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Bonjour les artistes!

 

Je n'ai pas encore accès au cours payant, et il se peut que le sujet que je vais aborder ici soit déjà abordé et expliqué dedans, mais après 2 jours intensifs de recherches, je me retrouve dans un dilemme intéressant dont j'aimerai vous faire part.

 

La couleur complémentaire du rouge, c'est quoi qu'on vous dit à l'école? Tout le monde en coeur "VEEEEERT"!!!

Oui, c'est aussi ce que j'ai appris au collège...

 

Depuis, je me suis intéressé au sujet de la persistance rétinienne, et pour faire court, on considère que si on regarde une couleur pendant 20 secondes puis une surface blanche, une tache rémanente de couleur complémentaire apparaîtra. Testez... regardez du rouge pendant 30 secondes... puis une surface blanche... vous voyez du vert? Et bien non...

 

Ouvrez photoshop, peignez un calque en rouge, puis inversez le calque (ctrl+I), vous voyez du vert? Toujours pas, en fait on voit la même couleur que celle de la persistance rétinienne: c'est bien du cyan qui apparaît.

 

Dans 50% des cours de théorie des couleurs, on vous présentera une roue chromatique en RGB (Red > rouge, Green > vert, Blue > bleu) en vous disant que les couleurs complémentaires sont opposées. Donc commençons par là, puisque c'est la même version que celle du collège:

 

Roue-des-Valeurs.jpg

 

 

 

Ici vous pouvez voir que l'opposée du rouge, c'est le vert. Aussi, l'opposé du jaune est le violet. Bien (notez en passant que l'opposé du orange est le bleu, j'y reviens plus loin). Après avoir passé 2h (pour de vrai) à faire des phosphènes de persistance rétinienne en passant en revue la plupart des couleurs principales, secondaires et tertiaires, pour voir quelle couleur apparaît lorsque je regarde du blanc (ou même idem si je ferme les yeux, donc sur fond noir). Et j'obtiens les mêmes résultats que lorsque j'utilise l'inversion de couleur sur Photoshop. Si j'essaye de trouver une roue des couleurs qui permette de trouver cette correspondance, j'obtiens la fameuse roue CMJN (cyan, magenta, jaune, noir)

 

 

 

cmyk-color-wheel.jpg

 

Vous trouverez cette configuration de roue dans la plupart de vos applications de digital painting (dans photoshop, c'est ctrl+maj+alt+clic droit). La seule et unique correspondance de couleur que j'ai retrouvé dans les deux systèmes chromatiques, est bizarrement le couple préféré des artistes en général: orange et bleu azur. (ça mange pas de pain!) Sinon, l'opposée du violet ici est le bleu foncé au lieu de violet pour la roue RGB ; l'opposée du vert est magenta au lieu de rouge etc....

 

J'en conclus (pour l'instant, car vos retours sont très attendus :) ), qu'en parlant d'harmonie des couleurs, et de complémentaires, la configuration RGB (additive) est "théorique" tandis que la configuration CMJN (soustractive) est physiologiquement correcte (puisque la persistance rétinienne le confirme). Qu'en pensent nos spécialistes chromatiques? :D

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“Sometimes your joy is the source of your smile, but sometimes your smile can be the source of your joy.” ― Thich Nhat Hanh

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Salut @elvin je ne suis pas spécialiste chromatique, et  je trouve ta question très pertinente, car je me la suis posé également et jusqu’à présent je n'ai trouvé personne pour y répondre non plus. Je précise simplement que la synthèse additive des couleurs est RGB, est non CMJN comme écrit dans ton post. Perso je me suis fais une roue chromatique en tradi (CMJN) épinglé au dessus de mon bureau et, je m'y réfère pour tout travaux impliquant des couleurs. Je n'ai pas la réponse, et j'ai d'ailleurs beaucoup de mal avec la couleur en parti à cause de la question que tu soulèves. J'attends avec impatience des avis éclairés sur la question!

"Painting is easy when you don't know how, but very difficult when you do"

Edgar Degas

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[justify]C'est une question géniale en effet, mais je suis incapable de répondre non plus. Pour moi les couleurs complémentaire c'était effectivement le vert-rouge, bleu-orange, et jaune-violet car elles font bien ressortir l'autre, peut-être que le problème vient du moi "complémentaire" qui ne correspond pas parfaitement au deux situations. Le complémentaire devrait logiquement compléter et la couleur opposé elle, ne doit pas compléter mais se construire en opposition...

 

 

 

Je lance une piste, à vous de me dire si elle peut aider à expliquer les choses! :p [/justify]

 🐑 🐑 🐑

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Merci @fortunaga et @royalys pour votre contribution, et corrections :)

 

J'ai corrigé le bug de l'addition et soustraction :D dans le premier post.

 

effectivement @royalys on pourrait se demander si "complémentaire" est bien identique à "inversé", et ce qui me vient à l'esprit, c'est que si on pousse le mot "complémentaire" à son sens wikien: "sert à compléter un tout" ; je me demande du coup quel est l'aspect "complet" d'une couleur... peut être une nuance de gris entre noir et blanc, selon la luminosité des couleurs mélangées.

 

Edit: J'ai fait une expérience sur Photohsop: J'ai pris 6 couleurs et j'ai appliqué la règle des complémentaires sur chacune d'elles, en haut, le système CMJN et en bas, le système RGB. Chaque couleur est appliquée à 50% de transparence et le mix des couleurs est fait avec le mode de calque "Produit".

 

 

 

recherches-couleurs.jpg

 

 

 

Comme vous pouvez le constater, le résultat des mix est systématiquement gris (50%) pour CMJN, et pour RGB, on obtient un résultat beaucoup moins "unitaire". Pas de conclusions hâtives, mais ça n'est pas anodin je pense. Vivement que quelqu'un de vraiment calé sur le sujet nous éclaire :D

 

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je me demande du coup quel est l’aspect “complet” d’une couleur…

 

 

[justify]Ça n'est pas justement le blanc? En décomposant la lumière on obtient les couleurs de l'arc-en-ciel, la lumière n'est peut-être que la version complète de l’ensemble.

 

 

 

Après il faut voir comment on peut l'utiliser pour améliorer la qualité de nos peintures numériques.[/justify]

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@royalys Oui comme tu dis la base est sûrement le blanc, et si on descend sa luminosité, on obtiendra toutes les nuances de gris jusqu'à noir où il n'y a plus de couleur du tout.

 

J'ai édité le post plus haut, en poussant l'expérience un peu plus loin, le résultat est intéressant :)

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[justify]Effectivement, mais comme nous travaillons sur Photoshop (qui reste un logiciel) le traitement est sûrement différent de la réalité matérielle quant on parle de lumière.

 

 

 

Tu parles en effet de luminosité (luminosité = lumière) @Elvin , mais comme le logiciel ne peut pas physiquement ajouter la lumière, il la retranscrit par du blanc; suivant sûrement l'idée que lumière = blanc et obscurité, sans lumière = noir. En conséquence, il est normal que si tu baisses la luminosité, le logiciel ajoute du noir et que tu obtiennes comme tu l'as dit:

si on descend sa luminosité, on obtiendra toutes les nuances de gris jusqu’à noir où il n’y a plus de couleur du tout.

On finisse ainsi par obtenir du gris puis du noir. Ensuite comme tu l'as démontré plus haut en re-éditant le post, on a au final des teintes grisâtres mais seulement à 50%, la couleur ne disparait pas totalement. Il faudrait essayer de comparer ses résultats numérique avec de la gouache en peinture plastique, car je me demande si tu n'as pas réussi à mettre le doigt sur une limite de Photoshop ou sur un problème de physique. Tu en penses quoi? :) [/justify]

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Sujet très intéressant :)

 

Je ne suis vraiment pas un spécialiste de la couleur mais il me semblait que la roue RGB était plus  à prendre en considération dans le sens de l’énergie qu'elle représente. La roue des couleurs peut être utilisé dans le cas par exemple des principes d’absorption de lumière. Du coup découlant de ces principes, il existe une réelle interaction correspondant à la longueur d'onde utilisée (couleur) avec un support particulier. De par ce phénomène d’absorption relative (ou sélective je ne sais plus) la correspondance des couleurs figurants sur la roue RGB sont correctes.

 

Je ne sais pas si j'ai réussi à être clair, mais je pense juste que la lecture de la roue est correcte avec ce principe. En revanche,  je ne sais pas comment il est interprété au sens strict de l’utilisation couleurs au niveau artistique.

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Eh bien! Quel sujet riche! Je suis à la fois rassuré de savoir qu'il y en a d'autres qui se posent ce types de questions, et effrayé par la complexité du sujet lui même... ça fait genre boite de Pandore hahaha.

 

Merci @royalys pour les références, et pour répondre à ta question, je n'ai aucune idée de ce sur quoi j'ai mis le doigt :D. Pour l'instant, je fais des expériences guidées par mon p'tit doigt, et je partage mes questionnements et résultats ici, pour tenter de répondre à la question: "peut-on résoudre le dilemme entre les deux écoles de théorie d'harmonie des couleurs, CMJN et RGB afin de se mettre d'accord sur un système physiologiquement (et non théoriquement) correct quand aux couleurs complémentaires?" Car sur la toile, les instructeurs et artistes se divisent dans ces deux catégories sans dire pourquoi ce système et pas l'autre... je voudrais savoir s'il y a derrière tout ça une loi complexe mais explicable, comme le sont celles de la physique ou des mathématiques, ou si il y a trop de paramètres subjectifs qui empêchent d'en tirer une conclusion objective :p .

 

Et merci @klyde pour ta contribution, je vais essayer de trouver de quoi lire là dessus :)

 

Je sais que les grands manitous du sujet bossent dur sur le programme 3, l'amélioration du site et d'autres, mais j'espère qu'ils verront ce sujet :D

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Je ne sais pas si cela peut vous aider (peut-être le saviez-vous déjà) mais je suis tombé là-dessus il y a peu, et on peut observer que les couleurs secondaires de l'un donne les couleurs primaires de l'autre (et vice-versa). On observe également que mélange RVB donne du blanc et le mélange CMJ donne du noir (d'où cmjN). Il me semble que les imprimantes fonctionnent sur ce système de quadrichromie (CMJN).synth-.jpg

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Hello. Tout ce que je peux dire c'est qu'en peinture traditionnelle on fonctionne selon la logique soustractive, l'accumulation de toutes les couleurs tendant vers le noir, obscur et sombre... (En photo c'est l'inverse.)

 

Physiquement, ces 2 logiques sont difficilement conciliables en une synthèse qui pourrait les faire fonctionner ensemble, à mon sens.

 

En Digital Painting, les couleurs sont traitées sur le mode RVB (pas si théorique en pratique lol) en se basant sur la TSL (Teinte Saturation Luminosité); la luminosité ou traitement des valeurs (de gris) étant également une étape essentielle. En plus, il y a cette histoire de relativité des couleurs, ce qui qui fait que l'on se retrouve en plein cœur d'une étrange magie faite de combinaisons, d'alliances, complémentarités... :)

 

D'où cette lapalissade : une complémentaire n'est pas l'opposée d'une primaire, mais bien sa... complémentaire.

 

"Ahahah merci d'avoir joué Taliesin." :D

 

Quelque part, se complétant, se soutenant, venant en contrepoint, etc., l'une se met au service de l'autre. Un jeu, et oui une harmonie.

 

D'ailleurs en peinture trad, un camaïeu de couleur complémentaire sur une primaire assombrit cette dernière.

 

Je ne sais pas si j' ai bien saisi ce que tu as voulu dire, @elvin. Disons que je ne saisis pas bien l'enjeu, la question je pense.

 

 

 

“peut-on résoudre le dilemme entre les deux écoles de théorie d’harmonie des couleurs, CMJN et RGB afin de se mettre d’accord sur un système physiologiquement (et non théoriquement) correct quand aux couleurs complémentaires?”

 

Si la théorie des couleurs te passionne tant, tu devrais lire les bouquins des théoriciens...

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  • 7 years later...

La notion de "couleur" n'est qu'une interprétation biologique de notre perception des différentes longueurs d'ondes de la lumière par les bâtonnets de notre système optique.

Ainsi, une pâquerette que nous percevons de couleur "jaune" sera perçue de couleur "bleue pâle" par une abeille, par exemple.
(même sans aller jusqu'aux abeilles, les personnes daltoniennes ont une perception différente des couleurs).

Le système RGB (ou RVB) en synthèse additive est basé sur notre perception des couleurs, décomposées en 3 couleurs primaires (Rouge/Vert/Bleu),
chacune de ces couleurs primaires étant perçue par un type de bâtonnet correspondant.

Mais la lumière n'est pas composée d'un mélange de rouge, de vert et de bleu, et encore moins d'un mélange de magenta, cyan et jaune,
car la couleur "magenta" n'existe pas dans la nature (si on décompose la lumière blanche à travers un prisme, le magenta ne fait pas partie des couleurs de l'arc-en-ciel).

- Le rouge a une longueur d'onde d'environ 620 nanomètres (1 mètre = 1.000.000.000 nanomètres)
- Le vert a une longueur d'onde d'environ 545 nanomètres
- Le bleu a une longueur d'onde d'environ 470 nanomètres

Si on considère un cercle chromatique contenant les couleurs primaires RGB & CMJ(N), on aurait Magenta > Rouge > Jaune > Vert > Cyan > Bleu > Magenta

Ainsi, la longueur d'onde du jaune est la moyenne entre la longueur d'onde du rouge et celle du vert (620+545 / 2 = 583 nanomètres).
De même, la longueur d'onde du cyan est la moyenne entre la longueur d'onde du vert et celle du bleu (545+470 / 2 = 508 nanomètres).
Par contre, si on calcule la moyenne entre la longueur d'onde du bleu et celle du rouge (470+620 / 2 = 545 nanomètres), on obtient... le VERT !!!

Le "magenta" n'a pas de longueur d'onde ! C'est une illusion d'optique interprétée par la perception de rouge et de bleu simultanément.
Mais lorsque nos yeux perçoivent un mélange de bleu et de rouge, au lieu de voir du vert, ils voient une couleur "virtuelle" mélange des deux : le magenta (ils ne peuvent pas voir du vert, car les "bâtonnets verts" ne reçoivent aucune longueur d'onde avoisinant les 545 nanomètres).

Dans la nature, le "magenta" s'apparente aux "pourpres", aux extrêmes du spectres, au-delà du rouge (infrarouge) ou au-delà du violet (ultraviolet).

D'ailleurs, une couleur en particulier est difficilement reproductible en peinture (MCJN) ou à l'écran (RGB) : le "jaune fluo".
Le "jaune fluo" est un mélange de jaune et d'ultraviolet, mais l'ultraviolet est invisible à l’œil nu ; on perçoit alors un jaune très vif qui tire légèrement sur le vert citron.

Pour le paradoxe des "superpositions grises" en MCJN et "aléatoires" en RGB, cela vient tout simplement du fait que le système de couleurs utilisé est calibré en MCJN, donc les couleurs complémentaires en MCJN vont bien s'annuler et donner du gris, tandis que pour le RGB, il ne s'agit pas des véritables composantes RGB (car calibré en MCJN), donc les superpositions seront forcément approximatives.
Si on calibre les couleurs en RGB, ce sera l'inverse : les superpositions vont bien s'ajuster en RGB mais plus en MCJN :
on ne peut pas calibrer les deux systèmes en même temps...

On peut faire une analogie avec la gamme en musique "DO RE MI FA SOL LA SI DO" : l’intervalle entre les notes parait équilibré.
Mais si on décale d'une note, avec "RE MI FA SOL LA SI DO RE" : deux notes sonnent faux (décalées d'un demi-ton).
Pour pouvoir décaler d'une note sans changer la mélodie, il faut que les intervalles entre les notes soient strictement identiques,
mais en faisant cela, la nouvelle gamme corrigée "DO RE MI FA SOL LA SI DO" paraitrait moins naturelle à nos oreilles.
C'est un peu le même principe avec les couleurs primaires : on a adapté les trois couleurs primaires aux trois couleurs primaires perçues par nos yeux.

Les couleurs étant définies par des longueurs d'ondes de l'ordre du nanomètre, elles n'ont d'existences qu'à une échelle macroscopique.
Si on observe les atomes à l'échelle du nanomètre, les couleurs ne sont plus observables telles qu'on les voit à notre échelle.
Les microscopes électroniques permettent de voir seulement le relief retranscrit en "niveaux de gris".

Autre anecdote : l'absence de couleur à l'écran, le "noir" (absence de rouge, de vert et de bleu) n'est pas véritablement "noir" :
si on affiche du "noir" en plein écran et que l'on regarde l'écran dans l'obscurité, on verra l'écran "gris foncé" (à cause du rétro-éclairage).
Pourtant, si l'on prend la couleur inverse du "noir", on obtient bien un blanc "100% blanc"
(l'inverse de la couleur noire d'un écran éteint serait, comme dirait Coluche, "plus blanc que blanc" 😄 ).

Modifié par planeroutcast

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