Publié le 27 juillet 2023 par Mello dans Histoire de l'art : Chronologiquement - histoire de l'art, peinture - 10
« Lorsque vous dessinez, la forme est la chose importante. Mais en peinture, la première chose est de rechercher l’impression générale de la couleur…. Toujours peindre un croquis d’après nature tous les jours. »
Jean-Léon Gérôme, citation retrouvée dans le livre de James Gurney, Color and Light.
Nadar
Restauration (1815-1830) – Monarchie de Juillet (1830-1848) –
II République (1848) – II Empire (1848-1870) – III République (1870-1939)
Cet article a vocation à vous faire découvrir un des grands Maîtres de la Peinture.
L’historiographie a pu faire passer dans l’oubli ou non cet artiste qui mérite pourtant d’être redécouvert par nos peintres numériques.
Afin de profiter pleinement du texte qui suit, nous vous invitons à prendre préalablement connaissance avec le précédent article sur l’Art Académique.
INTRODUCTION BIOGRAPHIQUE
Jean-Léon Gérôme est né en 1824 à Vesoul en Franche-Comté, son père était orfèvre et sa mère était la fille d’un négociant. Au collège, il montre déjà des talents naturels pour le dessin.
A 16 ans, après l’obtention de son baccalauréat en 1840, il poursuit ses études à Paris, où, muni d’une lettre de recommandation de son professeur, il deviendra l’élève du peintre Paul Delaroche et suit des cours aux Beaux-Arts. A ses côtés travaillent comme élèves Boulanger, Frémiet, Damey, Jalabert, Cham ou encore Hamon. Parallèlement, il suit les cours des Beaux-Arts et copie au Louvre. En 1842, il expose à Vesoul ses trois premiers tableaux avant de suivre son Maître en Italie.
L’année suivante, il accompagne son Maître en Italie avec les autres élèves, il visite Rome, Florence, Naples et y exécute des études d’architectures, des paysages, des figures et des animaux. Il travaille et collabore avec son maître jusqu’en 1846, année où il participe au prestigieux concours du prix de Rome. Malheureusement, il échoue et se prépare donc pour le concours suivant.
Il se fait connaître au Salon de 1847 par sa création peinte l’année d’avant : Jeunes Grecs faisant se battre des coqs.
Sa toile fait sensation et va connaître une éclatante renommée. Le réalisme employé est digne de celui des peintres flamands dans le traitement des deux oiseaux, la souplesse de la ligne et la sensualité des figures humaines respectant parfaitement la règle établie par Ingres, son aîné et contemporain. Lorsqu’il achève cette toile remarquable, Gérôme a tout juste 23 ans. Il reçoit la médaille d’Or pour l’extrême qualité de sa création.
De facto, il est considéré comme le chef de file d’un nouveau mouvement dit, néo-grec, qui comptera parmi ses membres Jean-Louis Hamon (1821-1874) et Henri-Pierre Picou (1824-1895). En 1848, il obtient une seconde Médaille d’Or et multiplie ses créations. Toutefois, malgré le philhellénisme évident du XIXème siècle, le jeune homme ne s’intéresse pas exclusivement au monde grec, il s’illustre dans des sujets très divers et les scènes choisies remontant à l’Antiquité n’empêchent pas l’artiste de dessiner des scènes contemporaines.
En 1852, il effectue son premier voyage avec son ami, François Jules Got, un acteur de la Comédie française, pour la Russie, mais la guerre de Crimée pousse Gérôme à se diriger finalement à Constantinople dans l’Empire Ottoman. En 1856, l’artiste effectue un nouveau voyage. Il séjourne huit mois en Égypte avec quatre amis, Émile Augier l’acteur, le sculpteur Auguste Bartholdi qui est le photographe de l'expédition et les peintres orientalistes, Léon Belly et Narcisse Berchère. Il y fait de nombreuses esquisses et études et Bartholdi beaucoup de photographies qui l'aident pour ses futures toiles.
Sa réputation augmente considérablement, il travaille parfois au service du pouvoir impérial, collabore avec un Millet sur la décoration d’un wagon pour le Pape Pie IX. Dès 1862, ses toiles connaissent une large diffusion du fait de ses liens avec Adolphe Goupil, éditeur et marchand d’art qui exporte des reproductions et des gravures de ses peintures. Il rencontre alors la fille de Goupil, Marie, qu’il épousera en 1863. Entre-temps, Jean-Léon Gérôme a visité l’Egypte une seconde fois, la Judée, la Syrie et Jérusalem.
En 1864, lors de ses 40 ans, il devient professeur de peinture à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, où le dessin va constituer la base de son enseignement. Gérôme est un professeur aimé et respecté, il forme près de 2000 élèves de toutes les nationalités. En 1865, Gérôme est élu membre de l'Institut ; cette Académie des beaux-Arts est une institution prestigieuse, héritière de l’Académie Royale. Elle a pour vocation de contribuer à la défense et à l’illustration du patrimoine artistique de France, comme à son développement. Par conséquent, Gérôme reçoit une commande officielle qu'il présentera au Salon : L'Audience des ambassadeurs du Siam à Fontainebleau.
Jean-Léon Gérôme obtient la Légion d’honneur en 1867 grâce à sa peinture, La mort de César, qui a remporté la médaille d’honneur de l’exposition universelle de cette même année.
En 1868, il retourne en Égypte pour quatre mois avec deux de ses élèves, Paul-Marie Lenoir et Jean-Richard Goubie. Il est également accompagné de son beau-frère Albert Goupil comme photographe et des peintres, Bonnat, Journault et Famars-Testas. C’est après ce voyage que l’artiste peint une série de toiles sur le thème de Napoléon au Caire.
En 1870, Gérôme met sa famille à l'abri de la guerre en l’envoyant à Londres et reste à Paris pour participer à la défense de la ville, mais suite à la défaite de Sedan et la chute de l'Empire, il rejoint sa famille et reste provisoirement en Angleterre. Sur place il démarre une série de peintures consacrée au hammam, puis une fois la situation apaisée en France retourne au pays. Gérôme continue malgré tous ses voyages, Espagne, Tanger, Alger, et retourne également en Égypte.
En 1874, il est médaillé d'or pour plusieurs toiles dont notamment l'Éminence grise.
A l’aide de son ami, Frémiet, Gérôme s’est également lancé dans la sculpture, mais à l’inverse du dessin, il s’intéresse à la discipline tardivement et sa carrière de sculpteur démarre officiellement en 1878 lorsqu’il participe à l’Exposition Universelle avec sa création : Les Gladiateurs, dont il puisera l’inspiration dans l’une de ses œuvres précédentes.
Ses créations dans le domaine de la sculpture rivalisent en qualité avec sa peinture, toutefois, ses deux mondes ont avec Gérôme une frontière bien floue. Les références entre ses créations peintes et sculptées en témoignent, la sculpture faisant référence à la peinture mais également l’inverse, l’artiste se représentant lui-même en peinture, travaillant les œuvres sculptées.
Toutefois, les liens entre la peinture et la sculpture ne s’arrêtent pas à la référence. En effet, l’artiste n’hésite pas à créer des sculptures polychromes. La polychromie va devenir par ailleurs une caractéristique de ses sculptures, en variant les matériaux (pierres, marbres, ivoires, métaux précieux), ou en peignant directement la pierre à l’aide de cire teintée.
Sa carrière se poursuit jusqu’à sa mort. Il décède en 1904, à l’âge de 80 ans, dans son domicile et atelier à Paris.
JEAN-LEON GEROME ET L’ART ACADEMIQUE
Jean-Léon Gérôme est un artiste indissociable de l’Art Académique : en 1864, à partir de ses quarante ans, l’artiste intègre l’Académie des Beaux-Arts comme professeur. Cette académie recomposée en 1816 sous le règne de Louis XVIII réexploite l’héritage de l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture fondée en 1648, héritage institutionnel bien sûr mais également culturel. Par conséquent, les membres de l’Académie, dépositaires de l’expérience et du savoir-faire de leur prédécesseur, vont travailler à la protection, à la valorisation de ce patrimoine en France et à l’internationale. A cette charge, s’ajoute naturellement la transmission des savoirs pour permettre l’émergence de nouveaux artistes.
Bien que le prestige de la peinture n’ait été nullement remis en cause au cours des siècles et que son essor n’a même, au contraire, jamais cessé d’augmenter depuis la Renaissance italienne. L’Académie des Beaux-Arts incarne l’idéal artistique des premiers peintres de la Renaissance au peintres du début du XIXème siècle.
Ainsi, la précision du dessin, la géométrie, la perspective, les études, les références, l’anatomie, la culture, le goût pour l’Antiquité, l’intérêt pour l’Histoire sont non seulement conservés, mais également enseignés et développés pour chercher à se surpasser en permanence.
Jean- Léon Gérôme s’inscrit pleinement dans le mouvement inauguré par l’Académie des Beaux-Arts. Cette proximité avec la doxa institutionnelle lui permettra de rejoindre les rangs des académiciens. Mais l’intérêt de l’artiste ne se focalise pas uniquement sur le goût de l’Antique, intérêt particulier pour l’institution. Gérôme va mettre sa minutie et la perfection de sa technique dans l’illustration de nouveaux sujets. La variété thématique de son œuvre ne permet pas de le classer en réalité comme chef de file d’un mouvement ou d’un autre, nous ne pouvons que constater sa fascination personnelle pour les scènes d’histoire et l’Orient. Ces compositions pouvaient alors dépeindre des scènes du quotidien allant du marché animé aux harems luxuriants, aux guerriers exotiques, aux scènes de la grande histoire de l’Antiquité comme celle de son propre temps.
UN ARTISTE CONTROVERSÉ
Jean-Léon Gérôme est un artiste dont l’historiographie est désormais controversée ; adulé durant sa carrière, il est critiqué au crépuscule de sa vie, honnis par les courants modernes, puis redécouvert à la fin du XXème siècle. Désormais, l’artiste fâche autant qu’il fascine mais quelles sont les raisons de ces réactions controversées ?
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Les raisons de sa gloire dans l’historiographie contemporaine.
Lorsqu’on observe les œuvres de Gérôme, la virtuosité de l’artiste n’a nul besoin de preuve pour convaincre le spectateur, que celui-ci soit un spécialiste ou non. Son travail captivant et évocateur a été une source d’inspiration pour de nombreux artistes, n’oublions pas que ce sont près de 2000 élèves qui passeront par son atelier pour profiter de sa science !
Commentaire de Léonardus : Et bim, prends ça dans ta face Spartan !
Le champ des thèmes développé dans la peinture de Gérôme reste dans le cadre de l’Académisme, mais ce cadre est immense et l’artiste n’hésite pas à explorer tous les sujets. Par conséquent, même s’il est tout à fait cohérent pour certains historiens de l’art de vouloir classer Gérôme comme un peintre orientaliste ou néo-hellénique, il ne faut pas faire l’erreur de le croire restreint aux peintures de l’Antique et de l’Orient. Mais à la variété des thématiques qui trouvent leurs publics, ce sont vraiment les techniques de Gérôme qui vont fasciner ses contemporains.
Notamment le public américain, particulièrement sensible aux réalismes. Les collectionneurs américains sont nombreux à commander ses peintures de son vivant qui vont, de facto, fournir les musées américains. Son influence dans l’art américain, subtile mais déterminant, se retrouve même dans l’esthétique des superproductions hollywoodiennes, tout comme dans les péplums du cinéma italien. Bien que ces influences certaines sont soumises à interprétation et être délicates à attester, une des œuvres de Gérôme lancera tout de même la réalisation d’un film, il s’agit de Suite d’un bal masqué.
Ce tableau est l’un des grands succès de l’artiste, il fait forte impression au Salon de 1857 et permet à Gérôme de remporter un prix lorsqu’il est présenté à nouveau lors de l’Exposition Universelle de 1867. En 1902, Pathé sort un film qui se présente comme une reconstitution des actions avant et après la scène du tableau. Lorsque la composition de Jean-Léon Gérôme apparaît, l’action se fige durant cinq secondes.
Commentaire de Léonardus : Cinq secondes pour comprendre la réf... Ils étaient si bêtes que ça à l’époque pour avoir besoin d’insister comme ça ?
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Les raisons de son désaveu dans l’historiographie contemporaine
Avec autant de qualité et de succès de son vivant, pourquoi une telle descente dans le cœur de certains ? Afin de comprendre ce désaveu d’une partie du public et des historiens, il faut se replonger dans le contexte artistique et politique de la fin du XIXème siècle.
Jean-Léon Gérôme, membre éminent de l’école académique et conscient de sa position, de ses compétences et surtout du mouvement auquel il appartient en tant que membre de l’institut va rejoindre d’autres artistes de l’Académisme dans la défense de l’Art contre les nouveaux mouvements artistiques qui émergent à son époque puisqu’à leurs yeux, le mouvement impressionniste et ses consorts stylistiques ne sont pas de l’Art.
En effet, bien que la notion d’Art ne fasse pas l’objet d’une définition établie, le consensus global était incarné autrefois dans l’idéal et dans la maîtrise artistique que prônait l’Académie des Beaux-Arts, suite à l’expérience des siècles et de la tradition artistique cumulée depuis la Renaissance voire au-delà. Or, dans sa pratique artistique, l’art dit alors « moderne » brise ce consensus et rompt avec la tradition pour innover à contresens des exigences académiques. Ce mouvement moderne prend effectivement, chez certains artistes, le contrepied complet de ce qui se faisait jusqu’ici. Sans cette définition académique, ou même sans le consensus commun sur ce qu’est l’art, difficile de dire ce qui est de l’Art ou non. Entre les toiles de Monet et l’urinoir de Duchamps il y a un véritable gouffre et pourtant, les deux œuvres appartiennent au mouvement « moderne ». Comment classer les différentes œuvres modernes ? Sur quels critères ? La démarche ? La technique ? Sans définition précise, l’exercice est complexe voire impossible et revient presque à chercher à faire un classement à partir d’un dégradé, à partir de quand parle-t-on de rouge, de bleu ou de violet ?
Dans tous les cas, le combat de Gérôme et celui de ses confrères était le même, à savoir interdire à ces mouvements d’accéder à la renommée académique, afin de défendre leur héritage et aussi pour anticiper les dérives. Or Napoléon III, pourtant grand commanditaire d’œuvres académiques, va permettre en 1863 aux artistes d’exposer leurs œuvres, c’est le Salon des refusés. L’intérêt croissant du public pour l’étrange démarche de ceux qu’on surnomme alors les impressionnistes va pousser les historiens de l’art contemporain à condamner de plus en plus la peinture académique.
Avec la chute du Second Empire et l’avènement de la IIIème République, le monde politique ne va plus imposer d’art officiel et si la création bénéficie en soi d’une plus grande liberté d’innovation stylistique, elle place à égalité des créations complètement différentes, et également des conceptions de l’art diamétralement opposés. En 1897, lorsque les œuvres des artistes d’avant-garde ont place au Musée du Luxembourg, le monde académique de Gérôme a perdu. Cette date scelle la défaite de l’Académie face aux idées nouvelles, le mouvement académique finit par s’étioler, emportant dans sa disparition tous les mouvements qu’elle avait engendrés : orientalisme, troubadour, hellénique, etc...
LA PHOTOGRAPHIE ET L’ART
Lorsque l’on se plonge dans l’histoire de l’art, il est assez commun de retrouver sous la plume des historiens l’affirmation selon laquelle l’essor de la photographie a condamné à mort la peinture réaliste et par extension la peinture académique qui était sa forme idéale. L’apparition de la photographie est en effet un tel bouleversement qu’il serait effectivement stupide d’imaginer qu’elle n’a eu aucun impact sur la création artistique. La précision de l’appareil, son instantanéité, est un bouleversement comparable à l’apparition de l’IA dans la peinture. Bon nombre d’artistes, comme les portraitistes, ont vu leur commande s’amoindrir et disparaître. Toutefois, la photographie ne vient pas remplacer complètement les peintres, et le style académique et réaliste. Malgré les merveilles de cette nouvelle technologie, impossible pour elle de prendre en photo la Rome de César, l’Egypte de Cléopâtre, la Grèce de Périclès ou la France de Louis XIV, impossible encore pour elle d’imprimer ses prises sur de très grand format. La photographie a donc pu pousser certains des artistes à inaugurer de nouveau style, mais elle est avant tout un outil.
Jean-Léon Gérôme était non seulement un maître du pinceau, mais également un innovateur en matière de techniques artistiques puisqu’il a été l'un des premiers artistes de son époque à intégrer la photographie dans son processus de création, ouvrant ainsi de nouvelles possibilités dans la représentation réaliste de ses sujets ! Gérôme a rapidement compris le potentiel de la photographie comme outil de référence visuelle. Les photographies lui étaient utiles comme base pour créer ses compositions réalistes et précises. En étudiant les photographies, il pouvait capturer les détails les plus infimes, tels que les jeux de lumière, les textures et les expressions des personnages. Il est important de souligner que Gérôme n'utilisait pas simplement les photographies comme une simple référence, mais il les étudiait pour parfaire sa connaissance de la réalité et mieux la dessiner. Il n’hésitait pas à prendre en photo ses compositions qu’il théâtralisait dans son atelier.
Commentaire de Léonardus : Quand on vous dit qu’il faut des références, des références et encore des références... Vous commencez à comprendre ou il faut que je vienne vous faire un dessin à coup de griffe ?
L'utilisation de la photographie a permis à Gérôme de s'affranchir des contraintes de la mémoire ou des croquis rapides sur le vif. Il pouvait étudier attentivement les détails de la pose, des costumes et des décors, et les incorporer dans ses œuvres avec une fidélité remarquable. Cette approche lui a permis de créer des tableaux d'une extrême précision, dans lesquels chaque élément était soigneusement rendu.
Ceci explique la présence d’un photographe durant ses voyages ; grâce à la photographie, il pouvait explorer des sujets plus exotiques et lointains avec une parfaite exactitude. Ses tableaux orientalistes dépeignent des scènes de harems luxuriants, de marchés animés ou de guerriers exotiques, dont la précision a contribué directement aux succès de l’artiste.
Cependant, l'utilisation de la photographie par Gérôme n'était pas sans controverse. Certains critiques et contemporains l'ont accusé de sacrifier la spontanéité et l'expression artistique au profit d'une reproduction rigide de la réalité. Cependant, il s’agit là surtout de critique négative d’une frange de penseurs et d’artistes souhaitant travailler contre la photographie. Pourtant quelle est la différence entre une référence photo et un modèle in situ ? Aucune, si ce n’est que l’une peut être consultée à volonté tandis que l’autre nécessite un déplacement.
Commentaire de Léonardus : A la limite on peut critiquer le photobashing car ça peut pousser certains à croire que la maitrise du dessin n’est plus nécessaire, mais vous savez bien que c’est faux et qu’il faut TOUJOURS maîtriser le dessin... N’est-ce pas ?
Malgré les controverses, l'usage novateur de la photographie par Jean Léon Gérôme a ouvert de nouvelles voies dans le monde de l'art. Son utilisation précise et méticuleuse de la photographie a permis de repousser les limites de la représentation réaliste et a influencé de nombreux artistes ultérieurs.
POUR SA GALERIE, UNE VASTE PALETTE DE THÉMATIQUES
Voici plusieurs autres œuvres de Jean-Léon Gérôme. Nous pouvons voir avec elle la diversité des thèmes abordés et l’excellence de ce maître qui manie aussi bien le dessin, la couleur que la composition.
SOURCE
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-L%C3%A9on_G%C3%A9r%C3%B4me consulté le 05/23
http://www.universdesarts.com/biographie/38/gerome-jean-leon.html consulté le 05/23
https://www.wikiart.org/fr/jean-leon-gerome/all-works#!#filterName:all-paintings-chronologically,resultType:masonry consulté le 05/23
https://www.universalis.fr/encyclopedie/jean-leon-gerome/ consulté le 05/23
Valentine ROBERT, la part picturale du tableau-style, dans The Image in Early Cinema :Form and Material, publié par Scott Curtis p15-
FIN
Figure 6 - Jean-Léon Gérôme, Les Gladiateurs, 1878
Figure 7 - Jean-Léon Gérôme, Pollice Verso, 1872, Huile sur toile, Phoenix Art Museum
Figure 8 - Le Duel après le bal (Pathé, 1900) - Photogramme, avec l'aimable autorisation du Gosfilmofond de Russie (Fondation Nationale des archives de films) pour Valentine Robert
Figure 9 - Jean-Léon Gérôme, Suite d'un bal ma squé, 1857, huile sur toile, 50x72cm, Musée Condé
Figure 10 - Jean-Léon Gérôme, les recrues égyptiennes traversant le désert, Huile sur toile 62x106cm, 1857
Figure 11 - Jean-Léon Gérôme, Bethsabée, huile sur toile 60,5x100, 1889, collection privée
Figure 12 - Jean-Léon Gérôme, Un muezzin appelle à la prière, Huile sur toile 91,4x66cm, 1879, collection particulière
Figure 13 - Jean-Léon Gérôme, Cléopâtre devant César, huile sur toile 183x129,5, 1866, collection particulière
Figure 14 - Jean-Léon Gérôme, autoportrait travaillant le marbre, huile sur toile 50,4x39,3cm, 1890, Musée d'Art de Dahesh
Figure 15 - Jean-Léon Gérôme, Pygmalion et Galatée, Huile sur toile 88,9x68,6cm, 1890, Musée Metropolitain de New York
Figure 16 - Jean-Léon Gérôme, le Roi Candaule, Huile sur toile 67x100cm,1859, Musée d'Art de Ponce
10 commentaires
Spartan de DPS le 27 July 2023
Mille merci Mello ! Je suis ravi d'avoir pu en apprendre plus sur cet artiste que j'adore.
3 personne aime ça
S7tH le 28 July 2023
merci pour cet article ;)
1 personne aime ça
Cocottecirus le 28 July 2023
Extra! Merci
1 personne aime ça
FrancoiseHAEGELI le 28 July 2023
Un grand grand merci ! Cela donne envie d'aller le redécouvrir.
1 personne aime ça
Vince le 29 July 2023
Merci beaucoup pour cet superbe article Mello !
1 personne aime ça
Drovek le 29 July 2023
Merci beaucoup pour cet article :D
1 personne aime ça
Ghinks le 01 August 2023
Super travail, merci de proposer ce genre d'article !!
0 personne aime ça
SKARR le 10 August 2023
Super intéressant ! Ses périodes ''orientalisme'' sont mes préférées. Merci pour l'article !
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Voretiic le 11 August 2023
Passionnant ! Merci beaucoup pour cet article très bien écrit.
0 personne aime ça
__Ghislain__ le 11 September 2023
Bravo ! et merci
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