Les genres dans la peinture : l'Histoire

Publié le 16 janvier 2020 par Mello dans Histoire de l'art : Chronologiquement - 7

La peinture d’histoire est un genre pictural dont les inspirations sont en réalité bien plus larges que ce que son nom d’histoire laisse suggérer. En effet, si la première qualité d’une peinture d’histoire est de s’inspirer des épisodes historiques, avec les grands événements politiques et militaires de l’antiquité jusqu’à nos jours, la peinture d’histoire concerne également les scènes romanesques de l’imaginaire et les épisodes religieux ou mythologiques. La diversité thématique de ces différents épisodes peut laisser croire à une définition complexe de la peinture d’histoire, alors qu’en réalité elle est particulièrement simple. Les peintres de la période moderne considéraient effectivement qu’il y avait peinture d’histoire à partir du moment où deux personnages sont mis en scène. La simplicité de cette définition, peu comprise aujourd’hui, permet ainsi d’intégrer dans le registre de la peinture d’histoire des sujets allégoriques et poétiques.


Charles Le Brun, entrée d'Alexandre dans Babylone, musée du Louvre, 1665
Charles Le Brun, entrée d'Alexandre dans Babylone, musée du Louvre, 1665.
 

Pendant très longtemps la peinture d’histoire détenait le statut le plus prestigieux, avant de voir cette primauté décliner vers la fin du XIXème siècle au profit des autres genres de la peinture. Cependant, bien que cette ancienne supériorité soit extrêmement critiquée de nos jours, celle-ci n’était pas dénuée de raison, due à ses caractéristiques propres.

Joseph Wright, l'expérience de la pompe à air, National Gallery, 1768
Joseph Wright, l'expérience de la pompe à air, National Gallery, 1768

Caractéristiques  

La peinture d’histoire existe depuis l’Antiquité, toutefois ce n’est qu’à partir de la fin du XVIIème siècle que les artistes et les théoriciens de l’art vont réellement s’intéresser à ce genre pictural. Certains penseurs vont rédiger quelques essais sur le sujet, mais c’est avec l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture que les peintres vont prendre soin d’étudier ce genre en profondeur. Cette Académie a été fondée sur un mandat royal sous la régence d’Anne d’Autriche en 1648, à l’initiative de Charles le Brun. L’ambition de l’Académie était de former et de rassembler dans une même institution les meilleurs artistes du Royaume, poussant ainsi les peintres à faire des conférences et autres traités sur la peinture.  

Une hiérarchie selon le vivant ou non  

André Félibien (1619-1695) considérait la peinture d’histoire comme le genre majeur de la peinture et la plaçait au sommet de la hiérarchie des genres. En 1667, il écrivait dans une préface des Conférences de l’Académie que « Celui qui fait parfaitement des paysages est au-dessus d'un autre qui ne fait que des fruits, des fleurs ou des coquilles. Celui qui peint des animaux vivants est plus estimable que ceux qui ne représentent que des choses mortes et sans mouvement ; et comme la figure de l'homme est le plus parfait ouvrage de Dieu sur la Terre, il est certain aussi que celui qui se rend l'imitateur de Dieu en peignant des figures humaines, est beaucoup plus excellent que tous les autres ».

Claude Lorrain, Les noces d'Isaac et de Rebecca, National Gallery, 1650
Claude Lorrain, Les noces d'Isaac et de Rebecca, National Gallery, 1650

Ce passage montre que cette hiérarchie repose sur le statut inhérent à l’objet représenté, les objets inanimés des natures-mortes étant inférieures aux paysages, ces mêmes paysages étant inférieurs à la représentation du vivant ; les portraits surpassant les précédents en raison de la dignité accordée à l’homme (dans la Foi chrétienne et dans la reprise de l’antique sentence « l’homme est la mesure de toute chose » de Protagoras). La supériorité de la peinture d’histoire n’est ici que la conséquence logique d’une telle hiérarchie. Félibien poursuivait alors : « Un Peintre qui ne fait que des portraits, n'a pas encore cette haute perfection de l'Art, et ne peut prétendre à l'honneur que reçoivent les plus savants. Il faut pour cela passer d'une seule figure à la représentation de plusieurs ensembles ; il faut traiter l'histoire et la fable ; il faut représenter de grandes actions comme les historiens, ou des sujets agréables comme les Poètes ; et montant encore plus haut, il faut par des compositions allégoriques, savoir couvrir sous le voile de la fable les vertus des grands hommes, et les mystères les plus relevés. »  

Une hiérarchie selon les difficultés  

De nos jours une hiérarchie des genres picturaux qui reposerait sur une hiérarchie du vivant ne serait plus satisfaisante. Cependant, les modernes ne se sont pas contentés d’un argument solitaire pour justifier la position avantageuse de la peinture d’histoire sur les autres genres. La supériorité de la peinture d’histoire se comprend aussi par la difficulté de celui-ci. Cette notion ne réside pas dans l’idée que peindre un animal soit forcément plus facile que de peindre un homme, mais dans le fait que le peintre d’histoire, contrairement aux autres, doit savoir tout peindre ! La difficulté est d’autant plus grande que non seulement le peintre d’histoire doit être capable de peindre un paysage, des hommes et des animaux convaincants, mais qu’il doit encore le faire de façon intelligente pour donner à son œuvre une interprétation ou un message moral ou intellectuel.  

La nécessaire érudition du peintre  

La question de l’érudition du peintre est apparue avec la Renaissance. Dans son ouvrage sur la doctrine de l’Ut Pictura Poesis, Rensselaer W. Lee montre que l’érudition du peintre doit rejoindre celle du poète. En effet, le poète devait suivre le modèle antique selon quoi l’érudition était nécessaire. Cela permettait de mettre en pratique la doctrine de l’Ut Pictura Poesis, la peinture est comme la poésie, que les critiques italiens ont élaboré à partir de leurs fantasmes. 

Cette érudition du peintre permettait à l’artisan d’atteindre le rang d’artiste et devenait pour les peintres et les critiques d’art une nécessité primordiale. En effet, l’utilité de connaître les grandes œuvres poétiques et littéraires va amener la nécessité de connaître également la théologie, la géographie, la climatologie ou les us et les coutumes des pays afin de donner aux œuvres une dimension spirituelle plus élevée. Selon le chercheur, on prend parfois conscience que le pédantisme l’emporte vite sur le bon sens, pourtant les critiques vont poursuivre leurs encouragements à développer l’érudition. Félibien écrivait en effet dans son traité sur l’origine de la peinture que « pour bien composer un tableau, le Peintre doit avoir une science, & générale, & particulière de toutes les parties qui y entrent. Et comme il ne saurait rien représenter qui ne soit dans la Nature, il faut aussi qu’il ait une connaissance parfaite de tous les corps naturels avant que d’entreprendre d’en faire l’image. »


Jose Monero Carbonero, Entrée dans Constantinople de Rogers de Flor, Palais du Sénat d'Espagne, 1888
Jose Monero Carbonero, Entrée de Rogers de Flor dans Constantinople, Palais du Sénat d'Espagne, 1888
 

Ces connaissances du peintre induisent par la suite la notion de convenance, c’est à dire une adéquation de la représentation à la vérité mais aussi à la décence et à la bonne forme. Cependant, la véritable convenance ne se résume pas à la présence ou non de traits réalistes et contemporains à l'événement représenté, mais au traitement lui-même que réserve le peintre à son sujet. Parfois certaines entorses à la vérité ou au réalisme d’une scène étaient excusées et pardonnées car elles permettaient d'accéder à une vérité plus haute. 

Si la demande de convenance et d'érudition était importante, elle allait parfois beaucoup trop loin, rebutant parfois les apprentis. Toutefois, tout le monde s’accordait à l’époque pour dire qu’un peintre grossièrement lettré ne pouvait pas devenir un grand artiste. 

Toutefois il est utile et intéressant de remarquer qu’au XIXème, sous l’impulsion romantique, les peintres firent beaucoup plus pour le réalisme que les artistes du XVIème au XVIIIème siècle. En conséquence, malgré les discours et les critiques, l’érudition chez le peintre était plus artificielle qu’on ne se l’imagine. 

Histoire  

Antiquité  

La peinture sous l’Antiquité ne doit pas être comprise comme celle qui se développe à partir du Moyen-Âge. Les peintres en effet ne travaillent pas du tout sur les mêmes objets, les artistes de l’Antiquité travaillant essentiellement la fresque ou la céramique. Toutefois, si le développement de la peinture sous l’Antiquité est bien différent, la peinture d’histoire est l’un des premiers genres représentés dans les œuvres antiques.

La mythologie égyptienne et gréco-romaine fournit en effet un nombre quasi infini de sujet pour les artistes. Ainsi par exemple, la légendaire guerre de Troie a servi d’ornement aux murs des palais grecs et aux nombreuses céramiques grecques. A vrai dire, l’Antiquité a connu des artistes extrêmement célèbres de leurs temps, Polygnote Zeuxis, Parrhasios, représentèrent également divers épisodes de l'histoire de leur temps. Protogène, l'ami et le contemporain d'Apelle, exécuta une Bataille d'Alexandre et le Sac d'une ville. Malheureusement, le temps et l’histoire ont fait leur œuvre et il ne reste plus de traces de ces peintures.

Cependant, il est intéressant de noter que les Romains pourtant riches d’une histoire pleine de succès militaires n’ont pas repris la peinture d’histoire à leur compte.  

Nicolas Poussin, la continence de Scipion, musée Pouchkine, 1640
Nicolas Poussin, la continence de Scipion, musée Pouchkine, 1640

Moyen-Age  

Lorsqu’on parle de peinture au Moyen-Âge, on pense généralement (et souvent exclusivement) à la peinture religieuse, destinée à orner les autels. Si cette assertion généralisée correspond effectivement à une réalité médiévale, elle pousse malheureusement beaucoup de monde à se méprendre sur ce qu’était le Moyen-Âge au quotidien. 

En effet si on prend le temps de réfléchir sur l’histoire de l’art au Moyen-Âge, on se rend compte que la production artistique picturale ne se résume pas aux retables des autels, mais également à une production destinée aux laïcs, ne serait-ce que dans les Flandres avec les commandes bourgeoises. Par ailleurs, les riches miniatures des manuscrits, à certains égards, ont à leur façon illustrée des scènes d’histoire malgré la prépondérance de l’ornement. Cependant, malgré la diversité des thèmes, cela ne permet pas d'identifier ce qu'il en est du genre historique, qu’en est-il donc de la peinture d’histoire telle qu’on l’imagine à partir de la période moderne, existe-t-elle durant la période médiévale ? A priori, l’histoire de l’art tranche en faveur du non. 

Néanmoins, si on se réfère à la définition de ce qu’est la peinture d’histoire : une peinture où l’on représente plus de deux personnages dans une scène historique, mythologique, allégorique ou religieuse, ne peut-on pas dire que les peintures religieuses médiévales sont en réalité (aussi) des peintures d’histoire ?  La réponse à cette question nécessite peut-être une étude plus complète, toutefois si l'on se réfère à la définition stricto sensu de la peinture d'histoire, presque toutes les peintures religieuses peuvent être considérées comme des peintures d'histoire. 

A ce corpus gigantesque de peinture religieuse on peut retirer les peintures représentant un saint isolé ou celle où l'on peut retrouver la figure du commanditaire en prière devant le Christ ou Notre Dame. En effet, ces œuvres ne rentrent pas dans les critères de la peinture d'histoire, ou ont un caractère de dévotion individuelle trop prononcé pour intégrer le rang de la peinture d'Histoire. En revanche, toutes les œuvres illustrant les épisodes bibliques peuvent être rangées dans la peinture d'histoire, notamment la crucifixion. 

Ainsi pour ce qu'il est du Moyen-Age nous pouvons conclure que la peinture d'histoire se poursuit sous une forme à laquelle on ne s’attend pas et qui, pour les médiévaux, est la seule histoire, avec l'histoire religieuse, digne d'être représentée. (Plus digne même que l'histoire des princes et des Rois qui pourtant aurait pu faire l'objet d'illustrations prodigieuses.) 

C'est à l'époque de la Renaissance que les peintres font revivre la peinture d'histoire, en rajeunissant la production à thématique religieuse et les faits illustres de l'Antiquité, comme ceux même de l'époque contemporaine. Ces différents récits et événements inspirent de nombreux peintres italiens dès le XIIIème siècle. (Nous faisons le choix d’intégrer la Renaissance dans cette période médiévale étant donné que la Renaissance en Europe puise ses racines dans le treizième siècle italien. Les historiens de l’art utilisent parfois le terme de pré-Renaissance, lorsqu’ils ne parlent pas de Trecento ou du Quattrocento)

Moderne  

L’époque Moderne, sur bien des points, est une période faste pour la peinture d’histoire. Les artistes et les théoriciens de l’art vont mettre en place toute une réflexion sur la peinture. En France, ces études se regroupent finalement dans l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture. L’ensemble de ces traités et études pré-académiques et académiques vont permettre de mettre en place les différentes caractéristiques de la peinture d’histoire tel qu’on l’entend encore aujourd’hui.  

Nicolas Poussin, l'institution de l'eucharistie, musée du Louvre, 1641
Nicolas Poussin, l'institution de l'eucharistie, musée du Louvre, 1641

Contemporaine  

Le XIXème siècle a sûrement été, pour la peinture d’histoire, la période la plus brillante et la plus opulente. Malgré la succession des révolutions et des régimes politiques différents, la France connaît un développement remarquable du genre historique. En effet, l’Académie des Beaux-Arts, héritière de l’Académie Royale, avait de fait couronné l’histoire comme le meilleur des genres en peinture, ceci à tel point que les historiens de l’art ont pu étudier l’ensemble du mouvement sous le nom d’académisme. La peinture académique, pour le genre historique, est un véritable âge d’or ; cependant les grands formats auparavant réservés aux épisodes historiques considérés comme nobles vont pousser certains peintres à les récupérer pour des scènes plus modestes. La peinture d'histoire sur grands formats ne racontera plus seulement les exploits d'un Alexandre le Grand, mais également la vie quotidienne des hommes de l'antiquité au moyen-âge telle qu'on l'imaginait au XIXème siècle.


Francesco Hayez, la destruction du temple de Jerusalem, Galeria d'arte moderna de Venise, 1867
Francesco Hayez, la destruction du temple de Jerusalem, Galeria d'arte moderna de Venise, 1867
 

Cependant, précédent l’académisme, on retrouve le néoclassicisme, et le romantisme. Le néoclassicisme était porté essentiellement sur l’histoire de l’Antiquité, la période révolutionnaire et l’Empire souhaitant en effet récupérer le prestige de la République et de l’Empire Romain à leurs profits. Sous la Restauration c'est le romantisme qui prédomine, et si les sujets antiques et mythologiques sont toujours dans les faveurs du pouvoir royal et de la société, il se développe en même temps le goût du Moyen-Âge avec ses épisodes chevaleresque. Les historiens de l’art parlent de cette thématique médiévale sous la dénomination de style Troubadour, qui illustre sur ses toiles le monde de la chevalerie, des cottes de mailles, des princesses, du gothique et de l’héraldique.


Lawrence Alma-Tadema, l'éducation des enfants de Clovis, collection particulière, 1861
Lawrence Alma-Tadema, l'éducation des enfants de Clovis, collection particulière, 1861

Thématiques  

Mythologie  

Les dieux, les déesses et les Héros de la mythologie ancienne sont l’occasion pour les peintres d’illustrer la psychologie humaine ou d’illustrer un épisode historique sous un voile métaphorique. Dans tous les cas elles permettent de faire référence au monde gréco-romain auquel tend à se rattacher le monde occidental. 

 Le Tintoret, Léda et le cygne, Musée des Offices, 1578
Le Tintoret, Léda et le cygne, Musée des Offices, 1578

Merry-Joseph Blondel, Venus soignant Enée, musée du Prado, XIX°
Merry-Joseph Blondel, Venus soignant Enée, musée du Prado, XIX°

Histoire  

Les épisodes historiques sont les sources d’inspiration les plus évidentes dans la peinture d’histoire. On peut d’ailleurs en dégager plusieurs sous-thématiques comme celui de l’orientalisme ou le style troubadour.  


Victor Meirelles, Batalha dos Guararapes, Museu Nacional de Belas Artes Rio di Janeiro, 1879

Jean-Léon Gérôme, Pollice Verso, Phoenix art museum, 1872
Jean-Léon Gérôme, Pollice Verso, Phoenix art museum, 1872

Littérature  

Les récits littéraires peuvent enflammer l’imaginaire des peintres et susciter des œuvres remarquables, leurs commanditaires pouvant se servir de ces œuvres pour se divertir, illustrer l’état de leur culture ou parfois transmettre un message. 

 Ary Scheffer, Les ombres de Francesca da Rimini et de Paolo Malatesta apparaissent à Dante et à Virgile, Louvre, 1855
Ary Scheffer, Les ombres de Francesca da Rimini et de Paolo Malatesta apparaissent à Dante et à Virgile, Louvre, 1855

Conclusion  

La peinture d’histoire est sûrement le genre pictural le plus connu ; en raison de la diversité de ses sujets, la peinture d’histoire a une portée universelle et intemporelle. Peu importe la période de création d’une peinture, n’importe quel spectateur est capable de plonger dans la scène pour y puiser rêverie ou méditation. 

Il est intéressant de voir que finalement ce sont les caractéristiques et l’importance morale qu’ont donné les penseurs et les artistes du XVIIIème siècle au genre historique qui vont permettre à l’art d’avoir l’importance qu’il a aujourd’hui dans la conscience patrimoniale. L’art et le Patrimoine sont devenu des enjeux importants et c’est pour cette raison que les musées vont se développer considérablement à partir du XIXème siècle. 

Cependant, si l’art contemporain a évolué dans une toute autre voie que celle de la peinture figurative traditionnelle, la peinture numérique peut s’inspirer et suivre l’exemple pictural des maîtres du passé.   

 

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Sources :  

https://fr.wikipedia.org/wiki/Peinture_d%27histoire Consulté le 25/05/2019  

http://www.cosmovisions.com/artPeintureHistoire.htm Consulté le 25/05/2019  

André Félibien, Traité sur l’origine de la peinture, Chez Pierre le petit, Paris, 1660  

Rensselaer W Lee, Ut Pictura Poesis, Humanisme & théorie de la Peinture XV-XVIIIe siècles, Macula, Paris, 1991  

  

 

 

 

Auteur : Mello

Modeste artiste et jeune père de famille, passionné et diplômé en histoire de l'art et en histoire. Parfois j'écris, souvent je dessine ! 🐑
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7 commentaires

  • Spartan de DPS le 16 January 2020

    Encore super instructif ! Merci @mello

  • Nicolas G. le 17 January 2020

    Merci !

  • Brushinobi le 17 January 2020

    Encore un article très complet et captivant, merci beaucoup ! 😁

  • Vince le 21 January 2020

    top, merci beaucoup !

  • Klaascart le 23 January 2020

    J'en ai appris beaucoup avec cet article, merci ! :)

  • jefmor le 25 January 2020

    Très instructif, merci, et très belles illustrations.

  • Aelia le 02 February 2020

    Merci beaucoup, et à la suite avec plaisir ! :-)

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