Dans les bidons-villes nomades, vastes étendues de sables, de déchets et de ruines, les crasseux consolident leur campement. Une tempête radioactive est aux portes du cantonnement.
Vous pourriez croire que c’est un désastre mais les nomades, bien qu’il en connaissent le danger, savent aussi que sans ces tempêtes, il ne pourraient pas survivre.
En effet, aussitôt déposées les poussières radioactives sont récoltées minutieusement pour être réutilisées comme source énergétiques et parfois même comme énergisants purs dans divers cocktails concoctés par leurs soins (vous avez sans doute déjà entendu parlé de cette boisson énergisante verte fluo, c’était quoi son nom déjà, monst** ??).
Les crasseux s’y sont accommodés mais pas sans traces, puisque malformations et putréfactions radioactives ont marqué leurs corps à jamais. Certains se sont même vu pousser des ailes tandis que d’autre ne peuvent s’empêcher de sauter comme des lapins.
Outre cela, les nomades sont connus pour leurs raids barbares et opportunistes ; seul moyen pour eux de récolter des vivres. La radioactivité importante nuisant au développement neuronal, il est en effet plus facile de taper sans réfléchir, que d’établir des règles sociétales progressistes...
Pour chaque expédition, le matériel de transport se résume aux grandes toiles, leur servant de toitures. Le désert seul, contenant suffisamment de structures abandonnées pouvant servir de support.
Schema sur les intentions (2 ème image)
Mis en ligne le 27 Jun 2022
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