Illustration d'un jeu de société

[nadel 139]

Bonjour tout le monde,

J'ai pour objectif de devenir illustrateur dans le domaine du jeu de société. Pour y arriver, j'ai décidé d'en illustrer un 🙂 C'est la première fois que je me lance dans un projet de cette envergure. J'ai décidé de partager cette expérience ici pour plusieurs raisons : d'abord parce que je serais ravi d'avoir vos retours. Ensuite, j'ai parfois du mal à me motiver à dessiner, je pense qu'ouvrir ce post me motivera à l'alimenter. Et enfin, je me dis que ça pourrait intéresser certains d'entre vous de découvrir le process.

On commence avec le pitch :

 

Citation

1932, Prison de Steelcover

Un grondement sec fend le silence de l’aube : la sirène hurle, les projecteurs s’allument un à un, déchirant l’obscurité. Les chiens s’agitent, et dans un chaos soudain, les gardiens courent, hurlent, s’arment à la hâte. Quelque chose ne tourne pas rond. Non... quelque chose a disparu.

Le prisonnier 404. Le pire des cas. Un esprit retors, un maître de l’improvisation. Et contre toute attente, il a réussi l’impensable : fausser compagnie à tout un système carcéral.

L’heure n’est plus à la honte. L’heure est à la traque.

Il ne peut pas être loin. Mais chaque seconde compte.

Autour de vous, ce ne sont ni des soldats, ni des héros de romans noirs. Juste des employés. Des gardiens fatigués, des standardistes tirés du lit, un cuistot en tablier, un mécano au visage noirci par la graisse — tous debout, mal réveillés, la peur dans les yeux et l’adrénaline pour seul carburant. Des gens normaux, soudain plongés dans quelque chose qui les dépasse.

Pas de plan. Pas de renforts. Juste cette certitude glaciale : s’il s’échappe, tout s’écroule.

Le prisonnier 404 n’a pas seulement fui sa cellule. Il est parti avec des documents confidentiels. Des rapports, des preuves, des choses qu’il n’aurait jamais dû voir — encore moins emporter. Des éléments capables de mettre à nu tout ce que la direction a tenté d’enfouir depuis des années. Si ces données tombent entre de mauvaises mains, ce ne sera pas seulement la fin de vos carrières. Ce sera l’effondrement total de Steelcover.

Alors vous courez. Parce qu’il faut l’arrêter. Pas pour la justice. Pas pour la gloire. Mais parce qu’au fond, vous savez tous que s’il disparaît... vous tomberez avec lui.

Peu importe les règles. Peu importe les moyens. Cette chasse-là, vous ne pouvez pas vous permettre de la perdre.

Que la traque commence !

Parmis mes inspirations, je pense évidemment à cette période de prohibition aux US pendant les années 30 avec des bandits comme Al Capone, Bonnie & Clyde ou encore Dillinger. Concernant les artistes, j'en ai choisi de l'époque concernée, à savoir Leyendecker, Norman Rockwell ou Max Fleisher. Je vais aussi m'inspirer de plusieurs films : The Grand Budapest Hotel, La ligne verte, O Brother where art you ? et Shutter island (même si l'époque traitée n'est pas la bonne : 1954).

Mais je voudrais également conservé un aspect comique et burlesque au jeu. Un peu à la manière de "La Grande Vadrouille" qui traite d'un sujet sérieux mais avec humour.

Je posterai ici mon avancement le plus régulièrement possible 🙂

---

La première étape a été de lister tous les éléments à illustrer et de mettre un peu d'ordre dans mes idées avec ce schéma centré.

Modifié il y a 12 heures par nadel

[Neuf150 4,765]

Salut  Nadel, voilà un projet intéressant et exigeant. Bonne suite.

Tu devrais mettre le texte "citation" en blanc pour une meilleure lecture. Bon brush. 

[nadel 139]

Merci @Neuf150, c'est corrigé pour la couleur 🙂

Voici mes premiers croquis, j'ai commencé par les fiches du fugitif et des matons. Je voudrais d'abord imaginer tout le jeu avec ce genre de croquis pour vérifier que tout fonctionne ensemble. Que chaque élément soit cohérent sur tous les supports. Je pense aussi créer une dualité entre ce qui se passe dans la prison (plus sombre) et l'extérieur (plus clair).