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Colorimétrie en général et différence entre saturation et chroma ?


ProfGenki

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Bonjour à tous.

En ce moment je suis en plein dans les couleurs c'est super intéressant mais cela soulève plein de questions.

Jusqu’à présent je pensais que pour choisir une couleurs tout ce définissait avec trois caractéristiques :

  • Teinte
  • Valeur
  • Saturation

Seulement voilà je suis tombé sur ce thread twitter (lien) et il parle de notion de chroma, c'est censé être comme la saturation mais pas vraiment en même temps 🤔 , y a-t-il vraiment une différence utile à connaitre pour les artiste ? Ou alors c'est vraiment deux terme scientifique similaire ?

Après plusieurs recherches j'ai trouvé qu'il y avait en fait plusieurs moyen de classifier les couleurs et que chaque termes avait plus ou moins été inventé pour chaque classification.

J'ai passé un peu de temps sur ces sites la qui parle de colorimétrie  :

C'est passionnant mais est-ce vraiment utile de savoir tout ça pour faire du digital ? (je parle des systèmes de colorimétrie et comment ils fonctionnent car c'est vachement compliqué)

Voila c’était pour savoir si des artistes utilisent ça tout les jours ou si c'est juste de la culture général, et aussi pour le partager avec vous car je trouve ça intéressant. 

Modifié par ProfGenki

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Alors là bon courage @ProfGenki^^

C'est passionnant, utile dans certain cas, mais on rentre dans la physique complexe. En painting honnêtement on s'en tamponne pas mal. En matériaux PBRs en 3D ça peut commencer à avoir du sens. En image ciné et colorimétrie vachement plus, mais c'est la boîte de pandore, surtout qu'il y a des clé de chroma différentes selon où on se place.
Rien qu'en informatique ta chroma brute au niveau du disque dur sera pas la même qu'une fois traitée par le programme, ni celle sue tu vois sur ton écran. Sans parler d'espace colorimétrique.

Si tu veux te prendre la tête sur du technique qui sers en digital painting, vaut mieux creuser les couches RVB, et l'Alpha, qui ont une implication dans pas mal d'outils, et qui du coup altèrent ou permettent de manipuler la TSL. Si je parle pas de CMJ c'est volontaire, puisque c'est simplement le spectre complémentaire du RVB. 😉

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D'accord merci beaucoup, je comprends mieux à présent.

C'est sur que c'est vraiment très technique et précis, je pensait qu'il fallait commencer par la pour mieux comprendre mais ça m'embrouille plus qu'autre chose :).

Je vais regarder les couches RVB, mais tu a raison au de la de la TSL je pense que c'est un peut trop technique pour la peinture.

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C’est surtout déjà très avancé, y a pas mal de choses à apprendre avant pour pas s’embrouiller. 90% des digital painters si ce n’est plus ne mettent jamais le nez là dedans sans que ça leur manque. 
Maîtriser simplement les valeurs et la théorie des couleurs suffit. Et bien observer, utiliser des références etc. 

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Oui j'ai sûrement grillé quelques étapes ^^'. 

Ça parrait utile si vraiment on s'attarde sur un rendu plus précis. Je vais continuer l'observation et tout le reste, mais bon ça fait toujours des connaissances en plus. 

En tout cas merci pour tes réponses. 

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  • 2 weeks later...

En fait une des raisons pour laquelle il y a tant de notions c'est à cause des espaces colorimétriques et formats de couleur (informatique). À savoir une couleur peut être stockée de plusieurs manières. Je ne vais pas entrer dans les détails et me contenter de faire quelques analogies pour t'expliquer.

Dans la réalité il n'y a qu'une seule propriété qui définit une couleur: la couleur.

En informatique, les écrans peuvent projeter de la lumière colorée par pixels. Cette information doit être stockée quelque part.

Pour la stocker, les ingénieurs ont réfléchis à différents solutions. Dans tous les cas il y a un espace colorimétrique, composé de composantes, et un format, qui définit l'ordre des composantes.

Certains espaces sont simples à utiliser et intuitifs, comme par exemple le format RVB, mais pas spécialement performant pour le stockage ou a la compression. D'autres ingénieurs ont imaginé des formats plus efficaces pour ces autres cas. Par exemple le YU'V stocke la luma et la chrominance ala place des couches rouge/vert/bleue. La luma est une valeur intéressante car à fort niveau de compression, on peut retrouver une couleur proche de l'originale avec très peu de perte. Elle est donc souvent utilisé dans le monde de la vidéo. Par contre elle n'est pas facile à manipuler pour un artiste.

En ce qui concerne les formats, il s'agit de l'ordre des composantes, par exemple RVB ou BVR ou VRB, etc. Pour un espace colorimétrique aussi simple ça n'a pas vraiment de sens, mais dans le cas du YU'V, on peut gagner en réduisant la quantité de variation de la luma ou bien en faisant une moyenne sur plusieurs images (vidéo). Bref, tu l'aura compris, c'est une question de gain de performances quand une machine doit gérer beaucoup d'images rapidement.

Pour faire du DP, on a besoin d'un espace colorimétrique fidèle, le RVB est parfait pour ça. C'est bien de connaître les principaux espaces colorimétriques, mais ça ne fera pas de toi un meilleur artiste et tu n'aura pas plus de chance d'être recruté car tu maîtrises les espaces colo sur le bout des doigts (sauf postes très spécifiques, par exemple dans l'impression ou la retouche vidéo)

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Merci @vxdcxw pour ta reponse,

 

Oui je comprend que cela sert plus dans des domaines très spécifiques et que c'est juste des manières différentes d'exprimer la couleur, tout cela en fonction de ce qu'on veut le plus différencier. 

J'ai bien compris que en tant qu'artiste le système teinte saturation et valeurs ainsi que le RVB sont le plus efficace. Et cela ma motivé à acheter le livre de James Gurney Color and light qui est vraiment très bien fait la dessus. 

PS: Je suis un artiste amateur, je ne cherche pas a me faire recruter, tout cela est surtout un kiff de mec curieux 😉.

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