Motivation or not motivation ?

[aylaura 6,162]

Comment tu as découvert le digital painting : fan-art wow en 2007

Quel est ton parcours : Le parcours d'une conceptrice maquettiste traditionnel en publicité.

Quelles ont été tes difficultés et comment tu les as surmonté : Ma jalousie ,mon envie et mon manque de confiance, je regardais les autres illustrateurs et ils faisaient si bien que je me demandais pourquoi je continue vu qu'il y en a tellement qui font mieux que moi. Tout n'est pas entièrement surmonté mais une bonne dose de "coup de pied" pour se secouer permet d'avancer.

Une situation difficile ou un moment de doute que tu traverses en ce moment ? oui mon âge...45 ans et je ne sais toujours pas ce que je veux faire ni savoir qui je suis, sauf faire du digital painting car j'aime faire de l'illustration car le tradi demande de l'espace que je n'ai pas et ne veux pas lui attribuer.

Autre… Qui débute dans le digital, souhaite en faire son métier, a mon age et se pose les même questions ?

[Stella Rinaldo 2,060]

Je n'ai pas ton âge (23 ans) mais je peux tout de même répondre à certaines questions

 

Comment ai-je découvert le digital painting : J'ai découvert le digital painting à travers les couvertures de romans que je lisais. C'est en 2013 que j'ai décidé de franchir le pas et que j'ai acheté ma première tablette graphique

 

Quel est mon parcours : Après un BAC Littéraire, j'ai fait une prépa en art appliqué et un BTS design graphique qui ne m'a pas plût mais qui m'a permis d'apprendre les bases de photoshop. Actuellement j'illustre un livre CD pour enfant mais n'ai pas de travail stable qui me permette de prendre mon envol et d'être indépendante. Je vis donc toujours chez mes parents

 

Quelles ont été mes difficultés et comment je les ai surmontées : Les difficultés étaient d'abord mon manque de confiance en moi, proche de zéro et les remarques peu encourageantes que me faisaient les autres quand je leur disais " je veux travailler dans le dessin mais je ne sais pas quel métier exactement". On me disait que c'était difficile, de garder ça de côté et de faire un métier stable et sûr le reste du temps. Le problème c'était qu'à part le dessin, et plus spécialement le digital painting je ne me voyais pas faire autre chose à part peut-être écrire des romans mais c'est le même combat difficile. Après avoir arrêté mes études pour me consacrer au dessin afin de ne plus écouter les professeurs qui nous répétaient sans arrêt qu'on ne réussira pas, que ce sera très difficile et que c'est la triste vérité, j'ai décidé de croire coûte que coûte à mon rêve de devenir illustratrice. Ma motivation est encore vacillante aujourd'hui Heureusement, ma famille me soutient même si elle me conseille tout de même de trouver un boulot "alimentaire" pour avoir au moins un revenu régulier.

 

Situation difficile ou moment de doutes que je traverse en ce moment : Ma première collaboration avec une maison d'édition pour ce fameux livre-CD destiné aux enfants. Je suis dessus depuis avril/ mai et même si j'ai toutes mes illustrations en couleurs, il y a encore des choses qui ne vont pas, qui sont à refaire, à corriger, même si il y a de bonne choses et que l'on reconnaît mon travail... Quand on passe ses journées enfermée chez soi, assise, le dos courbé sur sa tablette graphique et les yeux collés à l'écran pendant des heures... On craque. On se demande si on est vraiment fait pour l'édition, si ce ne serait pas mieux de juste dessiner ce qu'on veut, comme on veut et vendre ses illustrations à ceux qui les apprécient tel quel... C'est compliqué et ça met le morale à zéro jusqu'à ce que je me remotive à nouveau et que j'essaie de rester optimiste.

 

Voilà pour le pavé, j'espère que tu trouvera enfin ton bonheur dans l'illustration et que de belles opportunités s'offriront à toi =)

 

 

[aylaura 6,162]

Merci @stellarinaldo j'ai des doute et je vois que toi aussi, dans un sens ça me rassure et me motive, même si je n'en fait pas un métier à part entière, j'espère vraiment bien apprendre à cette école et pouvoir exprimer ce que j'ai dans la tête et le partager :)

 

Allez, on se motive et gooooo !

[Ronan Quéré-Charvy 3,401]

Sebastien Hue a claqué la porte a l'industrie pétrolière pour devenir illustrateur. ça fait 3 ans et il a la trentaine passé. Aujourd'hui il est demandé par electronic art un gros studio de jeu vidéo. Il n'y a pas de trop tard pour changer de métier. T'as des yeux des mains de la passion et de la motivation alors fonce mais fais pas les choses à moitié. Si tu réunis ces critère tu y arrivera à coup sûr!! Le milieu des illustrateurs n'est pas un milieu ordinaire. Il n'y a pas vraiment de concurances ou autre on dessine chaciun nos propres choses et donc en etant unique on peut pas avoir de concurant réel :)

[aylaura 6,162]

Tu as raison @ronan je ne voyais pas ce côté unique, mais je l'ai découvert il y a peu en regardant les challenges de la semaine où sur un même thème il n'y a pas un dessin qui se ressemble.

[Oliviou 4,152]

@ronan Seb est plus proche des 40 ans si je puis me permettre  ( pardonne moi si tu passe un jours aussi :p) et c'est l'exemple parfait à suivre, comme tu le dit il à tout quitter pour ce lancer, pour en avoir parler avec lui, il l'avoue lui même c'est pas simple au début, tu en chie, tu doute, tu rame mais au final ça paie la preuve, cette année il sort son livre, il est demandé chez adobe france pour des sessions live ou pour faire un atelier à la créative meet up en juin, et la consécration il entre dans la BDD de EA bref un exemple !

[aylaura 6,162]

Comment se débarrasser du "se noyer dans un verre d'eau"

 

ça, c'est ma spécialité, à vouloir tout faire, démarrer pleins de choses, j'ai tendance à me coincer dans mes décisions, par exemple pour cette semaine, en plus de l'inktober dont je rêvais de le faire depuis des année, j'essaye de faire l'illus de la semaine et je travaille sur le chap 4,5 et regarde actuellement les vidéos du 6 (et pressé de commencer les exercices bien entendu) Je ne compte pas toutes les petites choses de la vie qui gravitent autour de l'apprentissage du digital (courses, conduites écoles, rendez-vous multiples, ménages, planning...)

 

Me voilà avec l'envie de travailler en même temps le chap 5 et le challenge de la semaine pour passer au 6 avec la décision d'en finir avant ce week-end, résultat ? ben je ne sais plus par où mettre mon stylet !

 

Haa fichtre, comment faire ? lequel est plus important, celui de la semaine bien sûr, mais j'ai envie aussi de faire les zoziaux... je saute de l'un à l'autre ? mon illus des valeurs est à avancer aussi, je brûle d'envie de faire l'armure... et mon étude de lumière avec le bock de bière et tout ces défauts, faut que je le finisse une fois pour toute pour avancer !

 

 

Si cela vous arrive, que faites-vous ?

 

1° Vous lâchez tout, hurlez à plein poumon, fermez l'écran et décidez de ne plus toucher à l'illustration.

c'est une possibilité, j'avoue que parfois face à des frustrations, j'y ai pensé, mais chasser l'envie, elle reviens au galop (c'est pas l'envie ? c'est naturel ? ha oui?)

2° Vous allez faire un tour/jouer à un MMo ou autre/ faire du sport/regarder la TV et reporter tant que vous pouvez...

En général, je vide mon lave vaisselle, c'est un moyen comme un autre de décompresser :D puis je retourne devant mon écran.(si le lave vaisselle est fait, il y a d'autres tâche ménagères qui déstresse sauf le fer à repasser, ça ne me déstresse pas, d'ailleurs je ne repasse jamais, comment ? je suis une femme au foyer ? Vous avez deviné ça comment ?)

3° Vous vous mettez des priorité.

Ben oui, comme en agence, il y a des dates butoirs, Même si j'ai envie de tout faire, ce n'est pas forcément possible,donc je classe par ordre de priorité (même si je me sens très pressé et brouillon dans ma tête), Pour cet exemple, je vais travailler le challenge et les 2 illus du chap 5 pour la fin de semaine(en plus de l'inktober), si le week-end me le permet (agenda de ministre oblige avec 3 enfants et tous les évènements extérieurs) je vais continuer mes valeurs ou faire une pause et attaquer ça la semaine prochaine avec le chap 6.

<p style="text-align: center;">Et vous, comment faites vous pour ne pas vous noyer ?</p>

[Maxou404 1,205]

Salut @aylaura, je suis un peu plus jeune que toi (35 ans) et partage un peu ta situation (3 kids, au foyer et tente de vivre de l'illus)

 

1er obstacle : en tant que meuf à la maison, bin les taches menageres, les enfants et les repas passent avant tout, on va dire que je suis à peu près tranquille pendant la sieste du petit. Le soir, bah y a devoir conjugal lol.

 

2ème obstacle : le temps. j'en ai très peu. Donc je me mets des priorités: j'ai un projet en cours (de longue haleine, une illustration de foret jardin avec des milliards de feuilles à peindre). Quand j'en peux plus, ou que je sens que je commence à me perdre et en faire de la bouillie, je pars sur autre chose, un ptit inktober ou exo de la semaine, histoire de developper queques skills en +

 

3éme obstacle: la thune. je reve de pouvoir me payer les cours sur DPS, en mettant 50e de coté quand je peux, mais bon le quotidien toussa tu connais :p

 

4ème obstacle : le doute. la peur d'être illégitime, de pas être si douée que ça. Y a des jours où je ne fait que de la bouse, où c'est impossible de sortir quoi que ce soit de potable. Ces jours là, je dois accepter de lâcher et faire autre chose. bon c'est plus facile à écrire qu'à faire ;)

 

En résumé, beaucoup de frustration, l'impression de courir tout le temps, mais je poursuis mon rêve envers et contre tout ! En faisant attention aux murs quand même ;))

Allez bon courage à toi

[Florian Rouméas 6,523]

Bonjour @aylaura,

 

L'un des trucs qui ressort fortement dans cette impression de noyade c'est la multiplication de ce dans quoi tu te lances. On est d'accord que chacun d'entre nous a ses "devoirs" quotidiens à faire et que c'est quand on a moins de temps qu'on se rend compte qu'on en avait vraiment plus à d'autres moments. :P

 

Là ou j'ai réussi à mieux gérer cette impression de noyade (parce qu'assez facilement dans ce cas) c'est déjà en me vidant le cerveau genre assez tôt dans la journée, 20 minutes de perdues presque quotidiennement pour être plus efficace, à l'époque. Ensuite c'est en limitant à 2 à 3 engagements hors travail et vie quotidienne. Et dans ton cas, se limiter à 1 gros pole dans le cadre de l'illustration (formation) et genre 1-2 autres trucs assez succincts à côté (inktober, une illustration/sem). Et éviter de se lancer dans quelque chose qui nous épanouisse (hors quotidien toujours) pas trop dans ce genre de période de noyade. Ca m'est arrivé cette année et ça a donné une année très peu productive en dessin...

 

Personnellement j'avais suivi le conseil d'un bouquin à l'époque : écrire 3 pages/jour (15-30minutes) de tout ce qui nous passe par la tête, en y replongeant pas son nez dessus avant quelques mois. Et prendre "rendez-vous avec l'artiste" une fois par semaine par exemple. Un truc que tu aimes, qui te sort du quotidien en gros. Moi ça pouvait être me balader dans la forêt, la coline du coin, prendre des photos ou autres... Ca peut être n'importe quoi du moment que ça te sorte de tes tâches quotidiennes, aller dans une petite boutique et j'en passe.v D'un premier abord franchement je trouvais que ça faisait un peu perché mais ça fonctionne plutôt bien à terme, surtout pour l'inspiration !

 

Donc se vider la tête régulièrement d'une manière ET se changer les idées à un moment de la semaine, même si ça donne l'impression au départ qu'on peut perdre son temps ; limiter ses activités en dehors des obligations. Un autre sujet de cette partie du forum paraît assez pertinent concernant ce sentiment de noyade, celui sur le fait qu'il n'est jamais trop tard pour commencer. Il y a des méthodes genre décortiquer les différentes étapes jusqu'à nos petits objectifs etc... Ou encore ne RIEN faire pendant 10-15 min pour retrouver de l'énergie rapidement.

[IvyArt 2,089]

Pareil que toi. 37 ans bientôt, partage sa vie entre 2 job, un pour manger (Desgin), l'autre par passion (Illustratrice). Mais c'est du 80% - 20% et je voudrais plutôt que ce soit l'inverse ^^ . En même temps j'ai un chéri ancien cuisinier qui a tout plaquer pour devenir photographe sans jamais avoir fait d'étude dans le domaine. Il a eu le courage, et je crois qu'il est bien plus heureux qu'avant, même si financièrement c'est galère.  On rame toujours, et forcément mon job "alimentaire" n'est pas possible à quitter pour l'instant. Bref, y a des jours ou je souhaite tout plaquer car mes 20% d'illustrations ne remplace en tout cas pas les 20% que j'ai laissé tombé avec mon job fixe niveau financier, par contre niveau temps ça me fait des semaines à 150%, et je fini crevée. Et quand je vois mon niveau en dessin qui stagne gravement, la difficulté et le temps qu'il me faut pour m'améliorer. Et là est tout le paradox. avec mes 20% de  mandats d'illustrations, je cours quand c'est complet pour réussir à les réaliser dans les délais avec juste mes week-end, mais du coup je ne prends pas le temps de m'améliorer, ni d'évoluer... . Car ce n'est pas du tout la même démarche. Enfin, tout ça engendre de très gros moment de doute, d'angoisse, de remise en question...

 

Après, y a qu'une chose qui vient par dessus tous ces problèmes : la satisfaction. le plaisir, l'envie etc... ça m'apporte tellement de faire du dessin, que de toute manière, je ne crois pas qu'il me soit possible d'arrêter. Je me défini à travers ça, c'est ce que je suis, depuis petite. C'est ce qui à guidé mes études, fait choisir des directions, dicté mes décisions. Donc impossible de toutes manières de tout laisser tomber. Déjà mon métier c'est de dessiner. du coup j'aurais toujours un pied dedans d'une façon ou d'une autre.... Bref, comme tu le vois, je n'ai pas de solution. J’essaie juste de pas perdre de vue ce but incroyable d'être juste meilleure que le jour d'avant, la semaine d'avant, l'année d'avant, et d'espérer un jour être "fière" de ce que j'ai fait.

[Invité Guest]

Salut à tous:)

 

Moi j'ai 26 ans et bientôt papa :)youpii!!

 

Je dessine depuis que je suis tout jeune et ai toujours voulu vivre de ma passion portée par l'illustration et la bande dessinée. J'ai un cursus assez particulier car j'ai quitté l'école en 3ème pour travailler et dessiner à côté chez moi on n'avait pas les moyen d'entrée dans une école d'art et encore moins une école spécialisée.

 

A 18 ans fort d'avoir passé 3ans à réaliser qu'il faut bien travailler pour vivre, j'ai décidé de reprendre les études et suis retourné au lycée.Il m'à fallu tout reprendre de zéro, et croyez moi trouver un proviseur qui accepte un cas social c'est pas évident. Donc j'ai finalement trouvé et après trois autres années de dur dur dur labeur j'ai obtenu un BAC S.

 

J'ai fait une formation aide-soignant pour avoir un emploi stable, j'ai un toit, une famille à l'abri, on ne manque de rien. Je pratique toujours l'illustration de façon régulière.

 

C'est une chance d'avoir trouvé cette école en ligne car j'ai toujours regretté de ne pas avoir eu de cadre à mon apprentissage. Donc MERCI Spartan:)

 

Je comprend que bon nombre d'entre vous éprouve une perte de motivation par moment, c'est aussi mon cas.

 

Quand cela arrive je me rappelle qu'à une certaine époque, je me satisfaisait à simplement dessiner sur une simple feuille, un crayon une gomme, je regardais ce dessin d'une moto à une roue et je faisait le bruit à voix haute, j'avais 15 ans, j'étais un vrai gamin insouciant et j'était heureux.

 

Alors quand j'ai une perte de motivation, j'essaie de ne pas oublier ce gamin.

 

Salut à tous et courage :)

 

 

 

 

[aylaura 6,162]

Depuis que je me suis inscrite, ma motivation a changé ainsi que mon travail, cela m'a permis de voir aussi où j'en étais et pourquoi je me démotivais. A la fin de cette 'année j'ai décoré des vitrines pour Noël, c'était la première fois que je le faisais en extérieur et à l'acrylique, j'étais énormément stressé car j'avais peur que cela ne plaise pas. Et c'est là que j'ai ressenti un syndrome que je ne connaissais pas : le syndrome de l'imposteur : c'est lorsqu'on n'a pas confiance en soi et que malgré l'expérience on pense prendre la place d'une autre personne que l'on croit meilleur que soi alors que c'est faux. Une grande révélation pour moi, petite je dessinais sans plus et inconsciemment j'ai été "conditionné" pour être quelqu'un que je n'ai jamais pu être vu mon niveau scolaire, j'ai fait mes études parce qu'il fallait avoir un diplôme pour travailler (que j'ai pas eue d'ailleurs) et pour faire plaisir à ceux qui m'aime, mais petit à petit durant mes études supérieures, j'ai vraiment aimé dessiner, observer, retranscrire, comprendre les techniques, mais je me suis toujours interdit d'être ce créatif car en moi, il y avait une petite voix qui me disais, tu peux pas, c'est pas pour toi. Mais là, c'est terminé petite voix, je ne t'écoute plus, je veux être ce créatif et je ferais tout pour le devenir ! A Noël, j'ai reçu une boite d'acrylique, des pinceaux et un carnet A3. Je reprend l'apprentissage des bases en traditionnel et en numérique !