La nuit dernière j'ai eu un rêve. Ou un cauchemar.
Nous marchions le long des corridors d'une cité cyclopéenne, faite de métal et de béton blanc aseptisé. L'impossible architecture de ces lieux leur donnait un coté organique, presque vivant. Afin de tromper les systèmes de sécurité, nous étions forcés de porter en permanence des masques de peau, réalisés à partir des visages des anciens habitants. C'est pourquoi nous cherchions des corps. Les précédents occupants étaient tous morts. Ils n'étaient humains qu'en apparence, et leur peau acide faisait peu à peu fondre la chair de nos visages dessous, effaçant nos traits.
Mis en ligne le 16 Jan 2020
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