"Le Jardinier"
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Pour un crasseux, ce monde est un univers impitoiyaaaaableu. Rendez-vous compte : après plusieurs jours de "balade bucolique" sous un soleil de plomb, sans une seule goutte d'eau, voilà qu'au détour d'un couloir perdu au fin fond d'un cayon interminable se niche une oasis luxuriante.
Totalement frénétique, ces pauvres diables se ruent vers la promesse d'un salut inespéré. Faisant fi du danger, hilares, ils baragouinent des simulacres de rires hystériques en trébuchant dans leur course folle.
Malheureusement, ô rage ! ô désespoir ! ô v... enfin, vous avez compris... Ne savent-ils donc pas qu'un tel trésor n'est point sans surveillance ? Plus grand est le trésor et plus grand encore est la menace ! N'avez-vous donc rien appris de vos aïeuls, bande de loqueteux malodorants ? Comment ? Ils sont tous morts dans d'atroces souffrances !
L'histoire va encore se répéter.
La première, la petite jeune du groupe, la moins contaminée, donc la plus agile (pour une crasseuse) caressait l'espoir de toucher pour la première fois ce que les plus anciens du village appelaient un "kokeuliko". Elle s'est faite interceptée en pleine course par une grenade chimique. Elle n'a rien vu venir. Sa mort fut brutale et douloureuse quand la plante carnivore est sortie de son ventre (vous savez, comme dans Alien - le premier film, le meilleur, quoi !).
Le deuxième n'a rien su faire ! Tel un gars qui se fait carjacker son auto, il s'est fait faucher en plein dans le bide, comme ça ! Pouf le crasseux ! Cette anecdote est devenue, de nos jours une histoire drôle qui se raconte encore.
Le troisième a tenté d'amadouer le gardien, "oh, s't'eu plé, mosieur le jardinier..." c'est à peu près tout ce qu'il a pu dire avant de mourir (dans d'atroces souffrances, je t'en ai déjà parlé... Ah bon ?)
Quand au dernier, qui pensait être le petit malin de la bande, a tenter de contourner l'ennemi... Mais qu'est-ce qu'il croyait l'animal ? Qu'on pouvait la faire à l'envers au jardinier ? Pauvre créature ! S'il t'a laissé le contourner, c'est peut être pour une bonne raison. Attention, derrière toi, c'est affreux ! Gloups, le crasseux gobé comme une mouche.
Une triste histoire, je vous dis.
Pour ceux qui sont encore en train de lire, (vous êtes un peu maso quand même, parce j'écris pour ne rien dire, vous en êtes conscient ?) je sais pas vous mais moi, j'ai choisi mon camps ! C'est chez les jardiniers que je vais aller me faire recruter. M'en fou si j'ai pas les yeux comme il faut, je mettrai des lunettes de soleil. Ni vu ni connu.
Je vous ai dis que j'avais choisi de dessiner le jardinier ? Non... J'espère qu'il vous plaira (plus que ma prose en tout cas).