Seiz Enka

@seizenka

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À propos de moi

Bonjour! おはようございます。 Mon nom d'artiste est Seiz Enka. On me retrouve aussi sous le nom de Seizenka. Mon enfance démarre avec deux passions : les chevaux et le dessin. J'ai appris l'équitation à 2 ans et le dessin à 5 ans. Pour l'anecdote, je venais d'emménager dans ma nouvelle maison à Courcelles à l'âge de mes 5 ans. C'est à ce moment-là que j'avais envie de voir un dessin. Je ne saurais pas vous dire quel a été le déclic mais j'en voulais un absolument et donc j'ai demandé à ma mère de me faire un cheval. ( on est pas loin du Petit Prince "Dessine-moi un mouton". 😄 ) Quand j'ai eu son dessin, je l'ai regardé et je n'ai pas aimé. Je m'en souviens très bien, ce sentiment d'insatisfaction vis-à-vis de ce dessin. C'est à ce moment-là que j'ai dessiné pour la première fois, j'avais eu l'envie de faire un cheval moi-même et qui ne plairait qu'à moi. Je lisais beaucoup de livres sur les chevaux alors je dessinais en observant les photos. J'ai continué ainsi pendant des années, je créais des histoires et des personnages. Jusqu'à l'adolescence, mon monde était influencé par les animés, la musique et les films. J'étais, je le suis toujours, une grande fan de Bleach et de la série Avatar ( the last airbender et Korra ). Au fil du temps, je me voyais évoluer mais j'ai fini par saturer au point d'arrêter de dessiner pendant quelques années. J'ai fait une pause car je me mettais trop la pression, je voulais tout apprendre parfaitement et rapidement. Par exemple, je voulais apprendre l'anatomie par moi-même, car j'ai toujours été autodidacte, mais je ne me rendais pas compte qu'il fallait du temps, se laisser le temps d'intégrer les nouvelles informations et de s'entrainer. Je me reposais beaucoup trop sur ma facilité à dessiner et je m'étais laissée submerger par tout ce qu'il y avait à apprendre mais surtout que j'avais l'impression que je n'arrivais à rien et que ce n'était pas pour moi au final. Même si je pensais ça, j'arrivais toujours à dessiner un petit croquis d'un cheval ou autre sur mes feuilles de cours dès que mon esprit était ailleurs. J'ai terminé mes humanités en tant que technicienne en infographie. C'était un domaine dans lequel j'ai très mal démarré : je détestais ça. J'étais venue en art parce que j'adorais dessiner et créer. L'infographie était un cours qui prenait petit à petit de la place dans mon cursus alors j'ai pris sur moi et je m'entrainais davantage à la maison. J'ai fini par m'y faire jusqu'à même apprécier car cela m'a permis d'être plus polyvalente et flexible. Ces études m'ont permis de toucher à tout : à la photographie, sérigraphie, dessin nature, dessin technique, histoire de l'art, composition création et l'infographie. Durant ces années-là, mon père m'avait offert ma toute première tablette graphique, une Trust de 24' sans écran. C'était perturbant de dessiner là-dessus au début mais j'ai très vite accroché et je me suis amusée à utiliser des brush pour la première fois sur Photoshop. J'avais en même temps découvert le digital painting et c'est en faisant mes recherches que j'étais tombée sur des références comme DeviantArt, l'école de mangaka EIMA et Spartan. De loin que je m'en souvienne, j'ai toujours suivi de loin le monde du digital painting et les artistes sur les réseaux, en admirant en silence, avec une envie au fond de moi de vouloir faire la même chose. Avant la fin de ma dernière année de secondaire, nous avions visité avec la classe les studios d'animation DreamWall et KeyWall à Charleroi, berceau de la bande-dessinée. Quand j'étais petite, je lisais énormément les BD Spirou 😆 J'étais émerveillée de visiter les bureaux et d'observer les animateurs 2D/3D travailler. Mais le projet que j'ai apprécié le plus de découvrir était le superbe clip de Skip The Use imaginé par Arthur de Pins dans l'univers Zombillénium. La question de mon avenir était incertaine, je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire et je me posais beaucoup trop de questions. L'influence familiale et sociétale m'ont éloignée du monde de l'art. J'ai fini par réaliser un bachelier en Ecriture Multimédia, une section polyvalente mais très basique. Honnêtement, je me suis ennuyée pendant 2 ans mais la dernière année a été ma préférée. Pourquoi ? Le travail de fin d'étude ! J'ai tout donné dans mon projet et j'ai adoré le réaliser. L'idée était de créer un parcours numérique dans ma ville, Charleroi. A ce moment-là, je n'avais pas encore d'idée et je pensais partir sur la re.découverte de son passé jusqu'à ce que je rencontre Sébastien Lacomblez, anciennement directeur artistique du Bouwmeester de Charleroi. Il m'avait dit de laisser tomber le passé et m'a recommandé : "Et pourquoi pas le futur ?". Il m'a convaincu et les idées ont fusé : j'allais accompagner mon parcours numérique avec des illustrations de chaque lieu et une histoire en guise de fil conducteur. Ce n'était pas du digital painting mais de l'illustration vectorielle. J'avais décidé de tout faire à la main sur illustrator, de créer mon histoire et de déposer des Qr codes à chaque étape. En lisant un Qr code, le lecteur avait un bout de l'histoire et devait continuer à parcourir s'il voulait savoir la fin. Chaque illustration me prenait 2h et j'en avais une quinzaine. C'était la première fois où je devais autant me donner graphiquement. Mon histoire imaginée était de découvrir Charleroi des centaines d'années plus tard où la ville est à la fois avancée technologiquement mais en harmonie avec la nature. Le projet a été très apprécié par les juges, mon entourage et les participants au projet. Cela a vraiment marqué mon intérêt pour ma ville et l'illustration. J'étais moi-même dans ce projet, c'était quelque chose qui m'a botté tout le long malgré la difficulté. Après mon diplôme, je ne savais toujours pas ce que je pouvais faire. C'était la période où BeCode faisait énormément parler d'eux, une école de formation en développement web. C'était un secteur à pourvoir. Malheureusement, toujours guidée par la peur et les croyances de l'époque, je me suis dirigée vers ce domaine qu'est la programmation. J'avais déjà eu l'occasion de coder en secondaire et j'avais détester ça pour au final m'y retrouver.. Malgré mon ressentiment, cela a été une bonne expérience : j'ai rencontré énormément de personnes et participé à des hackathons. En parallèle, j'apprenais seule l'UX Design, l'expérience utilisateur. C'est un peu le lien entre l'infographie et le développement web, comprendre l'utilisateur et connaître ses besoins vis-à-vis d'un service web ou d'une application. En plus du dessin, de la nature, j'aime aussi la psychologie. J'apprenais aussi autre chose en parallèle du DEV et de l'UX : le japonais! C'est une langue que j'écoute depuis que j'ai 12 ans grâce aux animés et que j'adore toujours autant apprendre. Jusque-là, le dessin m'avait quitté depuis quelques années. J'avais déjà eu plusieurs fois envie de reprendre mais j'avais peur, peur de ne pas arriver à ce que je veux, peur de me sentir submergée à nouveau et de cette barre que je plaçais toujours trop haut. En début 2020, j'étais devenue UX Designer. Puis le Covid arriva à nos portes 3 mois après. J'étais dans une période de ma vie où tout changeait et moi de même. Les confinements et le télétravail n'ont fait que renforcer mon travail intérieur, ce qui m'a aidé à enlever mes œillères. J'ai pris conscience de beaucoup de choses : je ne suis pas heureuse dans ce que je fais actuellement ... et je suis tombée en burn-out pour plusieurs raisons personnelles et professionnelles. J'ai pris conscience que j'ai toujours suivi de loin, le digital painting, le dessin traditionnel et les artistes. Mon monde tournait toujours autant autour de ça et je me demandais ce qu'il pouvait se passer si j'avais continué à investir dans cette voie. J'ai décidé de réaliser ce souhait que je me faisais secrètement.

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