"[ENVIRO] La plaine des Asphodèles"
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Ce challenge est l'occasion de se démener dans une thématique passionnante, tout en rendant hommage à cette musique : https://youtu.be/9mKR7JWT_Vg
Je comprendrai si vous n'aimez pas cette sonorité orientale, mais il faut rendre à César ce qui lui appartient et reconnaître son superbe. Bref, je m'égare. Revenons à nos moutons ! Le sujet est simple :
Basile Digenis Akritas est un héros légendaire byzantin, syncrétisme de l'Antiquité grecque et du Moyen-Âge byzantin, il est l'occasion idéal de traiter la mythologie sous ce vernis médiéval souvent oublié pour illustrer la mythologie. Pour ceux qui n'ont pas eu le courage d'écouter la chanson jusqu'au bout, Digenis Akritas est l'équivalent d'Hercule, à sa mort il rencontre naturellement Charon. mais contrairement à vous et moi qui y partirons pour un aller simple, notre Héros, au calme, annonce y venir pour se reposer dans l'attente de son retour pour sauver sa contrée !
Cette confrontation est l'occasion de traiter un environnement, nos personnages restent présent pour la mise en scène mais ne sont que des focales secondaires.
La plaine des Asphodèles
Qu'est-ce que c'est ? Et bien c'est une partie des enfers de la
Mythologie, celle situé entre le Tartare (enfer que l'on connait) et les
Champs-Élysées (paradis classique), une sorte de limbe où les âmes
errent avant d'être récupéré par Charon pour traverser le marais (j'ai
décidé que c'était un marais et pas juste un fleuve) du Styx. Il y a donc plusieurs choses à expliquer :
Niveau végétation on y trouve donc un marais avec des fleurs d'asphodèles un peu partout, les cyprès sont présent car ils conservent un côté méditerranéen et aussi puisqu'un cyprès coupé à sa tête ne repousse pas, du moins en hauteur, et représente ainsi la mort. Alors bon, comment distinguer un cyprès coupé d'un non coupé ? On peut pas, surtout dans le dessin mais l'idée y est. Les saules-pleureurs, c'est pour symboliser le fait de pleurer les morts.
Le dinosaure ? C'est parce qu'il existe une sous espèce qui se prénomme "charonosaurus", le lézard de Charon, un truc stylé, que j'aime bien, et qui sur le plan scientifique vivait bien dans des environnements marécageux. En utiliser un pour tirer la barque des âmes qui pleurent, ça marche bien !
J'ai choisi cette
teinte atmosphérique crépusculaire pour inspirer le côté fin du jour, donc fin de la vie, mais aussi pour cette couleur pourpre et rouge qui symbolise le Byzance de notre Héros. D'ailleurs, son épée brisée sur la stèle d'apparition des morts veut en témoigner.