vous pouvez retrouver sur son Gumroad Donc, vous avez votre image, jusque là tout va bien. Ensuite vous remplissez un calque de noir au dessus. Vous pouvez le faire dans une autre valeur, mais je préfère comme ça. Vous allez chercher dans les filtres, rendu, nuages. Puis vous y retournez et faites nuages par différence. Autant de fois que vous le souhaitez (alt+ctrl+f), jusqu'à avoir une structure plutôt uniforme, ou qui vous plaît. Expérimentez. Vous retournez dans le filtres, flou, flou directionnel. Et vous orientez le flou dans la direction que vous souhaitez pour vos rayons de lumière, ou reflet. Vous passez le tout en soft light ou en overlay (lumière tamisée ou incrustation). Pareil, testez d'autre modes de fusion, les résultats peuvent être surprenants. Et vous finalisez avec un masque de fusion, et en baissant le fond, je préfère à l'opacité pour les filtres. Ensuite libre à vous d’agrandir le calque avec la transformation, le rétrécir, changer la perspective, déformer... Placer des calques au dessus en écrêtage pour retravailler la lumière. Ici simplement une solid color en incrustation pour exemple, mais c'est extrêmement souple. Le filtre nuage est absolument fantastique. On peut faire des planètes avec, des galaxies, des étoiles, les anneaux des planètes, bon des nuages aussi, et pour la 3D, c'est un excellent générateur de heightmap au final^^ Si ça vous intéresse, je pourrait faire d'autres petits tutos dans le genre sur les autres applications. 😉
  15. Salut à tous 🙂 aujourd'hui je vous propose un petit tuto sur l'outil point de fuite qui, je pense, vous ferra gagner pas mal de temps ^^ si vous avez des questions, je suis dispo hésiter pas 🙂
  16. Bonjour à tous 🙂 Aujourd'hui je vous propose un petit tuto pour créer une action/Script Photoshop qui test automatiquements les brushs de plusieurs façon ( ligne,cercle, typo, texture...) Ca permet de gagner un peu de temps ^^ @ vous lire
  17. Salut tout le monde ! En traînant sur internet (au lieu de dessiner, honte sur moi ^^), je suis tombé sur la page ArtStation d'un artiste nommé Salem Shanouha. Dans sa section tuto,il poste des vidéos et autre, sur les méthodes du dessin d'anatomie des plus grands artistes ( Andrew Loomis, Burn Hogarth, George Bridgman etc). Avec les différentes techniques propres à ces artistes dans des vidéos de plus de 40min ou il montre et explique tout étape par étape. Perso ça fait longtemps que je recherche ce genre de chose, et je trouve que c'est une mine d'information énorme ! Je vous laisse aller voir ça de plus près 😉 https://www.artstation.com/rainwalker/albums/60197
  18. Hello tout le monde ! Vu que certains l'ont demandé, j'ai réalisé un petit tutorial sur l'utilisation d'éléments photographiques dans un digital painting, afin d'obtenir des textures intéressantes 🙂 Voici le résultat : Et voilà le lien de la vidéo : J'espère que vous plaira et que ça éclairera votre lanterne 🙂 C'est une technique que j'utilise sur quasiment tous mes paintings.
  19. J’aimerais aujourd’hui partager avec vous des tips d’un animateur de chez DreamWorks – Radford Sechrist, il a travaillé en tant qu’Art Department sur Kung Fu Panda 2, Dragon 2, Megamind, et j’en passe… L’effet émotionnel véhiculé par les formes, d’accord mais c’est quoi ? Voici des images ref de Radford : Si tu comprends un minimum l’anglais, tu l’aurais compris : Les ronds évoquent le doux, le mignon, l’inoffensif, le « fluffy »Les triangles évoquent le danger, la rapidité, l’effrayantLes carrés évoquent la stabilité, la solidité, l’inébranlable Voici encore quelques autres refs pour mieux comprend de quoi Rad parle : Traduction: "Ici j'ai une grosse forme carré, il est inébranlable, inarrêtable, comme un mur de brique que tu ne peux renverser" Traduction: "Ici j'ai des formes triangulaire qui ressemblent à ça - une guêpe" Personnellement, je trouve ça excellent de comparer ses personnages à des animaux, ou à la nature, ça leurs donne plus de force. Traduction: "Au début du comic, il n'y a aucun danger, alors j'utilise un groupe de cercle" Traduction: "Son pote apparait avec des nouvelles dangereux à propos d'une sorcière" Traduction: "Quand le comic continue, j'ajoute de plus en plus de formes triangulaire, MAIS, ne laissez pas cette regle vous avoir, par exemple ceci ne ressemble pas à un chaudron classique. En gros, la règles s'applique pour tout, sauf pour les choses évidentes comme la forme ronde d'un chaudron de sorcière, le faire de forme triangulaire serait absurde sauf si c'est justifier.
  20. Bonjour à tous, Je poste un rapide tutoriel que j'ai réalisé pour @shin-san d'après son illustration de nain ( https://digitalpainting.school/forums/topic/wip-shin-san/page/14/#post-311816 ) Il existe beaucoup d'autres techniques de colorisation, mais nous nous sommes dit que ca pourrait être utile à tout le monde 🙂
  21. Bon, ben apparemment mon tuto n'a pas été validé, il y a eu un bug je pense. -_- Le tuto que je vous propose viens de la vidéo de , un super illustrateur asiatique ! je vous propose donc une traduction de sa technique en français, car le tuto vidéo est en anglais, donc chaud pour ceux qui ont du mal, cela dit, la vidéo peut vous aider, et surtout, admirez le résultat final qui est juste impressionnant de réalisme grâce à cet effet de lumière et d'ombre ! Etape 1: La lumière Ouvrez une photo d'un portrait pour le test, puis, essayez avec une de vos créations.Ouvrez un nouveau calque par dessus votre image et appliquez du noir pur avec le pot de peinture.Passez ce calque en mode "densité couleur - "Votre calque sera toujours peins en noir, mais vous verrez désormais votre image de base.Ouvrez un nouveau calque par dessus le calque noir, et passez-le en mode écrêtage (CTRL+ALT+G) ou (clic droit, calque en écrêtage)Prenez un pinceau aérographe rond doux ainsi qu'une couleur très claire, proche du blanc pur, et appliquez de la lumière sur le calque d'écrêtage.Vous constaterez que l'effet est plutôt trash, vous pouvez l'adoucir avec une gomme aérographe, ou baisser l'opacité. Etape 2: Ombre d'un objet sur la lumière L'étape 1 doit être préparée, sinon ça ne marchera pas ! Ouvrez un motif, puis, insérez-le entre le calque d'écrêtage et le calque noir "densité couleur -"Corrigez l'opacité, ajoutez-y un peu de flou si vous voulez. Admirez le résultat ^^
  22. Bonjour à toutes et à tous 🙂 Aujourd’hui je vous propose un nouveau petit tutoriel astuce sur Photoshop dédié aux secrets du sélecteur de couleurs Il dure une petite vingtaine de minutes et vous permettra de découvrir l'outil mais aussi quelques petits raccourcies et fonctionnalités un peu caché qui peuvent être utile en painting 🙂 Je vous en souhaite un bon visionnage 🙂 @ vous lire Oliviou
  23. Bonjour à toutes et à tous Comment certain le savent déjà, j'ai comme " métier" ou en tous cas l'un de ces facettes d'être formateur sur Photoshop entre autre. Je publie régulièrement des tutoriels " astuces' sur les bases du logiciel gratuitement. Je vous poste donc le dernier qui vous apprendra à paramètrer vos propres raccourcies Photoshop et personnalisé vos menus, ça peux toujours être utile pour les débutants ou les personnes qui passent d'un logiciel à l'autre @ vous lire Oliviou
  24. On se rend dans le menu Puis Image/Mode/Couleur indexée Photo 1 Fenêtre Couleur indexée on valide ok Photo 2 On recommence l’opération Image/Mode/Table des Couleurs Photo 3 Une fenêtre va s’ouvrir avec toutes les composantes couleurs De votre image Il ne vous reste plus qu’à enregistrer Votre table des couleurs En cliquant sur enregistrer Photo 4 Et le mettre dans un dossier Photo 5 Maintenant on supprimer la table des couleurs en cliquant sur OK On ouvre notre nuancier clique gauche sur l’icône des paramètres Puis charger un nuancier on ouvre le dossier qui contient la table Photo 6 On tape le nom du fichier donné lors de l’enregistrement précédent Et on clique sur charger Photo 7 Maintenant dans notre nuancier de base On retrouve la table des couleurs que l’on pourra utiliser Pour réaliser notre créa Photo 8 Enfin vous pouvez supprimer votre dossier Une fois votre travail terminé ou le garder Et dans le nuancier on clique sur l’icône De la fenêtre des couleurs Puis sur réinitialiser le nuancier Pour supprimer la table des couleurs
  25. Bonjour à toutes et à tous 🙂 J'attaque avec un troisième tutoriels cette fois sur l'outil contour de Photoshop, plein de petit options par forcément connus/utilisé qui peuvent avoir leur utilité justement Il est encore une fois découper en plusieurs parties pour faciliter le visionnage. <u>L'intro</u> <u>Présentation de l'outil:</u> <u>Exercice pratique</u> Encore une fois n'hésiter par à me faire part de vos commentaires, de vos avis, de vos critiques ou de vos demandes de tutoriel 🙂 Amicalement et Artistiquement @ vous lire Oliviou
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