"Grondark"
Détails de la participation
Bonsoir tout le monde !
Dernier message de ma part de cette année 2022. Je vous souhaite mes meilleurs vœux et un nouveau départ vers des perspectives d’avenirs plus réjouissantes que ce que nous proposent les actualités récentes.
Voici notre participation au challenge Léonardia que j’ai réalisé avec ma collègue Eléa Nicolas.
Nous avons choisi les décors de la cité de Grondark. Sa forme d’anti-sphère et son paysage sauvage nous a inspiré. On a imaginé une école volante au dessus d’un gouffre immense creusé par les huit marteaux gravitants autour de l’édifice. La puissance de la magie gravitationnelle permet de donner l’illusion d’une cité « vivante » silencieuse flottant comme une montgolfière.
Dans un premier concept, Eléa a représenté un paysage dans une ambiance calme dans laquelle on peut admirer les ondulations architecturales des montagnes autour de Grondark.A force de marteler le sol, le relief s’est façonné peu à peu telle une mer de roches et de pierres. Rien ne pousse, tout est chaotique, rude et nu. Une première épreuve pour les futurs étudiants consistent à atteindre à pied le bâtiment en traversant ce désert minéral. En outre, ils ne sont pas à l’abri des orages et tremblements de terre dès que la machine se met en branle. La deuxième épreuve les oblige à plonger aveuglement dans le gouffre béant. En effet, des portails invisibles sont disposés précisément à l’intérieur aux quatre points cardinaux. Des squelettes d’étudiants peu rigoureux jonchent, sans doute, le fond. La troisième épreuve concerne les sélections des professeurs : on n’en sait pas plus…
Eléa s’est inspirée des déserts gris de Mongolie. Ce sont des lieux chargés d’entités spirituels de tout genre et les conditions de vie sont difficiles. Les températures varient entre le froid et la chaleur extrême. Les vents ne cessent de souffler et emportent avec eux leurs lots de poussière et de sable. Peu d’êtres humains parviennent à vivre au milieu de ces rochers multiples. Les troupeaux de yacks représentent leur principale compagnie. C’est dans cette ambiance sauvage que nous avons imaginé l’environnement de Grondark.
Le deuxième concept se concentre sur la bataille. Notamment la fin où nous ne voyons plus d’hommes ni d’armée car les marteaux ont écrasé toute forme de résistance. Le point de vue serrée nous pousse à imaginer les dernières victimes en train de fuir derrière les montagnes ou broyés sous le poids des masses. Un assassin profitant de la diversion s’approche prudemment du gouffre pour trouver l’endroit précis où sauter. Rappelons le, nous avons placé ces portails invisibles à l’intérieur de la cavité…
Nous aurions aimé en faire plus pour approfondir nos idées et nos illustrations. Nous pensions à élaboration d’une courte BD pour raconter tout ça en images. Fautes de temps et de compétences (nous sommes des mollusques en dessin) nous n’avons que deux rendus mais on espère faire mieux pour le prochain challenge !
Bonne soirée à tous et bonne année !
Eléa Nicolas et Guillaume Verpillon