Challenge #16 WIP Etictac

[etictac 15,562]

Bonjour, 

je m’y prend à la dernière minute comme d’hab et je ne sais même pas ou je vais…

voici mon personnage MASHA (AKA Smash)
 

➤ APPARENCE

Une silhouette frêle sans cesse emberlificotée dans des tas de vêtements saturés, une mine marbrée de quelques indicibles tâches de rousseur, et un regard grand ouvert sur le monde, perles d'azur pétillantes que l'on pourrait souvent croire perchées. Masha tient à des mèches courtes, pour que le vent ne puisse pas lui gâcher la vue. Sa posture est souvent tranquille, comme si elle se fait happer par le monde tout entier, ou qu'elle tentait de le happer elle-même, qui sait.

Aucune robustesse dans des muscles qui n'ont pour ainsi dire jamais rien soulevés, ni aucune réelle adresse dans des mouvements souvent désynchronisés. Au moins, elle sait se faire petite, toute petite, si petite qu'on pourrait l'oublier. Avec ses minuscules doigts habitués aux archets de violon et  aux enclencheurs d'appareils à polaroïd toujours sur sa personne au même titre que son sablier.

Lorsqu’elle joue du violon, toutes les ombres et ondes négatives disparaissent pour laisser place à un monde féérique annihilant toutes velléité belliqueuse (super pouvoir dont elle n’est même pas consciente). Masha est donc, bien malgré elle, une super héroïne.

La voix claire ne s'élève pas beaucoup dans le monde. Elle est pourtant capable de crier. Quand les émotions débordent, Masha aime faire vibrer ses cordes vocales sur tout le domaine Dickinson. Au moins, comme ça, on ne risque pas d'oublier qu'elle existe.

➤ CARACTÈRE

Naïve et assurément perchée, Smash n’a pas la moindre idée de la manière dont son père à fait fortune, ni la moindre connaissance des réalités de ce monde. Le sien est baigné de lumière, et de jolies couleurs. De magie, et de moments épiques, kaléidoscopiques, qu’elle collectionne en centaine de polaroïds sur tous les murs de sa chambre. Les visages changent sans cesse de noms, les noms sans cesse de visages. Les objets prennent vie dans la pénible obscurité, pour mieux se mourir en pleine journée. Rien n’a de sens dans l’esprit de la jeune Dickinson, ou plutôt tout en a, légèrement incliné vers un horizon qu’elle seule peut percevoir, ou problématiquement retourné dans une symbolique qu’elle aime parfois murmurer à qui veut bien l’entendre. Rien n’a réellement de valeur, que la béate surprise de chaque seconde qui s'écoule inlassablement vers la suivante.

Je suis en phase de recherche de compo pour mettre en avant mon héroïne, pour qui j’ai choisi les mots de sereine et colorée. Mais là je rame sévère…