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🙉 Comme toujours, vous souhaitez démarrer un document sur votre logiciel de création préféré. Et comme toujours la vue du formulaire peu engageant vous demandant le nombre de pixels, le mode colorimétrique ou encore le nombre de dpi vous donne envie de partir en courant.

🙊 Ou bien, vous avez terminé votre dernière création et très content.e vous avez eu l'idée de l'imprimer avant de vous apercevoir que la taille finale ne correspond pas à ce que vous espériez ou que les couleurs sont totalement décevante alors que ça rendait si bien sur écran.

🙈 Ou encore, sur votre écran votre paint est éclatant de belles couleurs mais sur celui de vos proches ou sur votre navigateur il apparaît plus terne, ou pire les couleurs ne sont pas les mêmes. Et vous voudriez l'afficher en 1920x1080 mais il ne fait que 800x600. Et vous découvrez avec effarement qu'il est impossible changer sa résolution sans basculer dans le pixel art.

Si vous vous reconnaissez dans une de ces situations, ce tuto est fait pour vous. Sinon, n'hésitez pas à m'aider à compléter ou à corriger ce tuto de manière à ce que tout le monde en profite. Pour les aguerris de l'impression, j'ai souhaité rester le plus abordable possible dans l'intention d'éviter que les lecteurs s'enfuient en courant devant trop de technicité. Je m'en tiendrais à l'essentiel pour que la création de document ne soit plus qu'une étape évidente dénuée d'anxiété. S'il y a des coquilles dans le texte, ou fautes d’orthographe, signalez-les moi !

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Toutes les situations décrites plus haut sont liées à une méconnaissance globale du fonctionnement des logiciels, de l'affichage écran et de la chaîne d'impression.

Pour ma part, lorsque je crée un document qui a priori n'a pas de destination spécifique, je m'assure toujours qu'il soit calibré à la fois pour l'impression et pour l'affichage. Cela implique parfois une part d'incertitude sur le résultat final, mais on a la garantie que l'usage et la qualité de l'image ne s'en trouveront pas impactés.

J'ai choisi de diviser ce tuto en deux parties. Dans la première je me focalise sur l'essentiel de ce qu'il y a à faire, dans la seconde, je vous explique le pourquoi du comment.

Voici le sommaire :

        1. Créer un document

        2. Comprendre

  • Les modes colorimétriques
  • L'impression
  • Le mythe des 72dpi
  • Écran et affichage
  • Étalonner son écran
  • Quelques petits trucs en plus
  • Conclusion

 

Créer un document

Cas typique : J'ouvre mon document et voilà, que fais-je ? "Oh bah je vais remplir au hasard et on verra."

Bon, voyons ça de plus près.

pswin.jpg.676d6904a5589ad7112c18ce89b6ba54.jpg

Le titre pour rappel, c'est le nom du fichier que vous allez enregistrer. Aucune incidence, on passe.

Premier problème, pixels, picas, cm, mm,... ? Si vous avez une idée bien définie pour l'impression, choisissez les cm ou les mm (format A4, A3, carte de visite). Cependant, préférez les formats standards aux personnalisés si vous n'êtes pas sûrs de votre coup. Dans tous les cas, consultez toujours le nombre de pixels. Plus il y a de pixels, mieux c'est. Attention toutefois à ce que votre ordinateur le supporte. Ce n'est pas la peine de partir sur du 10 000px x 10 000px. Le 1920x1080 correspond au format HD actuel qui remplace (si on fait l'impasse sur les formats intermédiaires) le 1024x768. Je préfère toujours démarrer sur des formats plus grands comme le 4k (ci-dessus un "faux" 4k de 3840x2160) et les réduire ensuite car, si on peut réduire autant qu'on le souhaite une image à l'écran, on ne peut pas l'agrandir sans détériorer la qualité de l'image (on dit que l'image est gonflée par le logiciel qui tente d'inventer des pixels qui n'existent pas). Au moment de la création, vérifiez que votre format a une taille en cm qui vous paraît acceptable (mais faites-le après avoir changé les dpi, sinon vous allez vous arracher les cheveux 🙃)

Citation

Anticipez les centimètres, pensez pixels !

Le format portrait/paysage (ou à la française/à l'italienne)  est laissé à votre libre-arbitre n'hésitez pas à définir votre format avec précision.

Les dpi... Mettez 300 on discutera plus tard. RGB (RVB en français) conviendra très bien (même si des contestataires diraient que non non il faut mettre en CMJN). Et le reste, on n'y touche pas, ce sera bien suffisant pour aujourd'hui.

 

2. Comprendre

Les modes colorimétriques

Tout ce que vous faites sur écran est fait de lumière. Tout ce que vous peignez, les couleurs que vous choisissez, les pixels de votre écran sont faits de lumière. Par conséquent, il est faux de croire que la peinture telle que vous la connaissez en traditionnel se transpose à l'écran comme si de rien n'était. Nous avons donc plusieurs modes de couleurs possibles. La lumière a pour base trois couleurs primaires Rouge Vert et Bleu. Lorsqu'on les additionne on obtient du blanc. C'est la synthèse additive, le RVB. Au contraire, les pigments utilisés pour les mélanges de couleurs sont le Cyan, le Magenta et le Jaune. Lorsqu'on les additionne, on obtient du noir. C'est la synthèse soustractive. À l'impression, on ajoute le Noir ce qui donne le CMJN. Il existe une littérature incroyable sur le sujet, je vous laisse donc le soin de chercher si cela vous intéresse d'aller plus loin.

Bon, facile.

Mais voilà, les logiciels en réalité, ne font que simuler le CMJN. Pourquoi ? Parce que le nombre de couleurs qu'un écran peut afficher est exponentiel. Or, les imprimantes ne peuvent pas imprimer autant de couleurs que votre écran le propose. On parlera alors d'espace colorimétrique. Mais nous pour l'heure, nous allons nous contenter de faire une petite expérience tiré du livre de Mark Gatter "Fabrication et prépresse".

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Sur l'image de gauche, la couleur a été sélectionnée directement dans la fenêtre de couleur avec le sélecteur. On notera qu'il s'agit d'un bleu pur dans les cases RGB puisque seule le bleu a une valeur et elle a son maximum, 255. Si vous retapez exactement les mêmes chiffres cette fois-ci dans les cases CMJN (ici 88 et 77), le curseur se déplace. Lol

La raison est que sur l'image à gauche, la couleur sélectionnée est en RVB. Tout le potentiel de couleur peut être exploité. Tandis que sur l'image de droite, c'est l'espace colorimétrique CMJN qui est sollicité. Vous pouvez le constater si vous survolez le carré sous le panneau de mise en garde dans l'image de gauche. Le logiciel vous indique que cette couleur ne peut être reproduite à l'impression.

Pour quelle raison ça peut être gênant ? Ici, la couleur est juste un peu ternie. A priori, l'impression se passera bien. Malheureusement, il arrive que les couleurs soient altérées. Le bleu devient turquoise. Les valeurs se rapprochent et les couleurs se confondent offrant au regard une bouillie de pigments. Pensez donc à vérifier régulièrement ce que vous êtes en train de faire. Pas la peine non plus de se prendre la tête, contentez-vous de rester vigilant. C'est une des raisons pour lesquelles travailler sur plusieurs calques bien organisés peut être salvateur. Il suffira de modifier une couleur (ou valeur) qui n'est pas bien gérée à l'impression.

Pensez également que votre imprimante de bureau est bien moins capable de produire des couleurs qu'une imprimante chez un professionnel. Vous vous en servirez pour contrôler une épreuve (taille de la typo, marges, proportions), certainement pas pour imprimer une affiche.

 

L'impression

Bon bah, tant qu'on y est, on va tout de suite parler impression.

En bon.ne petit.e malin.e, vous vous dites "oui mais il y a les couleurs Pantone, elles affichent la couleur que je veux, ça veut dire que je peux l'imprimer, donc tu me contrains pour rien". En général ça se termine par "donc tu as tort et donc je fais ce que je veux". Oui c'est vrai. Les couleurs Pantone sont des mélanges préparés qui permettent d'obtenir la couleur désirée. À condition d'y mettre le prix ! Et accessoirement que votre référence soit le nuancier Pantone (qui a son coût également mais on peut en trouver d'occasion). Si Photoshop affiche les couleurs Pantone, votre écran n'affiche pas toujours les couleurs fidèlement, faites attention. On y reviendra.

Les dpi... Les fameux points par pouce (dot per inch). Alors à comprendre ce n'est pas si simple et je me suis cassé les dents plus d'une fois en faisant des recherches, non pas parce que le principe est compliqué mais parce que la littérature autour du sujet est contradictoire. Par exemple, certains traduisent digit per inch. Si ça ne s'appelle pas brouiller les pistes ça...

Donc les dpi sont le nombre de points d'encre par pouce (mesure anglophone) que l'imprimante va déposer sur le support (papier ou autre). À différencier des dpi de votre iPad ou écran qui correspondent en réalité au nombre de pixels par pouce (ppp). Les dpi et les ppp ne sont pas transposables. Vous comprenez donc que si à l'impression vous demandez à l'imprimante d'imprimer 72 dpi, l'espacement entre les points va poser problème. Ce qui réduit donc la taille en cm de votre format pour obtenir une définition correcte.

Sur la chaîne de l'impression on conseille donc 300 dpi pour des formats standards. 600 pour des très grands formats. 1200 pour des très très grands formats. Sauf si vous avez une ambition démesurée, 300 dpi est une bonne moyenne qui vous évitera bien des migraines.

La dernière recherche poussée que j'avais faite m'avait amené à penser que les dpi de Photoshop n'ont rien à voir avec les dpi écran. Ils concernent l'impression uniquement. Or depuis, il y a eu de nouvelles versions, je ne me suis pas renseignée sur l'évolution du logiciel de ce côté-là. De son côté, Clip Studio Pro a une approche particulière des dpi. Je n'ai pas eu encore le temps de creuser par là non plus. Si quelqu'un est mieux informé, qu'il parle ou se taise à jamais...

Quoiqu'il en soit, procédons à une petite expérience.

 

Le mythe des 72 dpi

Ouvre Photoshop. Créez un document en 1920x1080 à 300 dpi. Enregistrez-le en jpg et en psd. Créez un nouveau fichier en 1920x1080 à 72dpi. Enregistrez-le en jpg et en psd. Les documents en 300 et en 72 doivent être identiques. Si vous réduisez le nombre de dpi directement sur le premier fichier, le nombre de pixels va diminuer, l'expérience est faussée. Comparez le poids entre les fichiers en 300 et en 72, les deux jpg et les deux psd.

😖 "Mais d'où vient le mythe des 72 dpi si les images font le même poids ?"

Quelle que soit ma formation, on m'a toujours appris "le web c'est du 72dpi pour les images, ça pèse moins lourd". Donc nous constatons que ce n'est pas la bonne raison. Pour ce qui est de l'époque des tubes cathodiques, il faudrait tester avec la première version de Photoshop pour comprendre si ça a vraiment un rapport avec le poids. Surtout, si quelqu'un a le matos pour le faire, donnez-nous la réponse en commentaire ! La seule raison que je vois aux 72dpi, c'est pour éviter le piratage des images. Que votre image ne soit pas imprimable dans un format acceptable. Vous conservez la résolution qui vous intéresse mais interdisez sa reproduction en quelque sorte.

Du coup, oubliez tout ce qui est 96, 150, ou autre format en dpi. Ça n'a aucune influence sur le poids. À noter qu'on conseille toujours de publier sur le web des images à moins de 400ko. Je pense que ce n'est plus aussi vrai qu'avant. En général je reste à moins de 1Mo mais c'est plus par sécurité. Les paints dans un portfolio évidemment, peuvent dépasser cette taille.

 

Écran et affichage

"Cher écran, pourquoi n'affiches-tu pas les bonnes couleurs ?"

En fait il y a le problème de l'écran et le problème de l'affichage. Par exemple, les navigateurs web n’interprètent pas tous les couleurs de façon identique. Photoshop vous propose d'utiliser le nuancier web dont je ne me suis jamais servie (ou plutôt auquel j'ai renoncé à chaque fois que je l'ai utilisé) et qui est franchement dépassé. Il peut juste être utile pour comparer quand on travaille sur un site, et encore... 🙄

Combiné au fait que chaque écran a sa propre colorimétrie, il devient difficile, ne serait-ce que sur le web, d'afficher exactement les mêmes couleurs. Ce qui signifie donc que lorsque l'on parle d'affichage, il faut renoncer à une certaine exactitude.

Néanmoins, un bon écran est le garant d'un bon affichage et d'une bonne impression. Car l'autre obstacle à l'impression dont nous n'avons pas parlé, c'est bien sûr la qualité de votre écran. Si vous vous basez sur les couleurs qu'il produit, forcément si l'écran est faux, l'impression peut s'avérer... surprenante. Et si vous êtes comme moi, apprendre le digital painting sur un mauvais écran sera aussi démotivant que d'apprendre à jouer de la musique sur un instrument au son médiocre. Pour prendre plaisir à créer, il faut ressentir que l'instrument peut porter nos ambitions voire les dépasser.

Si à l'achat vous ne pouvez pas vous permettre d'acheter un bon écran (consultez les avis des acheteurs surtout, ce sont eux qui répondront le mieux à vos interrogations), il nous restera donc le système D. La première chose que je vous conseille, c'est d'avoir un écran de référence type iPad par exemple (même si ce n'est pas le vôtre, l'idée c'est de checker votre travail). Votre smartphone peut également faire l'affaire s'il est de bonne marque. Ça servira surtout pour l'impression. Une autre possibilité sera d'étalonner son écran.

 

Étalonner son écran

Le principe est simple : si l'écran n'est pas bon, l'étalonnage ne fera pas de miracles. Deux premières solutions consistent à créer un profil colorimétrique à l'aide d'un assistant qui fera le job pour vous. La troisième sera une solution désespérée.

1. Des sondes sont disponibles à l'achat comme le Wacom Color Manager par exemple. Elles valent chers et leur degré de précision est important. Ce sera la meilleure solution sauf si on considère qu'à ce prix-là mieux vaut racheter un écran...

2. Windows (Apple étant très réputé pour sa qualité d'image, je resterai à Microsoft) dispose d'un outil permettant d'étalonner son écran. Le problème étant que ça demande d'avoir un peu l’œil, il faudra certainement s'y reprendre à plusieurs fois avant de trouver le bon dosage.

3. Comparer une épreuve imprimée (pas avec votre imprimante svp !) ou une image dans un écran de référence avec la même image présente dans votre pc. Procédez aux réglages de votre écran pour vous en rapprocher. Le plus dur sera sûrement de trouver la commande pour le faire vu qu'on conseille d'utiliser les boutons sur l'écran, s'il n'y en a pas ça se corse...

 

Quelques petits trucs en plus

Pour finir, quelques astuces à savoir qu'on ne nous dit pas forcément. Lorsque vous souhaitez imprimer une création, si celle-ci à un fond en couleurs, ce qui arrive souvent par ici, il sera utile de lui attribuer ce qu'on appelle un fond perdu de quelques millimètres. Je ne l'ai jamais utilisé sur Photoshop, je ne me souviens même pas si on peut le faire, je passe toujours par inDesign. Un logiciel dédié à l'impression possède des commandes toutes prêtes. Le fond perdu correspond à l'extension de votre couleur de fond en-dehors de votre format définitif. En clair, sur un format A3, vous ajoutez les mm au format. Et non pas retrancher, ce n'est pas le format qui est réduit au contraire.

Si vous faites un fond perdu, il faudra y ajouter des traits de coupe. C'est-à-dire des repères pour l'imprimeur, qu'il puisse couper. L'intérêt du fond perdu c'est que la découpe n'est pas précise. Vous risquez alors de vous retrouver avec un bord blanc désagréable sur votre beau dp.

En furetant sur Internet, parfois on tombe sur des pépites. Des gens se donnent la peine de vous préparer des fichiers tout fait pour configurer vos formats pdf pour l'impression, le web, l'affichage au moment de leur création. Je vous mets en lien un site qui m'a beaucoup rendu service : https://www.abracadabrapdf.net/category/ressources-et-tutos/prepresse-ressources/

 

Conclusion

Voilà, ça faisait un moment que ce tuto me trottait dans la tête. Il a été l'objet d'un intense travail de recherches (et de plusieurs années d'expérience quand même hein!). J'aurais aimé aller plus loin mais je pense que ça aurait fait beaucoup trop. Si vous avez des questions, des remarques, des suggestions on se revoit dans les commentaires !

Modifié par mass_
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Excellent @mass_!

  • Merci pour ton partage de connaissance dans un domaine qui m'a toujours posé problème.

De mon point de vue purement béotien, 🤷‍♂️ je dois dire que quand j'imprime une illustration sur Clip Studio Paint, sur l'imprimante de bureau, bah c'est pas trop degueu 🥴

Mais on peut faire mieux.

c'est donc à ça que tu as passé ton après midi...😄

 

 

 

Modifié par franz_
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Sur l'imprimante de bureau tu auras un rendu semblable à ce que tu fais. Mais si tu imprimes plusieurs nuances d'une même gamme de jaune par exemple, l'imprimante ne te sortira qu'un seul et même jaune. Ton image va se trouver écrasée dans le sens où la profondeur va se perdre dans cette absence de nuances.

Aussi, ce ne seront donc pas exactement les couleurs que tu souhaites qui sortiront.. et enfin, la qualité du papier compte beaucoup. Les imprimantes de bureau ont tendance à faire des bavures ou à faire des trucs ineptes sur du papier glacé comme trop mouiller le papier, ou bien l'encre noire sèche moins vite que les autres. Et l'encre glisse sur le papier évidemment.

Il y a aussi les traits dus au rouleau qui apparaissent ou ce genre de choses. Même si tu configures avec ton pc l'impression, il est impossible d'obtenir un rendu de qualité professionnelle. Je ne m'en sers que pour les épreuves

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Bonne étude @mass_ le retrait de sous-couleur influence t il La réalisation du DP ?

Modifié par Neuf150

SketchBook.app sur MacBook Pro (13 pouces mi-2012 et M2) et iPad Pro.

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Je suis bien d'accord sur le fait qu'une imprimante de bureau nous fera toujours une impression très médiocre @mass_

En fait je voulais juste dire qu'en imprimant une illustration réalisée sur Clip Studio Paint, version Ipad, même sur l'imprimante la plus pourrave du cosmos, le résultat n'est jamais aussi moisi que ce à quoi on peut s'attendre.

Tout le mérite revient au support et au logiciel.

Selon mes expérimentations, bien sur.

Tout comme toi je ne l'utilise jamais pour autre chose que pour des épreuves. Rien ne vaut la qualité qu'on peut obtenir chez un professionnel.

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Après, je ne mentionne que les imprimantes jet d'encre. Le laser doit être différent. 

Vu le prix, autant aller chez un pro.

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@Neuf150 Évidemment c'est un peu plus technique mais je salue ta volonté de t'intéresser à l'étalonnage des couleurs de ton image xd

Le GCR (remplacement du composant gris) aura une influence sur l'opacité de l'encre. Les zones d'ombres seront plus contrastées. Il donne un meilleur résultat de façon général néanmoins il peut être intéressant de se pencher sur l'UCR (retrait de sous-couleur) si on veut jouer sur la transparence de l'encre colorée pour chercher la luminosité de l'image. Je te partage un article sur le sujet : https://www.graphiline.com/article/4307/Trucs-et-astuces-en-PAO-pour-eviter-le-maculage

Le GCR permet tout de même de faire des économies d'énergie et d'encre à l'impression. C'est une bonne chose de s'intéresser à l'étalonnage de son image lors de sa création et de savoir de quoi on parle avec son imprimeur. Je suis absolument pour le travail de prépresse. Mais c'est aussi un problème d'impression et ce serait plus la place de l'imprimeur de s'interroger là-dessus, après ça dépend évidemment du professionnalisme des personnes avec qui tu travailles (ou des sites par lesquels tu passes)

Pour dire que avant de trouver la bonne formule, il faut beaucoup tester.

La réalisation du DP n'est en rien influencée comme tu le vois par des notions de débit d'encre au moment d'imprimer. Ceci dit, c'est bien d'anticiper lors de la réalisation du DP (c'est-à-dire de visualiser) quand on a une idée du résultat que l'on veut obtenir à l'impression

Modifié par mass_
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@franz_ Les joies de la communication par texte, je n'avais pas compris ça. C'est vrai, un bon écran, un bon logiciel sont les garants d'une impression cohérente

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