Tess Brunet 2,354 Posté(e) 21 septembre 2021 Coucou ! Je vais essayer d'aller droit au but. Je suis en école d'art et je pense avoir fait un gros Burn-out en cette fin d'année "scolaire" (vers avril/mai), en gros je me suis forcée à finir un gros projet de fin d'année alors que j'étais déjà au bord de la crise de nerf depuis plusieurs mois (mauvaise gestions des cours / des exercices / de mon sommeil... sachant que je suis EXTREMEMENT casanière, je ne sors quasiment jamais, je dessine toujours depuis le même endroit : c'est à dire dans ma piaule, devant mon bureau, avec la même vue depuis toute ces années) Du coup j'ai eu plusieurs mois pour laisser couler, j'ai essayé de réapprendre à aimer le dessin, sans grand succès car je me mettais une telle pression que, par exemple, même lorsque je dessinais sur un bout de feuille en attendant quelqu'un, je me devais de faire LE dessin de ma vie (complètement con). Evidemment, avec une telle mentalité, mon approche du dessin est devenue toxique, ce qui m'a totalement minée car c'est la voie professionnelle que j'ai choisi, et si ça ne me correspond plus alors je suis perdue. J'en viens même a me dire que le dessin n'a jamais été une passion, je ne sais même pas pourquoi j'ai décidé de choisir cette voie, pourtant c'est celle que j'ai choisi et j'ai encore espoir de me relever. Depuis quelques semaines, j'ai essayé d'être moins dure avec moi même, quand mes dessins sont moches, je l'accepte en silence, et je continue, en espérant m'améliorer petit a petit et reprendre confiance en moi. Pourtant c'est devenu une plaie, je n'arrive pas a y prendre du plaisir, du moins pas comme lorsque j'ai commencé mes études, ou j'étais vraiment ouverte et avide d'apprentissage, j'acceptais les défaites et les dessins moches, au final c'est pas grave je n'étais qu'en prépa et j'avais touuuuut le temps. Sauf que la, j'entame ma toute dernière année, et la pression n'est plus du tout la même, je me dois de tenir le coup pour rendre une sorte de portfolio/artbook de fin de cursus avec un projet qui dure toute l'année, pour être prête à l'emploi en sortant. Je sens que c'est juste une erreur de chemin, que ma façon de penser n'est pas la bonne, car quand je compare ce que je fais maintenant avec ce que je faisais il y à un an, je pense avoir progressé malgré tout. Non le problème c'est la façon dont je me juge, je n'arrive pas à m'enlever de la tête que je dois avoir un niveau pro alors que j'ai tout juste les bases, et encore. En faite, ce qui me rend profondement triste, c'est de ne plus me retrouver dans le dessin, de ne plus avoir l'envie, la passion. Il fut une époque ou je pouvais passer des heures et des heures sans compter sur un dessin 10 fois plus "moche" que ce que je fait maintenant, et pourtant j'y prenais 10 fois plus de plaisir. Fondamentalement, si j'avais un souhait, ce ne serait pas d'être "meilleure" mais d'avoir de nouveau la force et l'envie de me tromper, de recommencer, en boucle jusqu'à atteindre de nouveaux paliers. Si quelqu'un aurait des conseils pour changer cet approche du dessin, pour ne plus se mettre autant la pression et retrouver son ame d'enfant quant à l'envie de créer, chose que j'ai perdu je ne sais pas comment... Merci de m'avoir lu 🙂 (et désolé pour les fautes aha) 2 Citer Instagram - Youtube - Artstation Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neuf150 50,389 Posté(e) 21 septembre 2021 Bonsoir Tess Brunet désolé de ce qui t’arrive et difficile de te donner une solution à cette délicate question. J’espère que d’autre pourront t’en apporter. Bon brush. Citer SketchBook.app sur MacBook Pro (13 pouces mi-2012 et M2) et iPad Pro. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
William Aubert 13,632 Posté(e) 21 septembre 2021 (modifié) Bonsoir @Tess Brunet, déjà, merci pour cette démarche de t'ouvrir et de partager tes états d'âmes. C'est très courageux. J'imagine bien quelle énorme pression tu peux subir pendant tes études d'art. C'est le cas pour n'importe quel type d'études, mais c'est d'autant plus vrai pour l'art. Le dessin et l'art en général sont des disciplines plus gourmandes en énergie qu'il n'y parait. En énergie mentale, je veux dire... L'esprit comme le corps a ses limites. A cela, s'ajoute que pratiquer le dessin pousse souvent à l'introversion. Les travaux artistiques nécessitent souvent de s'isoler de longues heures, voir des jours, en s'enfermant dans un bureau les yeux fixés sur un écran. Ca n'est pas idéal pour les relations sociales et ça n'aide pas à avoir les idées claires. Mon premier conseil : Quand la lassitude arrive, il est vital de se RESSOURCER. Couper quelques jours, voir des gens, amis ou famille et surtout : parler. Pratiquer autre chose que son art pendant un moment pour se vider la tête. La sensibilité d'un artiste en fait sa force, quand il doit transmettre une émotion dans son travail. Mais c'est aussi sa plus grande faiblesse, quand ce même travail est jugé. L'artiste, tel une éponge, a tendance à prendre pour lui cette critique (plus ou moins subjective ou gratuite) alors qu'en réalité c'est seulement la prestation réalisée qui est concernée. Le pire, c'est l'auto-critique, car c'est souvent celle qui est la plus sévères. Mon second conseil : Face à l'auto-critique, arrêter d'être si perfectionniste. Etre parfaite, ne t'attirera que du stress. Il faut relativiser un maximum, sinon c'est directement ton estime de soi que prendra un coup. Finir un dessin est déjà une victoire en soit, le reste importe peu. Mon troisième conseil : Ne pas se comparer aux autres. Tu es unique et c'est la seule chose qu'il faut entendre ! Mon quatrième conseil : face à la critique des autres, je l' écoute, puis je la FILTRE : Le positif s'il y en a, je l'entends et, surtout, je le garde. Il servira de moteur pour la suite. Ensuite, le négatif. D'abord je relativise en me disant "c'est pas la mort, c'est qu'un dessin". Après J'isole les pures critiques techniques (s'il y en a) et j'en prend note pour plus tard sans me fixer l'objectif de tout résoudre impérativement sur le prochain dessin. Et le reste ? Ben quel reste ? S'il y a autre chose dans une critique, je l'entends et je l'oublie le plus vite possible. Mon cinquième conseil : soit OPTIMISTE ! Pour cela, toujours se forcer à voir le bon côté des choses plutôt que le négatif. Peut-être que ce qui te met le plus la pression est la réalisation de ton book et l'inconnu du monde du travail qui t'attends bientôt. D'abord, je pense que tu te sous-estimes beaucoup, tes travaux sont magnifiques ! Ensuite, dis-toi que de toute façon, ça n'est surement pas si primordial que ce que tu penses. Quand tu postules pour un job, il y a bien d'autres choses qui ont autant de valeur aux yeux d'un employeur qu'un book et un diplôme. Ce qu'ils vont chercher, c'est autant un potentiel, un énergie, une motivation. Encore une fois, tu es unique et ça j'espère bien qu'ils le verront. En tout cas, merci de t'être livrée ici, c'est déjà un premier pas libérateur. Je ne te souhaite que du bon pour l'avenir. Modifié 21 septembre 2021 par williamaubert 3 Citer Ploupez ici pour voir ma participation au Challenge #15 ! 🔥 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Novalistic 1,042 Posté(e) 22 septembre 2021 Bonsoir Tess ! Je souhaitais répondre à ton message en espérant que ce partage pourra t’apporter, peut-être, un début de piste ou du moins un retour pertinent à ton questionnement. Bien entendu, mes écrits n’ont aucune once de jugements et ne sont que mes interprétations à travers ce que j’ai lu donc je suis désolée par avance si je réponds à côté par mauvaise compréhension ! Alors voilà, en lisant l’ensemble de tes lignes, j’ai eu le sentiment qu’au-delà de la perte de l’envie de créer, de la motivation amenuisée, de doutes sur la voie à suivre, il est surtout question de « perte de soi-même ». Je m’explique. À l’heure actuelle, tu as sur tes épaules déjà fragilisées par une situation oppressante, une pression supplémentaire que ton esprit t’ajoute et qu’il est légitiment difficile de soutenir sans fléchir sous ce poids un jour ou l’autre. Être surmenée par les contraintes et demandes liées à ton cursus, secouée par un rythme de vie personnelle qui ne parvient pas forcément à suivre et en plus devoir composer avec des doutes déroutants et démotivants… Ca fait beaucoup d'accumulation 😞 Pour imager ton esprit à l’heure actuelle tel que je le perçois par ce que tu partages : il voit un poids encombrer tes épaules (pour reprendre ce qui est écrit : la pression situationnelle avec le rythme de vie et de travail chamboulé, des délais à respecter, des contraintes de cursus…), et au lieu de parvenir à t’en alléger, il va plutôt rajouter de la charge par la mise en place d’un cercle vicieux avec des sentiments alourdissant comme le perfectionnisme toxique et la perte de confiance, d’estime en tes capacités. En tout cas, c’est super que tu aies eu cette démarche de partager tes ressentis et demander des potentiels conseils ici. Ce n’est pas anodin si tu as mentionné le «burn-out », la « crise de nerfs » ; c’est que tu as conscience que tu es en train de tirer sur l’ambulance ! Si j’avais un unique conseil à te donner, ce serait celui-ci : Commence par te réconcilier avec toi-même ! Car si tu es déphasée avec toi-même, qu’importe ce que tu feras et avec quelle intensité forcée, tu essayeras de l’accomplir, tu ne seras jamais satisfaite du résultat et ton cercle vicieux ne fera qu’étendre son emprise sur ta bonne volonté. Insatisfaction => Perte de motivation => Démoralisation => Doutes => Sommeil perturbé => Crise de nerfs => … Selon moi, il serait important de faire un travail sur toi pour que tu puisses comprendre, redécouvrir tes besoins et tes envies. Te recentrer pour peut-être te permettre de prendre conscience que les sentiments négatifs, décourageants que tu ressens vis-à-vis de ta voie d’artiste sont peut-être dictés par un « mal-être » plus profond ou simplement plus général. Tu accumules sans pouvoir délester donc cela s’embourbe sur plusieurs plans ! Dans tes lignes, je comprends également que tu cherches à mettre un certain sens derrière ce que tu entreprends : Si je ne ressens pas de passion, est-ce vraiment la voie qui m’est destinée ? S’il n’y a pas de perfection, quel est l’intérêt de réaliser quoi que ce soit ? Si je n’ai plus l’entrain du début, est-ce que ça veut dire que j’ai perdu tout intérêt pour ce domaine ? Cela demande beaucoup de recul pour réussir à accepter le fait que la vie n’est pas uniquement faite d’un voyage de passion quotidienne, de motivation ardente assidue, de désir de productivité spontanée permanent, mais parfois laisse simplement le bateau naviguer sur une mer silencieuse, et fichtrement plate. Pourtant, cela ne veut pas dire que l’on fait fausse route, il faut simplement accepter le fait que parfois tout n’est pas aussi attrayant qu’à un certain moment où tout l’environnement offrait une motivation idéale. D’ailleurs, tu le dis très bien toi-même : " Je sens que c'est juste une erreur de chemin, que ma façon de penser n'est pas la bonne, car quand je compare ce que je fais maintenant avec ce que je faisais il y à un an, je pense avoir progressé malgré tout. Non le problème c'est la façon dont je me juge, je n'arrive pas à m'enlever de la tête que je dois avoir un niveau pro alors que j'ai tout juste les bases, et encore." Cela semble aller au-delà de tes questions de vocation, revenant à cette pression écrasante que tu te mets sur tes épaules et qui t’emporte dans le fameux cercle vicieux. Il y a deux choses que je souhaiterais te conseiller. 1. Envisage de te faire soutenir par un professionnel de la santé. Et attention, je planterai une pique bien affûtée dans le derrière de celui qui te fera croire que demander de l’aide est un signe de faiblesse ! Non, plus sérieusement, pour avoir longtemps été butée à garder mes tracas pour moi-même en mode « C BON JE GER TOUTE SEULE G PA BESOIN DE PERSON », je peux dire que le fait d’avoir été aidée par un pro m’a permis de prendre un recul que je ne pouvais pas avoir toute seule. C'est un atout inestimable pour pouvoir faire un travail sur soi. 2. Retravaille tes objectifs en félicitant des plus « petites victoires » qui te sont personnelles ! L’idée est de voir plus petit pour te satisfaire sur du long terme. Et cela ne veut pas dire oublier son objectif final. De ce que tu écris, ton objectif est clair pour ta dernière de cursus : atteindre un niveau professionnel pour être prête à l’emploi. C’est un projet super et ambitieux, mais mollo l’artichaut ! Si tu fonces tête baissée sans écouter ton corps, ton esprit en te mettant cette énorme pression qui va te saigner corps et âme, tu vas y laisser des plumes et ça, aucun projet aussi chouette soit-il n’en vaut la peine ! Donc lève le pied et fixe-toi des objectifs plus réguliers. Mais pas uniquement que dans un objectif professionnel ! Admettons : Tu te mets au moins 1 objectif hebdomadaire dans 3 thèmes différents que tu choisis selon tes besoins et 1 challenge mensuel général. Par exemple. Mon challenge du mois : « Avoir pris du plaisir à réaliser 3 de mes travaux. » ou « Avoir étudié et compris telle ou telle technique que je souhaitais perfectionner ». Challenge de la semaine du lundi 27 septembre au dimanche 3 octobre : Thème 1 = Ma santé : « Cette semaine, je vais essayer de me coucher au max à 1h du mat et de méditer au moins une fois. » Thème 2 = Mon défi pro : « Cette semaine, je dois faire au moins un dessin en moins de 30mns et parvenir à avoir un œil moins perfectionniste-toxique dessus.» Thème 3 = Mon défi perso. « Cette semaine, je fais un croquis d’un nouvel aménagement de mon espace de vie pour le réaménager la semaine suivante. Du renouveau !» Voilà l’idée. Tu dois fêter ces victoires-là, car elles fondent le chemin même sur lequel tu avances vers ton objectif d’avenir donc il ne faut jamais les sous-estimer. Et surtout, ce n’est pas parce que tu n’es pas arrivée à remplir l’un de tes objectifs que tu dois te flageller et te démotiver. Au contraire, c’est à ce moment-là qu’il faut prendre du recul, s’écouter et se questionnant sur le « bon, pourquoi je n’ai pas réussi ? Et comment puis-je faire pour réussir dans les semaines à venir ? ». Fais un point chaque semaine, questionne-toi sur tes besoins, mets-toi de nouveaux objectifs progressivement ou réévalue ceux avec lesquels tu as besoin de plus de temps. Décharge petit à petit ce poids sur tes épaules, mets à profit le temps que tu as en t'allégeant de cette pression d'une façon aussi bénéfique que productive. Et puis permets-toi de te dire que si tu ne te sens pas prête à rentrer dans le monde pro à la fin de ton cursus, tu es en droit de repousser ce moment-là jusqu’à juger l’être. Dans tous les cas, n’oublie pas de prendre soin de toi avant tout. Trouver l’harmonie parfaite avec soi-même n’est vraiment pas quelque chose de simple. Bon, je vais clôturer ce pavé, au vu l'heure j'ai l'impression de faire du non sens absolu, haha. En tout cas, je te souhaite le meilleur pour la suite ! Nova 4 Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neuf150 50,389 Posté(e) 22 septembre 2021 Eh bien Tess, voilà de bonnes pistes qui j’espère t’aideront à passer ce cap. Bon brush. 2 Citer SketchBook.app sur MacBook Pro (13 pouces mi-2012 et M2) et iPad Pro. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mao Mornity 26,932 Posté(e) 22 septembre 2021 Salut @Tess Brunet Aïe aïe, pas facile ce genre de périodes, et je te rassures t'es loin d'être la seule à qui ça arrive, et c'est déjà bien de crever l’abcès avant que ce soit trop tard. Y a déjà eu pas mal de bons conseils au dessus, et c'est effectivement parfois plus simple de trouver des ressources au dehors de l'école, où parfois les camarades acceptent peu ou renfrognent eux même la pression pour pas perdre la face. Je sais plus qu'elle école tu fais, mais il me semble que tu es sur Bordeaux non? Hésite pas à me sonner sur Discord si tu veux en parler, ou si tu souhaite qu'on se croise à l'occase autour d'un café ou une bière pour échanger de visu 😉 2 Citer Retrouvez mes travaux sur Mon Site / Artstation / Instagram / Youtube - Mon studio Magic Machine Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tess Brunet 2,354 Posté(e) 22 septembre 2021 Oooh merci à tous pour vos réponses .. ! Effectivement ça fait quelques temps que je pensais créer un sujet pour mettre à plat mes soucis, mais j'ai été tellement négative vis-à-vis de moi et des autres ces derniers mois que je ne me trouvais plus légitime de raler une nouvelle fois. Pourtant bordel ça fait du bien ! En effet au delà d'un "simple problème d'art" je me suis totalement perdue et j'essaye de retrouver qui je suis, ou je vais, comment y aller etc ... L'idée d'aller voir un professionnel n'est pas bête en soi, ça m'a déjà énormément aidé par le passé lorsque j'ai commencé ces fameuses études d'art justement ! Une chose qui me fera du bien, je pense, est d'appréhender le dessin autrement + me fixer de petits objectifs pour continuer à avancer, ne plus faire en sorte que chaque dessin doit aller dans le sens de faire un nouveau michel-ange (quelle connerie ça aussi). Retrouver le plaisir et la légèreté que j'avais vis-à-vis du dessin, comme lorsque j'avais 8 ans et que je dessinais de magnifiques princesses à l'anatomie douteuse et aux robes arc-en-ciel (oui oui). Bref je vais relacher du leste et garder en tête vos precieux conseils pour essayer d'aller de l'avant ! Merci encore, vous êtes au top 🙂 2 1 Citer Instagram - Youtube - Artstation Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teo Lehog 9,470 Posté(e) 23 septembre 2021 Salut @Tess BrunetJ'arrive un peu apres la guerre, mais c'est un sujet super intéressant/important, il y a deja des supers conseils au dessus sur lequel je suis 100% d'accord. De tous les problèmes et difficultés que tu énonces, je pense que ce qui doit rester prioritaire dans tous les cas c'est ta santé, c'est une priorité et il y a un vrai risque de tomber dans des effets de boules de neiges, de plus en plus difficile à gérer, jusqu'à que tu sois totalement dépassé et que ca puisse devenir encore bien plus grave. Donc avant toute chose, ca vaut le coup de faire un point sérieux sur ca, quitte à devoir te faire arrêter et ne pas aller à l'école pendant plusieurs semaines ou plus (je sais que ca fait peur, mais si t'en es à ce niveau là, c'est important et faut que tu prennes soin de toi) Je rajouterais que meme si tu t'en rend compte, tu dévalues bcp ton travail, d'après ce que j'en vois et d'un point de jeune illustrateur pro, y a des trucs vraiment bon qui pourrait être des commandes pro et t'as bien plus que "juste des bases". Au niveau du Concept art, je suis moins à même de juger, mais t'as des idées et des designs qui sont intéressants et tu arrives à les présenter avec un bon degré de finitions. Tu as encore une année pour progresser à ton rythme avec ton école, et au pire si tu début d'activité n'est pas directement dans un studio et que c'est un peu retardé, c'est pas très grave tu y arriveras surement assez rapidement 😉 Pour la question de toxicité avec le dessin, je comprend tres bien ton problème, et c'est une question épineuse. J'ai pas de solution miracle, je peux te conseiller d'essayer de voir et trouver si t'as d'autre hobby/passion dans lequel tu peux t'investir qui te font vraiment du bien, qqc qui te ressource vraiment. De mon coté j'essaye aussi de trouver un entre 2, qqc qui se rapproche du dessin et pour lequel je n'ai pas de pression pas d'angoisse, une sorte de jardin ou je sais que quand j'ai pas d'inspi, j'ai pas envie de me prendre la tete sur des illus, de galérer sur des concepts ou de bosser des exos prise de tete, je peux faire ca et retrouver un peu une sorte de plaisir plus enfantin de quand j'ai commencé à dessiner. Il y a quelques années c'était de faire de la peinture abstraite, c'était tres agréable et ca me relaxais beaucoup. Et maintenant c'est des études de croquis au bic, c'est dans ma zone de confort et je prend vraiment du plaisir en dessinant et sans me prendre la tete. J'espere que ca peut t'aider un peu, bon courage à toi pour cette période difficile, j'espère que les choses vont s'améliorer pour toi 1 1 Citer J'ai commencé à live sur Twitch, hésitez pas à me faire un coucou -- Twitch--- Fais moi un coucou là bas si tu veux voir plus de mes travaux Instagram - ArtStation - Twitter - DeviantArt Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.