Soleya La cuisinière des 2 mondes

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Vous retrouverez ci dessous les images de mon WIP étapes par étapes ainsi que le lore de ma participation pour le challenge DPS :

Autrefois crainte comme une sorcière impitoyable, Nyx, grande prêtresse des morts et de la résurrection, régnait sur les nécropoles du monde entier. Sombre, glaciale, toute-puissante, elle commandait aux cadavres et parlait aux ombres. Elle fut un fléau pour la faction de la lumière. Mais après près d’un siècle et demi de rituels macabres et de solitude froide, elle s’est lassée. Non pas du pouvoir, mais du vide. De l’absence de goût, de chaleur, de lien. C’est alors qu’elle a tourné le dos à la magie noire… pour s’ouvrir à une passion qu’elle n’avait jamais osé suivre : la cuisine spirituelle. Elle ouvre alors une auberge, quelle tiens désormais sous le nom de " Soleya La Cheffe des 2 mondes"

En effet, entre mortels et immortels, son auberge aux d'apparence miteuse se dresse désormais comme un havre incandescent dans la nuit de la guerre. Le feu de son fourneau ne s’éteint jamais. Et sa magie, jadis destructrice, n’est plus que du pain béni : elle soigne les faibles, encourage les pitoyables, guide les âmes errantes. Là où jadis elle décomposait les vivants, elle crée désormais de quoi faire tenir debout ceux qui vacillent. 

Car faire le mal était facile, disait-elle. Mais faire le bien ? Créer, accueillir, nourrir ? C’est infiniment plus difficile. Et infiniment plus gratifiant. Dans l’effort de panser les cœurs plutôt que de les briser, elle a trouvé un défi véritable. Dans ses ragoûts au thym mystique, dans ses pains aux graines de cendres, elle insuffle toute son âme, afin d'apaiser celle des autres.

Les soldats tombés reviennent parfois, non comme spectres vengeurs, mais comme convives. Ils s’assoient dans un coin tranquille de la taverne, mangent en silence, puis repartent — parfois pour combattre une dernière fois au nom de la lumière… parfois simplement pour trouver enfin le repos. Il arrive aussi que des ennemis de l’Ombre passent sa porte sans le vouloir, attirés par l’odeur, ou la chaleur. Et parfois, ils en ressortent changés, comme lavés de quelque chose qu’ils n’arrivaient plus à nommer.