[FOMW] - Challenge #20 - WIP 2

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Hello tout le monde !

Merci pour ton message @Nikles, ça fait toujours plaisir un petit coucou ! ❤️

Effectivement, le temps presse !

Eh bien après moult aventures photographiques, mathématiques, vectorielles, expérimentales et compositoires (🤭) j'ai figé les lines de mon perso, une compo, un mood général et une base de coloration pour le perso.

Ci-dessous la base de colo et la succession "finale" de poses pour mon Hayabusa, je posterai tout le reste du bazar plus tard, de façon bien ordonnée ^^

[Nikles 5]

Ah super, dernière ligne droite, amuses-toi bien👍😉

[m_sea 43]

Trop bien tu as bien avancé!!! C'est super l enchaînement des poses!!! Trop hâte de voir le finish!!!! Have fun sur la fin 💪🏻💪🏻💪🏻!!!!

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Bon, c'est parti pour un point sur toutes les étapes réalisées depuis mes derniers posts.

1. Recherches maths/physique
Je voulais m'assurer que les poses aient des tailles relatives plausibles, au vu des distances supposément parcourues par Hayabusa dans l'illustration.
Après des recherches infructueuses, je suis reparti de la formule de la taille angulaire, j'ai pris des mesures dans mon jardin et je suis retombé par hasard sur la bête formule de Thalès ^^'
Tout ça m'a pris deux jours x)

Détail de la démarche empirique ci-dessous pour les curieux.ses ^^

Citation

Question :
Comment estimer la taille perçue d'un objet en connaissant sa taille réelle et sa distance à l'observateur.ice ?

Définition du concept trouvé :
Seul concept identifié comme pertinent après recherches obstinées de formules/relations entre taille perçue et distance : 
Taille angulaire (δ)
La "taille angulaire" ou "taille apparente", utilisée notamment en astronomie/cosmologie est définie, dans une version simplifiée, par la relation δ = d/D.
Pour d étant la taille réelle de l'objet observé, et D la distance entre observateur.ice et l'objet.

On sait donc que la taille réelle et la distance observateur.ice sont liées par la taille angulaire.

Limites du concept :
1) Il s'agit d'un concept difficile à mobiliser pour le.a dessinateur.ice, dans la mesure où on ne le voit pas, il n'apparaît pas directement dans le processus de desin d'une scène/environnement/personnage/etc.
2) Il n'inclut pas la notion de taille perçue, soit la taille de l'objet perçue par l'observateur.ice pour une distance donnée.

Solution empirique trouvée :
Choisir un objet à taille réelle pertinente pour le dessin à réaliser.
Mesurer la taille perçue de cet objet à différentes distances, en tenant une règle à bout de bras et en étant face à l'objet.
Ainsi, on sait qu'à x mètres d'un objet mesurant y mètres, on perçoit cet objet comme mesurant z mètres.

Démarche exploratoire :
À partir des données empiriques, peut-on trouver un lien entre la taille apparente, la distance et la taille perçue ?
Peut-on trouver une constante ou un facteur qui, associé à la taille réelle, nous donnerait la taille perçue ?

En observant les données, on note que la taille apparente et la taille perçue donnent des courbes de type logarithmique.

Par la suite, on décide de mettre en relation des concepts jusque-là indépendants, en l'occurrence :
Qu'obtient-on si on calcule l'évolution du rapport taille perçue sur taille apparente ?
Et là, bingo !
À ma grande surprise (je ne suis pas mathématicien pour un sou), on obtient une droite quasi-constante, de valeur 0.714 !

Conclusion
En repartant de la formule bien connue de la taille apparente :
δ = d/D

Et en y ajoutant la nouvelle formule :
t/δ = 0,714 (avec t = taille perçue)

On obtient : 
t = 0.714*δ
Soit t = d/D*0,714

On est parvenu à trouver une formule reliant taille apparente, taille réelle, distance, et surtout taille perçue !!

Cerise sur le gateau :
Il s'avère que la constante 0.714, n'est autre que... la distance entre ma pince pouce/index et ma clavicule !
Donc chacun.e peut remplacer par la longueur de son bras et obtenir les tailles perçues (spécifiquement par soi-même) d'un objet selon sa taille réelle et la distance d'observation !

Reality check :
Cette formule n'est autre qu'une équivalence du très prosaïque théorème de Thalès... Appris au collège x)

 

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2. Recherches de compo
Avec pour objectif principal l'atteinte d'une succession de poses la plus claire possible, épurée (ET stylée).
Je me suis appuyé sur d'innombrables photographies de moi dans des postures improbables ^^
Entourées en rouge les photos de recherche pour les poses de Hayabusa, et entourées en violet celles pour les ennemis.

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3. Approfondissement du narratif
Plutôt que d'avoir simplement un massacre inexpliqué sur une plage, j'ai ajouté l'idée que Hayabusa et son équipage ont tendu une embuscade à des soldats de la marine anglaise ayant débarqué sur une île.
Donc 2 bateaux seront sur l'image, celui d'Hayabusa et celui des anglais.
Le bateau d'Hayabusa se découvre pour les soldats anglais sur la plage, tandis que leurs camarades sur le vaisseau principal tentent de les prévenir.

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4. Recherches diverses
    Armes
J'ai choisi l'alliance d'un sabre court et de plusieurs pistolets, typique des pirates.
Pour le délire, je leur ai donné des noms japonais :
- Hikisaku (引き裂く = déchirer/séparer) : le sabre court
- Pachikuri (ぱちくり = cligner des yeux de susprise) : un flintlock pistol miniature, rangé dans sa ceinture, à peine visible pour surprendre les ennemis
- Futagokoro (二心 = duplicité, traîtrise, perfidie) : un musket (caliver/matchlock) qui reste accroché à sa hanche gauche quand il tire depuis des positions improbables, en plein milieu d'une acrobatie par exemple.
- Joushi (情死 = double suicide d'amants) : un double canon, rare pour l'époque

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    Tatouage
J'ai eu envie de rajouter un tatoo à Hayabusa, donc je me suis renseigné sur les masques de démons présents dans le théâtre japonais (Noh).
Éléments culturels : J'ai choisi le masque de Shinjya, un esprit vengeur qui représente des femmes consumées par la jalousie et la colère, et indirectement, les histoires d'amour tragiques.
Sens pour le personnage : Hayabusa pense avoir une relation privilégiée avec la mort, il la voit comme son amante, qui attend impatiemment qu'il la rejoigne. Mais il la rejette sans cesse, tuant d'innombrables ennemis et les envoyant la rejoindre à sa place. À chaque nouveau meurtre, il attise la colère de sa promise, tout en se rapprochant de sa propre fin. Ci-dessous, réf et interprétation

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    Bateaux/pirates japonais 
Recherches sur les bateaux japonais/pirates du 16-18è, et sur les wakō, pirates japonais et plus généralement d'asie de l'est.
Bateaux de type jonque (junk/djong en anglais), hybridés avec des caractéristiques de navires occidentaux comme des voiles carrées.
J'en ai choisi un plutôt traditionnel, plus petit et maniable, ce qui colle au style des wakō et de Hayabusa.

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    Systèmes de communication
J'ai cherché les systèmes de communication utilisés au 18è, pensant aux fusées de détresses que le bateau anglais pourrait utiliser pour prévenir les marins débarqués que des pirates étaient en approche.
Résultat, pas de fusées de détresse, mais un code à base de drapeaux, le Popham System (1799)
198 : Danger.
203 : Death. Died. Dying
249 : Ennemy. Ennemies
738 : Retreat.

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    Drapeaux
J'en ai profité pour me renseigner plus longuement sur le Jolly Roger (le classique drapeau pirate) et les drapeaux en général, afin de designer celui d'Hayabusa.
Résultat : Un drapeau au fond rouge qui signifiait "pas de quartiers", avec des armes qui signifiaient la mort. En l'occurrence, l'alliance d'un sabre court de shinobi avec un genre de musket utilisé au 16-17è siècle (le mélange des genres pirate et ninja propre à Hayabusa).

 

Edit: Et bien sûr, le drapeau anglais de l'époque :

Modifié il y a 5 heures par fomw