"[PERSO] Asclépios"
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Asclépios, est le (demi) dieu de la médecine, fils du dieu Apollon et de la mortelle Coronis. Dès sa naissance, son destin est marqué par la tragédie : sa mère est tuée dans des circonstances sombres, sur ordre d’Apollon, après qu’il ait découvert l'infidélité de Coronis avec un mortel.
(Depuis ce jour, maudits par Apollon, les corbeaux, autrefois blancs, portent le noir et sont de mauvais augure.)
Orphelin, Asclépios est confié à Athéna et au centaure Chiron. Chiron l’élève et lui enseigne l’art de la guérison, principalement par les plantes, tandis qu’Athéna lui offre deux fioles contenant le sang de Méduse : l’une capable de ressusciter les morts, l’autre de tuer. Par précaution, Apollon garde celle qui tue, laissant à Asclépios celle qui rend la vie.
Reconnu pour ses pouvoirs de guérisseur, Asclépios défie l’ordre naturel en ramenant les morts à la vie. Mais cet acte d'hybris, défiant l’autorité des dieux et menaçant l’équilibre du monde, vide les enfers de ses plus grandes figures et saura attirer la colère d'Hadès. Il implore Zeus d’intervenir. Furieux, Zeus le foudroie pour stopper ses actions.
Cependant, dans cette version, le coup de foudre ne détruit pas simplement Asclépios, il le transforme. De dieu bienveillant et protecteur de la vie humaine, il devient une force sombre, isolée dans le Tartare, symbole d'exil et de punition éternelle, se considérant désormais oublié des dieux.
Lorsque Apollon, son père, descend en enfer pour tenter de le ramener vers la divinité, Asclépios qui depuis ce lieu a pu apprendre l'histoire de sa mère choisit une voie de vengeance. Il tue Apollon, sa propre ascendance divine, pour finalement s’approprier la fiole de sang de Méduse, qu’Apollon transportait.
Cet acte, ultime défi envers l’Olympe, incarne sa colère contre une justice divine qu’il perçoit comme cruelle et hypocrite.
Asclépios est ainsi représenté sur la ruine d'un trône de pierre, enfermé au Tartare et entouré de symboles de sa nouvelle nature :
Sa couleuvre normalement enroulée autour de son bâton, symbole de guérison, devient une métaphore ironique de son pouvoir désormais corrompu et libéré du droit chemin.
Au pied de son trône repose Apollon et une couronne de laurier, dernier vestige de la gloire divine, qui repose dans un état d’abandon.
La fiole de sang est dérobée, tandis le sol du Tartare est souillé de sang, un corbeau veille comme un messager des ténèbres, narguant celui qui autre fois changea leur couleur à jamais. Un arbre mort se dresse en fond.