Participation au Challenge #17

La cour des miracles,

A Krilax, dans une ambiance sombre traverssée par les polutions aériennes et lumineuses, se trouve un quartier vivant au rythme de l'asservissement. Comme symbole des plus faibles, une frontière cruelle se dessine, matérialisée par une pipeline reliant une gigantesque fonderie. En traversant simplement cette atmosphère, on peut sentir la sueur des opprimés, goûter le sang humain, ressentir le poids écrasant des dettes des travailleurs et observer le pouvoir des plus forts. A droite, s'élèvent avec force les commerces et les beaux bâtiments aux néons brillants, royaume des plus puissants Amantors dont les habitations sont aussi hiérarchisées : les seigneurs en haut et les hommes de main en bas. À gauche, collées aux usines sales, se trouvent les bidonvilles où se terrent les plus faibles des plus faibles qu'on appelle "Les Misérables", mais le sort est nettement plus dur pour un humain qui sera inévitablement condamné à l'esclavage. 

En plus de leur soumission, les humains et les misérables subissent une taxe de passage lorsqu'ils doivent franchir les passerelles pour leurs travaux forcés vers le domaine des puissants. Les misérables paient avec le peu qu'ils ont, les humains qui n'ont rien subissent des humiliations et pour ceux qui refusent, un acquittement se fera par le sang. Depuis sa position haute, Krator, un redoutable Amantor, surveille la prospérité du business et surtout le camp d'esclaves humains. Dans cet univers de la loi du plus fort, la faiblesse est un crime. Si un Amantor se montre incapable de faire régler une dette à un plus faible, il paiera le prix de son échec par un lynchage pour avoir déshonoré le rang des forts.

À Krilax, même les plus durs des Amantors n'ont pas le droit de faiblir, la hiérarchie du plus fort s'applique à tous et tout le temps.