"Ouakakita the Gardener - Track 18: "A Perfect Day""
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Fiche technique
La brume est épaisse ce matin et la visibilité presque nulle dans la Bordure. Je connais pourtant ces lieux par coeur, mais impossible d'y voir quoi que ce soit aujourd’hui. Ougaki a sonné l'alarme 30 minutes avant que j'arrive sur les lieux de la présumée intrusion dans le Jardin. Mais j'ai beau scruter le sol en contrebas depuis mon emplacement stratégique, il n'y a rien ni personne à cet endroit. Un traqueur HS? Mal entretenu? Leur maintenance nécessite une plus grande main d’œuvre; main d’œuvre que malheureusement nous n'avons pas. Je glisse mes écouteurs dans mes oreilles du haut de mon perchoir pour en écouter ce son incroyable qui en sort encore une fois. Ce petit appareil magique que j'ai trouvé à l'âge de 18 ans dans une vieille décharge près de Masterz. Track 18 immédiatement... La matinée est vraiment parfaite elle aussi.
Quelques phalènes m'accompagnent ce matin, ça m'indique la lourde teneur en humidité qui règne dans la Bordure, que je trouve toujours cinglante et étouffante sans mon masque à gaz. Avec le temps, cette forêt sombre et incroyablement dense aux grands arbres à branches d'épines, coupantes comme des couteaux, est devenue un rempart infranchissable pour quiconque veux pénétrer dans le Jardin. Cette forêt, ce trésor en lisière du grand mur végétal extérieur, c'est notre principale protection du monde au delà. C'est un endroit que je connais mieux que n'importe qui, pour l'avoir franchi un nombre incalculable de fois dans cette vie.
Au même moment, un frétillement parcours ma plante et s’amplifie. Tout mon corps le ressent, au plus près de ma chair. Indomptable depuis les débuts de la Greffe, la plante, ma plante, reste le plus clair du temps incontrôlable et les élixirs de contrôle des Seeds n'y changent rien. Elle se place en position combat, les fleurs et les tiges glissant de mon dos et de ma tête pour m'offrir une protection et une arme redoutable. Elle sent quelque chose. Peu importe son insolence, je lui fais confiance. Nous sommes indissociables.
C'est alors que la menace appartient...